Réorganisation AXA Santé Collectives, Le CSE des Collectives demande une expertise

Voici une énième réorganisation au sein des Collectives avec comme mot d’ordre : conquête !

Les évolutions sont importantes comme vous pouvez le voir ci-dessous dans l’organigramme avant /après, concernant environ 800 salariés.

 

 

Pour l’UDPA, ce projet (comme tout projet de réorganisation) impacte les conditions de travail des salariés concernés : charge de travail, évolution du contenu du poste (spécialisation / polyvalence), objectifs fixés, rattachement hiérarchique, relations interservices  …

Ces impacts peuvent présenter des risques psychosociaux pour les personnels concernés et doivent être identifiés, évalués et faire l’objet d’un plan de prévention. Ces informations sont ensuite inscrites et tracées dans le DUERP.

L’UDPA attend du cabinet d’expertise missionné par le CSE qu’il émette un avis motivé sur ces impacts, qui nous permettra de communiquer plus avec vous.

L’UDPA sera attentive à toutes les remontées du terrain et sera votre porte-parole pour toutes les questions que vous nous soumettrez.

N’hésitez pas à revenir vers nous également sur service.udpa@axa.fr.

A suivre…

 

Entretiens de fixation des objectifs 2024. L’UDPA vous conseille pour la campagne de fixation des objectifs 2024 qui s’ouvre

Vos élus de l’UDPA souhaitent vous alerter sur les points suivants :

  • Il est nécessaire d’être vigilant sur le temps de travail au regard des objectifs assignés et de préserver l’équilibre vie pro / vie privée. L’UDPA alerte Axa France sur la charge cognitive et mentale trop importante et sur le changement régulier des priorités qui perturbent fortement les salariés et engendrent des risques Psycho-sociaux (RPS). L’UDPA recommande à chaque salarié de mesurer et de discuter les objectifs en termes de complexité et temps de travail ! N’hésitez pas à utiliser les commentaires et à nous solliciter pour des conseils !
  • L’entreprise l’a déjà annoncé, de lourds investissements sont prévus dans l’IT, la data, l’intelligence artificielle. Pour l’UDPA, il est impératif d’interroger son manager et son Conseiller RH pour avoir une vision de l’évolution de son métier, et connaître les formations nécessaires pour préserver son employabilité.

Autre point d’attention, le 25 mars 2024 sera dévoilé le nouveau plan stratégique 2024 – 2026.

Ce plan stratégique aura certainement des impacts sur les objectifs individuels fixés en début d’année, et il ne faudra pas hésiter, à ce moment-là, à demander à les faire réajuster.

Rappel d’une des dispositions de l’Accord aidants familiaux : Le don de jour de congés

L’accord signé en 2023 par l’UDPA en faveur des aidants familiaux prévoit la possibilité de dons de jours de congés entres collègues. Pour les salariés qui peuvent et souhaitent en bénéficier, il faudra s’adresser  à la RH qui se chargera d’organiser l’appel aux dons si nécessaire et le  don proprement dit.

AXA France abondera le don d’un jour pour 5 donnés.

N’hésitez pas à nous contacter si vous rencontrez des difficultés relatives à ce dispositif : service.udpa@axa.fr

Transfert des JR restants de 2023 vers PERECO*

Vous avez jusqu’au au 31 janvier 2024

Dans la limite annuelle de 10 jours par an, vous pouvez transférer dans le PERECO des Congés Payés ou des Jours de Repos (JR).

En janvier de chaque année, la campagne de transfert concerne les JR restants de l’année précédente : RTT / JRI / JRINI / JRA / JRANI

L’opération de transfert sera effective et visible sur votre bulletin de paie de février 2024. Le montant investi sera visible à compter d’avril sur le compte Capeasi.

 

*PERECO (Plan Epargne Retraite Entreprise Collectif) permet de se constituer une épargne retraite dans un cadre social et fiscal avantageux

Voici 2024, le temps des bilans et de la projection vers l’avenir.

2023 a été dense, 2024 ne le sera pas moins

En 2023, l’UDPA a intégré AXA Banque, l’UGIPS Gestion et AXA WEALTH Services et a été très active dans les négociations des accords.

L’UDPA rappelle ses positions :

-l’accord du forfait mobilité durable a abouti à une amélioration de la prise en charge qui peut aller jusqu’à 500 € annuels,

-l’accord d’aide aux aidants familiaux permet une augmentation du nombre de jours de congés accordés aux aidants et une meilleure prise en compte des personnels commerciaux,

-l’accord salaires.

En revanche, l’UDPA a refusé de signer l’accord concernant l’Egalité Diversité, qui supprime le budget spécifique de rattrapage F/H, alors que le nombre de femmes qui en bénéficiaient ne baisse pas au fil des années!

L’UDPA n’a pas, non plus, signé l’accord Handicap qu’elle considère minimaliste pour un groupe qui a les moyens financiers et humains de proposer mieux.

Au niveau du groupe AXA, une négociation dure a eu lieu sur les frais de santé prévoyance. L’UDPA a réussi à limiter au maximum les augmentations de cotisations.

Pour 2024, la première grande étape sera la présentation du nouveau plan stratégique du groupe AXA en mars. Un certain nombre d’accords, et pas des moindres, seront ensuite à renégocier : GPEC, projets personnel, mécénat de compétence, télétravail, TAR et QVTC tant sur le groupe que sur AXA France.

 

Sylvaine Hardy

Élue du CSE Fonctions Centrales

Encore un avantage perdu !

L’UDPA constate l’effritement continu des avantages dont pouvaient bénéficier les salariés AXA

Après la suspension de prêts immobiliers à taux préférentiel, ce sont maintenant les avantages culture qu’avaient les salariés d’AXA sur présentation de leur badge qui ont disparu.

Suite à l’interpellation de l’UDPA lors du CSE Central de novembre, la Direction confirme qu’il n’y a plus aucun avantage sur présentation du badge, que ce soit pour le Louvre, Versailles, ou certains musées New Yorkais ….

L’UDPA revendique le maintien des avantages acquis !

L’UDPA a refusé le dispositif de médiation interne présenté au CSE Central de novembre d’AXA France

Aucune garantie d’indépendance et d’impartialité des médiateurs internes que seront les RH !

C’est avec stupeur que l’UDPA a pris connaissance du contenu  du dossier. La Direction d’AXA France souhaite mettre en place un dispositif de médiation interne en cas de conflits et c’est en 3 slides bien peu précis qu’elle présente ce dispositif.

Voici une définition du principe de médiation trouvé sur le net : La médiation est une pratique qui vise à définir l’intervention d’un tiers pour faciliter la circulation d’informations, éclaircir ou rétablir des relations. Ce tiers neutre, indépendant et impartial, est appelé médiateur.

Pour l’UDPA, le dispositif prévu est flou et n’apporte pas les garanties nécessaires à sa mise en place :

  • La Direction nous dit qu’il pourra y être recouru « en cas de besoin, si la situation le justifie ». Ces notions de besoin et de situation ne sont explicitées nulle part, pas plus que les conditions de recours à la médiation.
  • Ce dispositif doit être neutre et confidentiel. Pourtant, il s’avère que les médiateurs sont des RH.
    • Comment peut-on parler de neutralité quand le médiateur est juge et partie ?
    • L’existence d’un lien de subordination entre l’entreprise et le médiateur ne nous parait pas à même de garantir l’indépendance nécessaire de ce médiateur. Le risque de pressions existe.
  • Les acteurs RH sont ceux déjà en charge des systèmes de gestion des conflits existants. Pourtant, les différentes enquêtes Qualité de Vie au Travail remontent un manque de soutien RH en cas de besoin (noté 5,4/10 dans l’enquête de mai 2023). La Direction ne prévoit néanmoins aucune action correctrice, ni aucun moyen supplémentaire pour la mise en place de ce nouveau dispositif.

L’UDPA est opposée à ce dispositif en l’état. L’UDPA vous conseille de contacter vos élus UDPA avant de vous engager dans une quelconque procédure interne.

service.udpa@axa.fr

L’UDPA redoute que ce système permette à l’Entreprise de reporter la responsabilité de la recherche de solutions aux parties en conflit. Elle se dédouanerait ainsi de l’échec éventuel de la médiation en reportant la faute sur les acteurs. Pourtant, il en est de sa responsabilité en termes de RH.

L’UDPA  considère qu’une médiation ne peut être qu’un processus mené en externe. C’est le seul moyen de garantir confidentialité, impartialité et indépendance.