Équipe

  • photo de Frédéric Dortomb

    Frédéric Dortomb

  • photo de Sophie Casabonne

    Sophie Casabonne

  • photo de François Tixier

    François Tixier

  • photo de Valérie Bouillon

    Valérie Bouillon

  • photo de Ange Yannick Kombé

    Ange Yannick Kombé

  • photo de Hubert Laurioz

    Hubert Laurioz

  • photo de Fanny Melin

    Fanny Melin

  • photo de Michael Krahl

    Michael Krahl

  • photo de Cécile Kraps

    Cécile Kraps

  • photo de Jean-Michel Lubin

    Jean-Michel Lubin

  • photo de Pierre Mondy

    Pierre Mondy

  • photo de Pierre Fournier

    Pierre Fournier

Témoignage Hubert LAURIOZ

Pourquoi je suis à l’UDPA ?

Après plusieurs mois d’adhésion à l’UDPA-UNSA, je suis heureux de revenir sur les raisons qui ont motivé cette adhésion et partager un bilan d’expérience : un REX, comme on dit dans les open-spaces

 Avant, j’étais comme vous. Je travaillais à ma tâche avec sérieux, sans trop compter mes heures. Je jouais le jeu – just playing the game, ainsi que le message sur nos mugs en inox nous invite à le faire… Je n’avais jamais une seule minute envisagé le syndicalisme. Du syndicaliste, j’avais l’image d’un homme – d’un homme et non d’une femme, pour commencer –, plutôt en fin de carrière, parfois intempérant, un peu tire-au-flanc à l’occasion, nanti de privilèges quasi féodaux et campant sur des positions idéologiques des années cinquante…

 Sous l’influence du discours ambiant, je trouvais malin de distinguer deux catégories : les corporatistes d’un côté, prenant plaisir à bloquer régulièrement la France, par principe et pour le plaisir de nuire, et les demi-habiles par ailleurs, allant toujours dans le sens de la direction, dans le propos de protéger leurs petits avantages.

 Et je me disais, comme beaucoup : si je ne suis pas content, ne suis-je pas (encore) jeune ; ne suis-je pas pourvu de toutes sortes de skills hyper « bankables » sur le marché ? Si je ne suis pas content, la meilleure option ne consiste-t-elle pas à me connecter à LinkedIn pour bosser mon personal branding ?… Vraiment, pourquoi rejoindrais-je la douteuse compagnie des délégués et des représentants du personnel… ?

 Mon expérience actuelle ne recoupe aucun de ces clichés. La première chose à dire est que je suis toujours et fondamentalement un salarié du Groupe AXA.

 A l’UDPA-UNSA, j’ai trouvé d’abord un groupe de collègues partageant mes préoccupations, soucieux de scruter les options décidées par la direction afin de garantir et développer les droits et les intérêts des salariés. Ces personnes ne sont pas des professionnels du syndicalisme mais des professionnels d’AXA GO. 

 J’ai trouvé une attitude équilibrée qui n’approuve pas a priori, ne condamne pas a priori, mais trouve son chemin et son expression selon les conséquences sur l’avenir de la société, l’emploi et les conditions de travail, sans recevoir de consigne de qui que ce soit, sans suivre aucune ligne définie à un niveau supérieur, confédération ou autre. Ce point d’« autonomie idéologique » est essentiel et il est spécifique à l’UDPA-UNSA, parmi toutes les autres organisations syndicales.

 En participant aux instances et commissions de la représentation du personnel, je fais plus que simplement confirmer mon engagement dans la société. Je suis au cœur de l’actualité de l’entreprise et consulté dans les réflexions concernant son avenir. J’ai renoué par cette participation avec un sentiment d’utilité sociale que j’avais un peu perdu de vue depuis quelques années. Ce sentiment vient répondre à un besoin fondamental, à un moment où nous sommes nombreux à nous interroger sur le sens que nous donnons à un travail de plus en plus virtuel, abstrait, éloigné de l’autre et du monde réel… à nous demander en quoi exactement notre contribution au monde consiste. Nous avons tous besoin de sentir que nous sommes utiles à quelque chose.

 J’ai trouvé pour moi-même une position qu’à mon avis chacun cherche pour soi-même et qui réconcilie l’engagement qu’on doit avoir comme salarié, d’une part, et le regard critique qu’il n’est plus possible de ne pas avoir sur notre monde aujourd’hui, d’autre part.

 Oui, je suis un salarié impliqué, favorable au développement de l’entreprise qui bénéficie à tous. Pour autant, je me défie de la financiarisation et de la dérégulation tous azimuts. Nous sommes une majorité, toujours croissante, à penser que le développement doit désormais être conçu comme un moyen de remettre le monde à l’endroit, et soumis au double impératif de respect de la nature humaine et de notre planète.

 Enfin, plus légèrement peut-être… j’ai trouvé ou plutôt retrouvé le luxe incroyable, le privilège ultime de parler librement, qu’il me semblait avoir perdu depuis une bonne quinzaine d’années. Et la liberté de parler, franchement !? C’est tellement bon que je ça devrait être remboursé par la Sécurité sociale.

 C’est pour toutes ces bonnes raisons, dont chacune se suffirait à elle seule, que je vous propose aujourd’hui de nous rejoindre à l’UDPA-UNSA, comme simple sympathisant ou mieux encore, comme adhérent, ce qui vous permettra de bénéficier de pas mal d’avantages.

 Et si les choses se passent pour vous comme elles sont en train de se passer pour moi, cette invitation n’est rien d’autre, au fond, qu’une invitation à vous rejoindre vous-même.

 

Vos représentants

  • photo de Frédéric Dortomb

    Frédéric Dortomb

  • photo de Sophie Casabonne

    Sophie Casabonne

  • photo de François Tixier

    François Tixier

  • photo de Valérie Bouillon

    Valérie Bouillon

  • photo de Ange Yannick Kombé

    Ange Yannick Kombé

  • photo de Hubert Laurioz

    Hubert Laurioz

  • photo de Fanny Melin

    Fanny Melin

  • photo de Michael Krahl

    Michael Krahl

  • photo de Cécile Kraps

    Cécile Kraps

  • photo de Jean-Michel Lubin

    Jean-Michel Lubin

  • photo de Pierre Mondy

    Pierre Mondy

  • photo de Pierre Fournier

    Pierre Fournier