Pour l’UDPA, un équilibre entre le nombre de jour sur site / à distance est nécessaire, 3 jours de télétravail par semaine nous parait être un maximum et nous nous en expliquons.
Le télétravail, dans la législation actuelle, est réglé par des accords d’entreprise ou de branche, il n’existe pas de textes contraignants et chaque entreprise pourrait avoir sa « version » du télétravail.
En situation de télétravail, le télétravailleur échappe aux organes de contrôle de l’inspection du travail, qui intervient sur la durée du travail et le droit au repos, l’organisation et les équipements de travail…
Le recours aux instances représentatives du personnel devient aussi plus complexe à mettre en œuvre pour le salarié et les droits individuels et collectifs en sortent amoindris.
Sur la durée, cette situation peut devenir problématique avec une invisibilisation des risques et des conditions de travail.
On peut aussi se poser la question du devenir du lien de subordination qui est le critère déterminant du statut de salarié, quand on parle d’autonomie, d’augmentation du « selfcare » à tout niveau (RH, assistance IT …), d’objectifs libellés en terme de résultats.
Quel avenir pour les métiers à 100 % télétravaillables ? |