l’écho des négo – La négociation de l’accord Aidants familiaux vient de s’ouvrir.

L’UDPA demande de nouvelles avancées sociales sur ce sujet avec la mise en place d’un fond de solidarité pour le don de jours de congés, avec le constat que :

  • aujourd’hui à AXA France, un appel à don est lancé si un salarié éligible en fait la demande,
  • des jours de congés sont certainement perdus tous les ans car certains salariés n’arrivent pas à les prendre,
  • un fond permettrait de les collecter en plus des appels à dons, avec l’accord de leurs détenteurs, et de réagir rapidement, en toute situation,
  • ce fond démontrerait la volonté de mettre en place une entraide au sein du monde du travail.
L’accord Aidants AXA France qui se termine en fin d’année prévoit du conseil, des jours de congés supplémentaires, des possibilités d’adaptation des horaires et du télétravail, la gestion du dispositif de dons de jours de congés …
Ce type de fond dans d’autres entreprises: Banque Populaire, MSA, Crédit Agricole, Compass, CAPGEMINI, BNP Cardif, Picard, Thiriet, Audiens, Astrazeneca, AVIVA, Groupama, MAIF, Société Générale, PACIFICA, NEXITY … Le don jours de congés :  la loi prévoit  la possibilité de transmettre des jours de congés à un collègue dans 3 situations : un enfant de moins de 20 ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou d’un accident grave ; un proche handicapé ou en perte d’autonomie grave ; le décès d’un enfant de moins de 25 ans.

 

Pour ne pas détenir des fonds pléthoriques, un certain nombre de sociétés ont mis des plafonds de collecte, certains avec des dispositifs solidaires :

  • la Société générale prévoit, à partir d’un certain montant valorisé en Euros, de faire des dons auprès d’associations d’utilité publique, dédiées à la recherche médicale des pathologies de l’enfant,
  • BNP Paribas Securities Services prévoit aussi que les jours non pris pourraient être convertis en € et versés à une association.
Certaines sociétés ont aussi choisi d’étendre ce don de jours de congés  aux pompiers volontaires, membres de la réserve civile, victimes de violences conjugales, victimes de catastrophes naturelles, cas de force majeure (par exemple destruction de la résidence principale)…

 

 

Augmentations – CRV – PPEI 2023

L’inflation 2023 serait autour de 6 % selon l’INSEE. L’UDPA demande une ouverture en urgence de nouvelles négociations.

Voici le bilan des AI – AG et CRV – PPEI présentés en CSE central de mai 2023.

 

 

L’UDPA tire le  bilan de sa signature à l’accord 2022 sur les salaires pour des Augmentations individuelles  + Augmentations Générales  à 5 %.

Cela représente le rattrapage de l’inflation 2022, et a permis de remettre enfin en place des augmentations générales, plus que symboliques, pour tous, y compris les classes 6 et 7.

L’UDPA demande une négociation rapide d’un nouvel accord pour compenser la perte de pouvoir d’achat de 2023.

 

 

 

 

Salaires annuels théoriques 2023 :

Egalité H/F et augmentations 2023, L’UDPA constate qu’il y a toujours un différentiel d’augmentation en faveur des hommes à AXA France!

L’UDPA a de nouveau alerté la Direction, les hommes sont, en moyenne et en montant, plus augmentés que les femmes…

Le seul chiffre sur lequel les femmes sont gagnantes est le % de femmes augmentées par rapport à la population totale.

L’UDPA  peut se demander si ce chiffre est favorisé par la Direction pour permettre d’obtenir le maximum de points  sur ce critère de l’index égalité ?

La Direction répond qu’il s’agit d’un effet trompeur résultant des augmentations liées aux changements de classe… Ce qui est surprenant puisque ce phénomène se produit sur pratiquement toutes les classes et depuis plusieurs années !

 

Pour clarifier les choses, l’UDPA demande des données objectives sur les augmentations et salaires en fonction de l’âge, l’ancienneté dans le poste et le genre.

AXA Santé Collectives (ASC) constate une augmentation inquiétante de l’absentéisme et des troubles psychologiques des salariés de ses clients. 

par le biais de son observatoire de l’absentéisme, présenté dans la presse par sa directrice Diane Milleron-Deperrois,

La première cause d’arrêts serait maintenant les troubles psychologiques qui dépassent les troubles musculosquelettiques.

Pour l’UDPA, informer et conseiller nos clients, c’est bien, mais que sera-t-il fait en interne ?

A AXA France, le taux d’absentéisme a aussi connu une augmentation en passant de 3,57% à 3,93 % entre 2018 et 2022.

L’UDPA alerte la Direction d’AXA France, en se basant sur les retours des salariés et sur le constat fait par l’expert du Comité Social et Economique Central sur l’accroissement de la charge mentale, de l’intensité du travail et, plus récemment, sur le risque de cyber dépendance.

L’UDPA demande que soit menée en interne et partagée avec les partenaires sociaux une enquête équivalente. L’UDPA réclame une analyse qualitative et quantitative de la situation au plus près de la réalité de l’entreprise, comme préconisé par Diane Milleron-Deperrois.

Observatoire à lire ICI

 

Nathalie Pacitti-Diaz

Élue du CSE ASC

Le 28 avril, Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail

 

Chaque année, le 28 avril commémore la journée internationale de la sécurité et de la santé au travail. En 2023, l’accent est mis sur le droit fondamental pour les travailleurs du monde entier à pouvoir travailler dans un environnement sûr et sain.

Chaque année, dans le monde

  • Près de 2,2 millions de travailleurs meurent dans le cadre de leur travail (5 000 par jour).
  • Près de 268 millions d’accidents du travail non mortels.
  • 160 millions de nouveaux cas de maladies professionnelles : des cancers provoqués par des substances dangereuses et/ou des conditions de travail pénibles, des affections musculosquelettiques, des maladies respiratoires, etc.

En France en  2021 :

  • 604 565 accidents du travail.
  • 47 398 maladies professionnelles avec arrêt et/ou incapacité.
  • 1164 travailleurs ont perdu la vie en raison de leur activité professionnelle (accident du trajet compris).

Pour l’UNSA, c’est inacceptable !

Les travailleurs et les travailleuses doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement de travail sûr et sain.

  • L’UNSA se bat pour que ce droit fondamental devienne enfin une réalité et revendique notamment :
    Une obligation pour les employeurs de prendre en compte les risques professionnels auxquels sont exposés les sous-traitants, les intérimaires et les travailleurs détachés afin qu’ils soient mieux protégés.
    Une réelle prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans les politiques de prévention des entreprises et administrations. Mais également des risques psychosociaux par la reconnaissance, notamment, du burn-out et du bore-out comme maladies professionnelles.
  • Une meilleure protection des travailleurs exerçant un métier dit « pénible » en limitant dans la durée leur(s) exposition(s) à des risques professionnels dangereux et ce sans perte de rémunération.
  • Que la santé au travail, la qualité de vie et des conditions de travail deviennent une préoccupation majeure dans toutes les entreprises et administrations

Enquête fermeture de sites – zoom VDF

La décision serait en cours d’étude. Patrick Cohen au CSEC de février nous dit «  Quelle que soit notre décision, nous ferons en sorte qu’elle soit gérable pour ceux qui ont fait des choix de vie. […]. Nous en discuterons et nous serons très attentifs à donner des solutions aux collaborateurs qui rencontreraient des problèmes ».

L’UDPA a réalisé un rapide sondage sur le sujet auprès des salariés impactés sur VDF :

  • 81 % des répondants nous disent avoir fait un choix de vie, ce qui, pour 41 % d’entre eux, a été fait au détriment de leur carrière,
  • le transfert sur Nanterre aboutirait pour 80 % d’entre eux à un allongement du temps de trajet.

En plus de l’inquiétude de devoir subir une dégradation de leurs conditions de travail, les salariés s’interrogent sur le risque de perte de souplesse dans le télétravail.

Ils pointent l’inquiétude que les jours soient imposés pour permettre de gérer le rapatriement de toutes les équipes sur le site de Nanterre et pour tenir dans un ratio de 1 poste de travail pour 2 salariés.

L’UDPA rappelle que si ce sujet devait aboutir, il nécessitera une négociation à part entière, car le projet remet en cause plusieurs accords d’entreprise (dont le ratio de partage des postes). Nous refusons les 5 postes pour 10 salariés.

L’UDPA alerte la direction d’AXA GO sur les Risques Psycho-Sociaux

Nous avons alerté Alexander Vollert sur les Risques Psycho-Sociaux (RPS) qui menacent un grand nombre de salariés du fait de conditions de travail dégradées. Vous trouverez ici l’intégralité du courrier adressé à Alexander.

Et sa réponse.

Nous prenons note de cette réponse, qui malheureusement montre que notre alerte sur des pratiques déviantes et inacceptables de certains intervenants de la RH et du management n’a pas été comprise, ou n’a pas été considérée… Devant la gravité des situations rencontrées, vous pouvez compter sur vos élus de l’UDPA pour poursuivre cette escalade auprès de nos directions.

Négociation accord handicap RSG

Ne pas signer un accord Handicap est une décision difficile, mais l’UDPA refuse un accord minimaliste alors que le groupe a les moyens financiers et humains de proposer mieux.

Pour l’UDPA, la centralisation de cet accord  :

  • Va s’imposer à toutes les entités, sans possibilité de déclinaison locale.
    • cela risque d’écraser des dispositifs existants parfois plus favorables (budgets ESAT, aides pour les accompagnants de personnes en situation de handicap…)
    • et prive les entités du pouvoir de négocier au plus près de leurs intérêts et spécificités,
  • Rend le rôle de référent comme la gouvernance de cet accord obscur, sans définition précise, sans aucun indicateur de suivi.

La gouvernance est confiée à la mission inclusion d’AXA France et l’UDPA ne comprend pas la tutelle qui sera exercée sur les autres entités.

Pour l’UDPA,  il était essentiel de positionner la médecine du travail au cœur du dispositif – car la mission inclusion devient le seul décisionnaire.

Cet accord manque d’ambition contrairement à la communication qui en a été faite.

Pour l’UDPA, cet accord RSG, comparé ne serait-ce qu’à l’accord AXA France, est moins- disant en proportion

 

Trop de questions que la Direction a laissées sans réponse :

  • Comment assurer une dynamique de recrutement ou de maintien dans l’emploi dans les sociétés AXA sans engagement quantitatif pour chacune d’elles ?
  • Quelle autonomie réelle de décision pour les référents dans les entités sans pouvoir d’engagement budgétaire ?
  • Quelle est la place de la médecine du travail comme partenaire des décisions? Son rôle n’est pas clairement défini dans l’accord alors que pour l’UDPA, elle est un acteur majeur.
  • Quels sont les engagements de parcours de formation des personnes en situation de handicap ? Axa pourrait innover en proposant de les préparer à intégrer un cursus en alternance ou une académie plutôt que rechercher les profils BAC + 5 que tout le marché se dispute.

Pour l’UDPA, il y a aussi 2 sujets périphériques à cet accord qui doivent être pris en compte :

  • L’UDPA a revendiqué un budget et un process pour permettre une réelle prévention de la santé des salariés (équipement ou aménagement de poste ou d’organisation…).
  • Quelle est de la prise en compte par AXA des maladies invalidantes sans reconnaissance d’une situation de  handicap?