Pour l’UDPA, la politique d’investissement d’une entreprise est un des leviers de la promotion de la RSE (Responsabilité Sociétale des entreprises)

Le groupe AXA, par le biais de son gestionnaire d’actifs AXA IM,  investit plus d’un milliard d’euros dans des entreprises développant de nouveaux projets fossiles.

AXA IM, il est vrai, s’est engagée à exclure de ses nouveaux investissements les développeurs de mines ou centrales à charbon et incite fermement les entreprises du secteur toujours en portefeuille à fermer leurs infrastructures existantes.

Mais AXA IM continue toujours à réaliser des investissements sans condition, vers des entreprises menant des projets socialement et écologiquement controversés.

Pourtant, l’UDPA considère que AXA IM pourrait user de son influence et de son pouvoir de vote pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la transition.

L’UDPA constate aussi que l’épargne salariale proposée aux salariés du Groupe recouvre des fonds dont la plupart sont engagés ou exposés à des développeurs pétroliers et gaziers. Même si ces fonds sont parfois labellisés « investissement socialement responsable », « solidaires » ou « bas carbone »…

L’UDPA demande au Groupe AXA l’arrêt de tous les investissements à destination des entreprises développant de nouveaux projets fossiles, et de peser sur les entreprises du secteur fossile en portefeuille pour qu’elles  s’alignent sur les  recommandations du GIEC.

L’UDPA demande une information transparente et facilement accessible sur l’épargne salariale et retraite des salariés d’AXA, qui inclut le détail de l’exposition sectorielle et les noms des sociétés. Les salariés ont le droit de savoir ce qu’ils sont en train de financer.

Retrouvez la déclaration complète de l’UDPA ICI.

Elsa  Michalet

Elue CSE

 

Podcast de l’UDPA : La campagne de collecte des BFS 2023

Podcast de l’UDPA : La campagne de collecte des BFS 2023

Frédéric (AXA GO) nous informe sur le démarrage le 13 novembre 2023 de la nouvelle campagne de collecte des Bons de Financement Syndicaux (BFS).

Le Bon de Financement Syndical (BFS), plus connu sous le nom de « chèque syndical », mis en place chez AXA dès 1990 par Claude Bébéar, constitue un mode de financement original qui cherche à mettre le salarié au cœur du dispositif.

Ce bon représente une part significative du financement de l’UDPA. En effet, l’UDPA ne bénéficiant d’aucun financement de l’Etat ou d’une centrale syndicale, les chèques syndicaux constituent, avec les adhésions des salariés, ses seules sources de revenus.

La direction attribue à chaque salarié un bon d’un montant de 58,67€, appartenant alors à ce dernier de remettre le bon à l’organisation syndicale de son choix, qui pourra ensuite le monétiser. C’est bien entendu un budget spécifique, qui n’impute pas les moyens de l’entreprise tant sur l’activité opérationnelle que sur les frais généraux (y compris vos salaires !).

Vos élus de l’UDPA compte sur vous !

retour sur l’enquête Pulse de juin 2023 à AXA France – Rien ne change, les salaires, la charge de travail, la complexité, la reconnaissance toujours pointés

Etat d’esprit / Bien être

Bonne nouvelle, 68 % des répondants le considèrent comme « bon » ou « très bon ».

On constate par contre des situations très contrastées en fonction des Directions et certaines sont très en deçà :

  • 62% pour AIP ERPI,
  • 53 % ALHIS,

66 % à la Direction Financière.

Déconnexion

C’est un sujet prégnant : si en moyenne, 71 % des salariés affirment arriver à se déconnecter après une journée de travail, cela signifie qu’à contrario, un tiers des salariés n’y parviennent pas !

Là aussi, on constate des situations très contrastées et inquiétantes sur certains domaines : 48 % des salariés n’arrivent pas à se déconnecter à AXA ERPI,  38 % pour ALHIS et 44 % à la Direction Stratégie et Communication.

L’ UDPA regrette qu’aucune question directe ne soit posée sur le ressenti vis-à-vis de la charge de travail dans cette enquête ….. Mais l’UDPA relève qu’à la question « dans quelle mesure recommanderiez-vous AXA comme entreprise où il fait bon travailler? », 55 % des verbatims sont négatifs.

Les raisons évoquées sont celles que l’UDPA à maintes fois dénoncées sur la faiblesse des augmentations salariales, la charge de travail,  les perspectives d’avenir et la complexité.

L’UDPA milite depuis toujours pour une meilleure appréciation de la charge de travail pour permettre la mise en adéquation des effectifs avec  celle çi.

L’UDPA revendique un accompagnement personnalisé des salariés tout au long de leur parcours professionnel et une réelle gestion des talents, afin de redonner un sens à leur métier.

L’UDPA revendique l’amélioration des espaces de travail, que ce soit en termes d’aménagement et d’ergonomie.

Smart Working à AXA France – L’expertise d’accompagnement conforte l’UDPA dans ses conclusions sur le Smart Working. Stop à la la poursuite du déploiement en mode industriel

Une expertise sur le déploiement du Smart Working a été missionnée par vos élus du CSE Central.

Expertise réalisée par le cabinet ISAST pour leur donner un éclairage concernant les conséquences de ce mode d’organisation sur les conditions de travail des salariés d’AXA France.

Sur le déploiement du Smart Working, l’UDPA relève les points suivants dans les conclusions de l’expert :

  • Il exacerbe les enjeux déjà présents de concentration, qui par ailleurs constituent un sujet global pour les sites (les scores sont globalement bas), du fait du bruit et des déplacements sur les plateaux.
  • Suite à la période de covid, le collectif s’est fragilisé et il renforce la déstabilisation du collectif de travail.
  • Le télétravail est même qualifié de stratégie d’évitement du Flex office et des ambiances physiques de travail dégradées.

Sur l’outil « agenda partagé », les résultats sont peu probants. L’anticipation de réserver son poste de travail n’est pas ou peu suivie.

Au niveau  des espaces hybrides, des fauteuils, canapés … l’expert constate :

  • Qu’ils ne sont pas utilisés alors qu’ils ont été démultipliés sur tous les sites.
  • Leur ergonomie non adaptée à de longues périodes d’utilisation génère des risques liés aux Troubles-musculo squelettiques (TMS).
  • Leur positionnement au sein des open-spaces ou à proximité ne permet pas leur usage sans risque de gêner les collègues proches.

L’UDPA dénonce le déploiement en mode industriel du Smart Working, qui a été démultiplié sans tenir compte des spécificités des services ou de leurs réels besoins.

L’UDPA regrette que la Direction ne soit pas dans une  démarche de compréhension des situations délicates ou de réticences pour tenter de trouver des solutions d’adaptation et ainsi veiller au bien être des salariés.

L’UDPA dénonce la méthode et demande à la direction de s’expliquer

L’UDPA a pris connaissance avec surprise des préalables du rapport d’expertise.

L’expert informe l’instance qu’il « regrette de ne pas avoir pu déployer la méthodologie qu’il estimait nécessaire pour répondre à la demande initiale des représentants du personnel, et d’être contraint de formuler une réponse qu’il juge partielle 2 ans après son mandatement ».

Il ressort que l’’expert n’a pas obtenu de la Direction centrale d’AXA France les informations lui permettant de déployer l’enquête qu’il avait élaborée.

L’instance du CSEC n’a eu aucune explication de la part de la direction de cette inaction, malgré ses demandes.

L’UDPA prend acte de la réticence et non réponse de la direction d’AXA France, alors que le Smart Working est un sujet majeur pour le groupe AXA.

L’odyssée de l’espace – VDF suite pour AXA France

L’UDPA demande à la Direction de ne pas répéter les erreurs faites lors des précédents déploiements du Smart Working

La Direction a décidé de conserver des espaces de travail sur le site des Fontaines. Elle prévoit des travaux de modernisation et le passage du site en Smart Working. Ce site deviendra multi-entreprises, mais les plans d’implantations des postes ne sont pas encore définis.

L’UDPA rappelle les conclusions de l’expert du CSE Central sur le smart working et en particulier «  Le déploiement du Smart Working exacerbe les enjeux déjà présents de concentration, qui par ailleurs constituent un sujet global pour les sites (les scores sont globalement bas). Du fait du bruit et des déplacements sur les plateaux »

 

L’UDPA sera vigilante au déploiement du smart working au sein de VDF. Maintenir le site ne doit pas se traduire par une  réduction drastique des espaces et une dégradation des conditions de travail des salariés.

 

L’UDPA s’interroge sur la  pérennité des services avec les nouveaux aménagements. Les baux tels que prévus permettent à AXA France, si elle le souhaite de rendre encore 50 % des surfaces restantes dans les 6 ans.

 

 

 

Le salarié acquiert des droits à congés payés même pendant un arrêt maladie.

C’est ce qui ressort de récents arrêts de la Cour de la cassation qui mettent en conformité le droit français avec le droit européen en matière de congés payés et d’arrêts maladie. Ces changements sont immédiatement applicables.

Jusqu’ici, pendant un arrêt de travail, l’absence du salarié ne lui permettait pas d’acquérir des droits à congés payés, sauf si des dispositions conventionnelles le prévoyaient, comme à AXA où n’y a plus d’acquisition de congés à partir du 91° jour d’arrêt de travail

La directive européenne 2003/88/CE du 4 novembre 2003 prévoit que le salarié continue à acquérir des congés même lorsqu’il est en maladie, quelle que soit l’origine de cette maladie, professionnelle ou non. Le droit français ne s’était pas mis en conformité avec cette directive.

Depuis l’arrêt rendu par la Cour de Cassation le 13 septembre 2023, le salarié en arrêt maladie peut donc acquérir de nouveaux droits à congés payés, comme s’il avait travaillé, cela sans limite de temps concernant la durée de l’arrêt.

Cette décision s’appliquerait non seulement aux arrêts futurs, mais aussi à ceux en cours ou passés.

L’UDPA ne doute pas qu’AXA se mettra rapidement en conformité avec cette nouvelle décision.