Résultat du sondage UDPA sur la pratique du télétravail

3 jours de télétravail par semaine plébiscités

Le télétravail faisant partie maintenant de nos vies, l’UDPA vous a interrogé en septembre – octobre 2021 sur votre ressenti et vos souhaits pour les mois et années à venir.

A la question « quelle est la dose de télétravail optimum » dans le cadre du smart-working, on constate une demande forte (en particulier en Ile de France) pour une possibilité de 3 jours de télétravail par semaine (pratiquement 60 % des répondants franciliens et 40% des provinciaux). La pratique du télétravail semble maintenant bien ancrée et seule une très petite minorité des répondants souhaite travailler à 100 % sur site.

sondage teletravail - nombre de jours

Au niveau des conditions de travail, les répondants ont globalement réussis à s’organiser en télétravail, mais une demande récurrente concerne le double écran au domicile.

Un point d’attention pour presque 10 % des répondants concerne l’espace de travail.

sondage teletravail conditions de travail

 

Sur le point des situations de travail, les répondants estiment que le télétravail leur permet une meilleure organisation personnelle, une meilleure gestion de la pression, mais pensent que cela impacte les relations interpersonnelles, l’évolution professionnelle et la formation.

Le ressenti vis-à-vis du management en situation de télétravail est positif, mais il convient de s’interroger sur les raisons pour lesquelles environ 10 % de personnes qui ont un vécu négatif. Les objectifs semblent connus et une majorité des répondants estime qu’ils ne sont pas impactés par le télétravail. Il faut la aussi s’interroger sur le quart des personnes qui pensent que le télétravail à un impact sur leurs objectifs (qui peut être positif ou négatif, le questionnaire ne le demandant pas).

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  Ce qui ressort des verbatims:

  • Une demande de souplesse « au choix du salarié en accord avec le manager», «Une formule plus flexible (par mois et non par semaine)», «3 jours avec possibilité de gérer son planning», «une moyenne hebdo de jours à lisser sur l’année et à individualiser en fonction des profils», «Je trouve ridicule l’obligation du mardi et jeudi», «avoir plus de télétravail et mieux organiser son agenda pas de jours fixes forcement mais avoir plus souplesse, il y a des semaines ou on peut télétravail et d’autres être sur site».
  • Une demande d’équipement comme au bureau, en particulier le double écran «J’aimerai avoir un 2ème écran comme au bureau», «avoir 2 écrans comme au bureau semble une évidence en gestion sans papier ! », mais certains soulèvent le problème de l’espace de travail «Le problème sont les appartements trop petits pour aménager l’espace optimum avec 2 écrans et un siège ergonomique et pas de bureau.», «Sur le matériel, il est vraiment dommage de ne pas pouvoir bénéficier d’un casque sans fil (possibilité de rester moins statique alors que le temps passé en conférence augmente drastiquement en distanciel)».
  • Une demande d’une meilleure indemnisation du télétravailleur « Les 20 € sont clairement insuffisants surtout l’hiver où on voit clairement l’augmentation des dépenses d’électricité, sans oublier l’eau, la nourriture etc.», «à domicile coute bcp plus cher que les 20 € (électricités, chauffage, repas) donc génère une perte importantes du pouvoir d’achat. Le télétravail est payé par les salariés.».
  • Un point d’attention sur la charge de travail « Charge de travail de plus en plus lourde avec pression des délais», «avec les collègues sommes connectés souvent 2 heures en plus par jour que la normale» avec le cas particulier des managers de proximité qui sont déjà surchargés et qui ont besoin de temps pour bien suivre leurs équipes «Je suis pour le télétravail en tant que manager mais pour bien accompagner, il faut du temps de qualité disponible… ».
Pour l’UDPA, un équilibre entre le nombre de jour sur site / à distance est nécessaire, 3 jours de télétravail par semaine nous parait être un maximum et nous nous en expliquons.

Le télétravail, dans la législation actuelle, est réglé par des accords d’entreprise ou de branche, il n’existe pas de textes contraignants et chaque entreprise pourrait avoir sa « version » du télétravail.

En situation de  télétravail, le télétravailleur échappe aux organes de contrôle de l’inspection du travail, qui intervient sur la durée du travail et le droit au repos, l’organisation et les équipements de travail…

Le recours aux instances représentatives du personnel devient aussi plus complexe à mettre en œuvre pour le salarié et les droits individuels et collectifs en sortent amoindris.

Sur la durée, cette situation peut devenir problématique avec une invisibilisation des risques et des conditions de travail.

On peut aussi se poser la question du devenir du lien de subordination qui est le critère déterminant du statut de salarié, quand  on parle d’autonomie, d’augmentation du « selfcare » à tout niveau (RH, assistance IT …),  d’objectifs libellés en terme de résultats.

Quel avenir pour les métiers à 100 % télétravaillables ?

 

Vos représentants

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    Sylvie PEDRONI

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    Christophe Rada

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    UDPA AXA Banque