L’UDPA en direct du Comité Social et Économique Social Central AXA France qui se tient en ce moment les 8 et 9 décembre 2021

 

Voici un extrait de nos préalables à la séance :

  • L’UDPA est stupéfaite par le déploiement à marche forcée du Smart Working, Le sondage Pulse en cours prévoit une question non optionnelle sur le Smart Working formulée de manière à orienter les réponses des salariés sur un ressenti positif, et bien avant que le déploiement effectif du Smart Working pour tous. Les enseignements que la Direction pourra tirer de cette question seront biaisés. Par conséquent, si la Direction se veut loyale, les résultats de l’enquête ne devraient pas contenir d’interprétation sur cette question.

 

  • L’UDPA constate qu’un nombre croissant de salariés se voient confier des habilitations ou pouvoirs engagements en hausse. La Direction impose ces niveaux rehaussés sous le prétexte de confier plus d’autonomie et de responsabilités, mais cela induit des modifications profondes de compétences. Par conséquent, l’UDPA revendique la révision des classifications pour tous les salariés qui se sont vus octroyés des habilitations ou engagements en hausse.

 

  • L’UDPA constate que le dialogue social AXA ne respecte que peu les prérogatives des instances. Tandis que la Direction se prévaut d’un dialogue social riche, force est de constater que, désormais, l’information des organisations syndicales est réalisée au même moment que l’ensemble des salariés. Par exemple, les récentes annonces de Patrick Cohen concernant la modification des grilles d’appréciation des objectifs auraient dû faire l’objet d’une information ou même d’une consultation du Comité Social et Économique d’AXA France. De même pour les informations apprises par voie de presse sur le programme de rachat d’actions.

 

  • La Direction d’Axa France propose un 3eme jour de télétravail du fait du contexte sanitaire et l’UDPA approuve la mesure. Par contre, pour les salariés badgeants, malgré les grands discours de la direction concernant la confiance et l’autonomie donnée aux salariés, cette même Direction refuse de leur permettre de continuer à badger en télétravail, bien que la solution technique le permette. Pour l’UDPA, il s’agit d’une discrimination des salariés badgeant qui n’est pas de nature à encourager la loyauté tant recherchée !

Fermeture partielle du site Opéra Victoire, une économie proche de 5 millions d’euros par an

320 salariés du site Opéra-Victoire déménageront sur des plateaux aux Terrasses 2, 3, 5, 8 et 9 majoritairement aménagés en Smart Working, au plus tard en juillet 2022 tandis que 171 personnes resteront sur le site Opéra réaménagé

La salariés déplacés sont issus des Directions suivantes

  • AXA IARD et Partenariats : 148
  • AXA Santé et Collectives : 146
  • AXA Épargne Retraite et Prévoyance Individuelle : 25
  • DRH : 1 (T3 1er étage SSTA implantation spécifique)
  • Déménagement de 16 personnes du site Opéra-Victoire sur la Terrasse 8 dans un espace Belorgey en implantation classique courant T2 2022
  • AXA Épargne Retraite et Prévoyance Individuelle : 16

Gestion de l’occupation d’espace sur les plateaux, l’agilité dans une main de fer

Un pilote a été réalisé sur les Terrasses de Nanterre pour choisir une solution de gestion de l’occupation des positions de travail et des salles de réunion. Pour venir au bureau, il faudra réserver une place la veille mais sans être certain d’en avoir une. C’est la Qualité de Vie au Travail selon la Direction d’AXA France! Le déploiement de la solution devrait avoir lieu au second semestre.

La solution retenue pour gérer les places assises comporte les fonctionnalités suivantes :

  • Agenda Partagé
  • Capteurs de présence
  • Afficheur d’occupation d’espace indiquant les places disponibles suivantes :
    • Positions de travail
    • Bulles
    • Salles de réunion

Chaque salarié devra utiliser l’outil et suivre le processus suivant :

  1. Avant la venue sur site, déclarer sa venue sur Pléiades et l’agenda partagé (5 motifs : venue sur site, travail à distance, déplacement, formation, absence).
  2. Lors de son arrivée sur site :

Trouver et occuper un emplacement de travail

  • Connaître en temps réel la disponibilité des espaces grâce à un écran signalétique.
  • Connaître les prochaines réservations pour chaque salle de réunion, (durée et personne qui a réservé).

Les capteurs de présence mesure installés sous les bureaux et au plafond des espaces de réunion permettent d’identifier et mesurer les éléments suivants :

  • la présence pour les positions de travail et les bulles.
  • la présence et le nombre de personnes pour les salles de réunion.
  • l’inoccupation d’un poste de travail pendant 2 heures consécutives.

Résultat du sondage UDPA sur les garanties Santé / prévoyance

Une bonne appréciation mais des garanties trop peu connues

L’UDPA vous a demandé en septembre votre ressenti sur les garanties du contrat Santé / prévoyance obligatoire des salariés d’AXA.

 

Ce qui ressort des verbatims:

  • Les garanties ne sont pas assez connues, nombreux sont ceux d’entre vous qui s’interrogent de savoir où les consulter, et c’est particulièrement marquant s’agissant du contrat prévoyance.
  • Forte demande sur la prise en charge des « médecines douces » (ostéopathie, podologie, sophrologie…) pour encore plus de choix et de nombre séances.
  • Forte demande aussi sur l’augmentation des prises en charge dentaire et optique, prise en charge de l’endodontie avec extension des réseaux permettant d’être mieux remboursé en ayant plus de choix.

 

34 % des répondants a eu recours à la téléconsultation, avec une bonne appréciation globale, mais demandent  à connaitre les possibilités et limites de la consultation.

Le service Angel semble peu connu et difficilement distingué du site « bonjour docteur ». 12% des répondants y ont eu recours. Un point d’attention sur le fait que certains d’entre vous seraient restés sans réponse.

 

 

Lors de la prochaine commission Santé, l’UDPA portera vos revendications :

En complément des décisions gouvernementales récentes sur la gratuité de la contraception pour les femmes de moins de 25 ans, l’UDPA demandera l’étude par AXA de l’amélioration de la prise en charge pour toutes les femmes, au-delà de la limite de 50 € prévue actuellement par le contrat.

L’UDPA demandera qu’une étude soit réalisée sur l’ajout de nouvelles disciplines de médecines douces et sur la possibilité d’augmenter les plafonds.

L’UDPA revendique la pérennisation de la prise en charge d’un forfait consultation de psychologues (dans la lignée des déclarations gouvernementales sur la santé mentale).

L’UDPA revendiquera une amélioration de l’accès et de la clarté de la documentation sur ONE.

 

 

Rappel sur les médecines douces : Acupuncteur, chiropracteur, diététicien, naturopathe, podologue, homéopathe, sophrologue, ostéopathe, dans la limite de 3 séances et 4% du PMSS. Pour bénéficier de la prestation, l’original de la facture acquittée ou une pièce numérisée, avec le n° ADELI, RPPS ou le n° FINESS du praticien sera demandé. Pour connaitre les garanties du contrat santé, nous avons compté pas moins de 6 actions :

1 – Lancer  ONE, 2 – Atteindre mon espace RH,  3 – Saisir « garanties santé » dans la barre de recherche  4 – Valider,   5 – Choisir la ligne « Quelles sont les garanties et informations clés du contrat Frais de Santé Obligatoire ? », 6 – Clic sur « Le tableau de garanties 2020 » pour afficher les garanties …

Le bon de financement syndical, Mais pour quoi faire ?

Le Bon de Financement Syndical (BFS), plus connu  sous le nom de « chèque syndical » met les salariés au cœur du dispositif de financement syndical. Chaque année, la direction adresse à l’ensemble des salariés un bon de financement (cette année d’un montant de 54,61€).

Il appartient aux salariés de remettre, s’ils le souhaitent, le bon à l’organisation syndicale de leur choix qui pourra ensuite le monétiser pour financer son activité. C’est bien entendu un budget spécifique, qui n’impute pas les moyens de l’entreprise tant sur l’activité opérationnelle que sur les frais généraux (y compris vos salaires !).

L’UDPA, contrairement aux autres organisations syndicales n’est soutenue financièrement par aucune confédération ou fédération : notre organisation est totalement autonome puisque syndicat d’entreprise avec pour  revers de ne devoir son financement que par ses propres moyens : adhésions et bons de financement – nous sommes loin de l’opulence de certains !

Vous appréciez l’indépendance de ton de nos publications ? Vous appréciez nos actions visant à défendre votre emploi, vos conditions de travail et votre pouvoir d’achat ?

Donnez-nous les moyens de continuer à bien vous défendre en prévoyant de prendre les 5 minutes nécessaires à mettre votre bon de financement syndical sous enveloppe à l’ordre de l’UDPA, déposez le dans la boite aux lettres de l’UDPA ou donnez le à votre délégué(e) UDPA préféré(e).

L’UDPA souhaite être le porte-voix de tous les salariés qui se sentent laissés pour compte, enfermés dans un système où l’on n’aperçoit plus d’évolution, d’avancement, de reconnaissance.

Or aujourd’hui, pour donner un nouvel élan à la productivité, et éviter que celle entretenue pendant le télétravail contraint ne baisse, AXA France ne manque pas  d’imagination.

Cette imagination débordante, à défaut de la revalorisation des salaires, allie le professionnel et le non-professionnel, dans un mélange des genres qui joue sur la corde sensible des salariés en touchant l’affectif *.

L’UDPA regrette la porosité entre le monde associatif, bénévole,  professionnel et la pression qui pourrait être ressentie à devoir adhérer à un monde associatif orienté.

Le choix d’adhérer ou non est un choix qui doit rester individuel et privé.

Cela devient aujourd’hui du collectif obligatoire qui permet à l’entreprise de voir son image renforcée.

 

Anne-Charlotte Laumonier-Blouët

Élue du CSE APIE

 

* comme exemple le challenge solidaire du service DSC Auto Matériel et Recours alliant ses résultats, comme le volume des encaissements, la mesure de la satisfaction au versement d’environ 0,0001 % du montant des encaissements  d’AXA France à une association caritative.

Forfait Mobilité Durable

L’UDPA en juillet 2021 vous présentait le « Forfait Mobilités Durables » mis en place par Accord Collectif. Ce dernier prendra effet le 1er janvier 2022.

La Direction lancera prochainement une communication pour inviter les salariés qui souhaitent entrer dans ce dispositif à y adhérer.

Dès aujourd’hui, nous attirons l’attention des salariés intéressés à surveiller la date de souscription qui va débuter le 15 novembre 2021, pour une période de 3 semaines.

Passé ce délai, il ne sera plus possible d’adhérer.

L’adhésion à ce dispositif vaut pour toute l’année 2022 et aucune inscription en cours ne sera possible.

Attention, si vous bénéficiez d’une prise en charge des frais de transport différente de celle prévue par la loi (anciens groupes fermés), si vous abandonnez cette prise en charge pour le Forfait Mobilité Durable, vous ne pourrez plus y revenir.

Pulse, L’UDPA constate des dérives

L’UDPA demande à la Direction de rappeler aux lignes hiérarchiques le respect de l’esprit des enquêtes PULSE. Ces enquêtes visent à recueillir l’avis librement donné par les salariés.

L’UDPA a été alertée sur des dérives de certaines lignes hiérarchiques qui exercent des pressions sur leurs équipes pour participer à l’enquête PULSE.

Ces lignes hiérarchiques, de plus, rappelleraient à leurs équipes la nécessité de mettre une notation positionnée sur les deux niveaux les plus élevés de l’échelle.

Après la publication de la dernière enquête PULSE, l’UDPA avait également constaté que des lignes hiérarchiques étaient parties à la recherche, et même à la chasse, des salariés détracteurs réels ou supposés.

Résultat du sondage UDPA sur la pratique du télétravail

3 jours de télétravail par semaine plébiscités

Le télétravail faisant partie maintenant de nos vies, l’UDPA vous a interrogé en septembre – octobre 2021 sur votre ressenti et vos souhaits pour les mois et années à venir.

A la question « quelle est la dose de télétravail optimum » dans le cadre du smart-working, on constate une demande forte (en particulier en Ile de France) pour une possibilité de 3 jours de télétravail par semaine (pratiquement 60 % des répondants franciliens et 40% des provinciaux). La pratique du télétravail semble maintenant bien ancrée et seule une très petite minorité des répondants souhaite travailler à 100 % sur site.

sondage teletravail - nombre de jours

Au niveau des conditions de travail, les répondants ont globalement réussis à s’organiser en télétravail, mais une demande récurrente concerne le double écran au domicile.

Un point d’attention pour presque 10 % des répondants concerne l’espace de travail.

sondage teletravail conditions de travail

 

Sur le point des situations de travail, les répondants estiment que le télétravail leur permet une meilleure organisation personnelle, une meilleure gestion de la pression, mais pensent que cela impacte les relations interpersonnelles, l’évolution professionnelle et la formation.

Le ressenti vis-à-vis du management en situation de télétravail est positif, mais il convient de s’interroger sur les raisons pour lesquelles environ 10 % de personnes qui ont un vécu négatif. Les objectifs semblent connus et une majorité des répondants estime qu’ils ne sont pas impactés par le télétravail. Il faut la aussi s’interroger sur le quart des personnes qui pensent que le télétravail à un impact sur leurs objectifs (qui peut être positif ou négatif, le questionnaire ne le demandant pas).

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  Ce qui ressort des verbatims:

  • Une demande de souplesse « au choix du salarié en accord avec le manager», «Une formule plus flexible (par mois et non par semaine)», «3 jours avec possibilité de gérer son planning», «une moyenne hebdo de jours à lisser sur l’année et à individualiser en fonction des profils», «Je trouve ridicule l’obligation du mardi et jeudi», «avoir plus de télétravail et mieux organiser son agenda pas de jours fixes forcement mais avoir plus souplesse, il y a des semaines ou on peut télétravail et d’autres être sur site».
  • Une demande d’équipement comme au bureau, en particulier le double écran «J’aimerai avoir un 2ème écran comme au bureau», «avoir 2 écrans comme au bureau semble une évidence en gestion sans papier ! », mais certains soulèvent le problème de l’espace de travail «Le problème sont les appartements trop petits pour aménager l’espace optimum avec 2 écrans et un siège ergonomique et pas de bureau.», «Sur le matériel, il est vraiment dommage de ne pas pouvoir bénéficier d’un casque sans fil (possibilité de rester moins statique alors que le temps passé en conférence augmente drastiquement en distanciel)».
  • Une demande d’une meilleure indemnisation du télétravailleur « Les 20 € sont clairement insuffisants surtout l’hiver où on voit clairement l’augmentation des dépenses d’électricité, sans oublier l’eau, la nourriture etc.», «à domicile coute bcp plus cher que les 20 € (électricités, chauffage, repas) donc génère une perte importantes du pouvoir d’achat. Le télétravail est payé par les salariés.».
  • Un point d’attention sur la charge de travail « Charge de travail de plus en plus lourde avec pression des délais», «avec les collègues sommes connectés souvent 2 heures en plus par jour que la normale» avec le cas particulier des managers de proximité qui sont déjà surchargés et qui ont besoin de temps pour bien suivre leurs équipes «Je suis pour le télétravail en tant que manager mais pour bien accompagner, il faut du temps de qualité disponible… ».
Pour l’UDPA, un équilibre entre le nombre de jour sur site / à distance est nécessaire, 3 jours de télétravail par semaine nous parait être un maximum et nous nous en expliquons.

Le télétravail, dans la législation actuelle, est réglé par des accords d’entreprise ou de branche, il n’existe pas de textes contraignants et chaque entreprise pourrait avoir sa « version » du télétravail.

En situation de  télétravail, le télétravailleur échappe aux organes de contrôle de l’inspection du travail, qui intervient sur la durée du travail et le droit au repos, l’organisation et les équipements de travail…

Le recours aux instances représentatives du personnel devient aussi plus complexe à mettre en œuvre pour le salarié et les droits individuels et collectifs en sortent amoindris.

Sur la durée, cette situation peut devenir problématique avec une invisibilisation des risques et des conditions de travail.

On peut aussi se poser la question du devenir du lien de subordination qui est le critère déterminant du statut de salarié, quand  on parle d’autonomie, d’augmentation du « selfcare » à tout niveau (RH, assistance IT …),  d’objectifs libellés en terme de résultats.

Quel avenir pour les métiers à 100 % télétravaillables ?

 

Revalorisation salariale pour cause d’inflation ?

Les beaux discours coûtent moins chers que les actes

L’UDPA revendique la mise en place d’un mécanisme d’ajustement en cas de dérapage de l’inflation, alors que le calendrier des négociations place la négociation salaire un an avant le versement effectif des augmentations et avant la connaissance des résultats de l’entreprise.

Lors du Comité Social Économique Central d’octobre, l’UDPA a demandé à la Direction, au moyen d’une déclaration en préalable de la séance, de mettre en œuvre ses discours de reconnaissance et d’octroyer la constitution d’une nouvelle enveloppe d’augmentation sur l’exercice 2021.

Rappelons-nous, il y a quelques années chez AXA France, deux campagnes d’augmentations individuelles se déroulaient, l’une en janvier, l’autre en juillet.

Pour tenir compte du bond de l’inflation constatée au cours des derniers mois, l’UDPA a demandé qu’une enveloppe ajustée à la réalité que vit chaque salarié, soit constituée pour une nouvelle vague d’augmentation distribuables en janvier 2022.

La demande était réaliste et responsable :

  • Réaliste car le budget d’augmentation en 2021 a été de 1,1% alors que l’inflation, selon l’INSEE, sera proche de 2% au cours de la même période.
  • Responsable car AXA France va réaliser une excellente année 2021, comme l’ont démontré les résultats intermédiaires.

 

Sans même réfléchir à la demande , la Direction a dit « NON »!

Et les organisations signataires de l’accord initial, dont l’UDPA ne fait pas partie, ont confirmé « leur  fierté » d’avoir signé un tel accord !