L’UDPA plébiscite le télétravail depuis des années en exigeant une souplesse d’organisation pour chacun

une confiance de l’entreprise envers les « badgeants » et une équité de traitements, entre autres pour la participation aux repas entre ceux qui ont un restaurant d’entreprise et ceux qui n’en ont pas et bénéficient de tickets restaurant.

Le nouvel avenant est une victoire, le résultat de la persévérance des élus UDPA.

L’UDPA est convaincue que le télétravail est une organisation pertinente pour les salariés et gagnante financièrement pour AXA, cet équilibre doit perdurer !

La forte attente des salariés traduite dans PULSE, ne doit pas autoriser à insuffler, sous l’égide de la responsabilité et de l’autonomie, un vent de culture entrepreneuriale ! Les salariés ne sont pas des prestataires contraints à des objectifs de résultats, sans qu’aucun moyen ne leur soit alloué.

L’objectif du MEDEF, dont AXA est membre actif, est d’ériger une entreprise  «  hors murs » composée d’un vivier d’auto-entrepreneurs, seulement assujettis à une obligation de résultats.

Le télétravail ne doit pas devenir la pierre angulaire d’une nouvelle culture à instiller.

Même en télétravail l’employeur reste responsable de la santé et de la sécurité mentale de ses salariés et se doit d’offrir des conditions de travail acceptables sans aucun coût supplémentaire pour le salarié.

L’UDPA rappelle sa conception d’une organisation de travail où chacun peut s’approprier son bien-être et son organisation de travail au service du collectif, dans un contexte de respect et de confiance.

L’UDPA y veillera !

Michel Colin

Elu du CSE APIE

 

Notre article sur les plantes vivantes sur les espaces en smart working vous a fait réagir

Vous vous êtes étonné d’avoir à suivre une formation sur le climat imposée par AXA, et en parallèle, de voir l’entreprise mettre des plantes artificielles dans ses locaux

C’est vrai, que pour l’UDPA , il y a une contradiction entre les paroles et les actes.

Paroles pour affirmer l’engagement RSE  et l’importance de la santé des salariés pour AXA (paroles que nous ne mettons pas en doute), mais actes qui se basent sur un pur calcul économique de l’autre.

Ainsi dans une démarche responsable, bénéfique tant pour la qualité de l’air que pour la santé des travailleurs, l’UDPA insiste auprès d’AXA France pour qu’elle reconsidère l’installation de plantes « vivantes » sur les plateaux.

Réorganisation, Un énième projet à AXA France

Pour tenter d’améliorer les conditions de travail des salariés de la DTDTD (ex DSI, future DTD), un nouveau projet d’organisation vient de voir le jour qui va impacter salariés et clients. Pourquoi tant de modifications d’organisation et pour quel résultat ?

 

Ce projet d’organisation devrait permettre à la DTDTD d’accélérer l’adoption des nouvelles technologies au service des clients, des distributeurs et des salariés.

L’UDPA remarque qu’un précèdent projet  avait été présenté devant notre CSE il y un an et demi. Un autre projet d’ajustement d’organigramme nous avait également été présenté il y a six mois

Pour l’UDPA, ces différents projets aboutissent à battre et rebattre les cartes pour les salariés de la DTDTD, même si la direction garantit l’absence d’impacts sur leurs activités. Cette situation aboutit à d’incessants changements de rattachement et de fait, d’environnement. Des modifications qui impliquent d’incessante réadaptations à de nouvelles hiérarchies et à de nouveaux regroupements physiques.

De plus, la direction ne fournit jamais de bilan chiffré sur l’impact réel des précédentes réorganisations.

L’UDPA s’interroge sur l’intensification annoncée de la transformation. Va-t-elle mettre encore plus de pression sur les équipes ?

Pourtant, le dernier Pulse met en évidence pour cette direction des résultats préoccupants.

Ainsi, seulement 30 % des répondants de la DSI considèrent que la direction est simple : il s’agit du plus mauvais résultat sur cet item pour les Fonctions Centrales. C’est aussi le plus mauvais résultat au niveau de l’engagement (ENPS, 31 % qui se sentent engagés).

Pour le bien être, c’est le deuxième plus mauvais résultat des Fonctions Centrales : 66 % se sentent bien.

L’UDPA questionne l’Entreprise, en quoi cette réorganisation apportera-t-elle une amélioration pour les personnes qui vont la vivre ? Comment va-t-on remonter l’ENPS de cette direction ?

SPECIAL NEGOCIATION TELETRAVAIL à AXA FRANCE

L’UDPA a fait entendre ses revendications pour un 3°jour de télétravail, la remise de tickets restaurant et la possibilité de badgeage

La 3ème journée de télétravail : L’UDPA avait fait le constat en venant à votre rencontre qu’une 3ème journée de télétravail était plébiscitée par une très grande majorité d’entre vous :

La direction accepte cette demande.

La possibilité de badger : L’UDPA a demandé à la direction d’acter la confiance qu’elle dit vouloir mettre en place dans l’entreprise, en donnant la possibilité aux salariés de badger pendant leurs jours de télétravail : La direction accepte cette demande.
Les titres restaurant pour chaque journée télétravaillée à compter du 1er juin, à hauteur de 60 % dans la limite de 9 € soit 5,40 €.
Indemnité forfaitaire de télétravail :

La direction refuse pour le moment de revoir à la hausse le montant mensuel de restera à 20 € .

 

Bien que la dernière mesure soit décevante, surtout dans cette période d’inflation galopante et de la hausse des prix de l’énergie auxquelles le salarié télétravailleur est confronté, l’UDPA qui se fait l’écho des salariés, considère  néanmoins que les 3 premières mesures précitées sont une réelle avancée.

De ce fait, l’UDPA est signataire de ce nouvel avenant à l’accord de télétravail. qui portera sur la période d’avril 2022 à décembre 2023.

 

Toute l’équipe de l’UDPA reste à votre entière écoute pour toute question.

Sur un dossier non abouti, la direction d’AXA France demande encore au CSEC de rendre un avis ! Pour exemple, le nouveau site d’Angers.

L’UDPA a démontré les incohérences et a refusé de rendre un avis sur le dossier présenté au CSEC du 9 février.

 

Voici un échantillon des questions de l’UDPA restées sans réponse avant même d’évoquer l’aménagement intérieur :

  • Date de mise hors d’eau/hors d’air inconnue à ce jour.
  • Mise en place de détecteurs de CO2 toujours à l’étude.
  • Pas de vision claire du nombre de places, de la localisation exacte des parkings, de leur accès.
  • Pas d’enquête réalisée auprès des salariés sur l’allongement ou non de leur trajet, sur le changement éventuel de leur mode de locomotion.
  • Nombre de salariés en télétravail aujourd’hui à Angers non communiqué.

Sur l’aménagement lui-même, il reste toujours des questions :

  • Comment vont être installés les services ? Pas de plans définitifs fournis au CSEC, « juste des plans illustratifs ».

Pas d’information sur l’agenda partagé (en test).

L’UDPA rappelle qu’instruire un dossier d’aménagement implique que les bâtis aient été réceptionnés et soient conformes à l’usage présenté aux instances. L’UDPA constate une confusion entretenue sur les normes techniques annoncées : HQE – RT 2020, puis 2014 et au final RT 2012.

L’UDPA s’interroge sur le fait que certaines Organisations Syndicales aient réussi malgré tout à rendre un avis, tout en dénonçant l’incomplétude du dossier !

RSE et GPEC : Comment intégrer les enjeux de la RSE dans la GPEC ?

L’un des axes du plan  Driving Progress d’AXA France est d’«Affirmer notre engagement sociétal ».

Comment cet engagement peut-il se traduire au niveau de la GPEC ?

Pour qu’AXA soit vraiment l’employeur de référence, l’UDPA revendique de :

  • Rétablir le suivi individualisé du salarié sur les sujets de la formation et de la mobilité, le manager n’étant pas un interlocuteur spécialisé et ne disposant pas du temps requis, et les plateformes type LinkedIn n’offrant pas le niveau attendu d’accompagnement.
  • Entraîner et susciter l’engagement des salariés, notamment par une plus grande association aux décisions et aux résultats.
  • Remettre la santé et le bien-être comme priorité à la médecine du travail et à la cellule d’assistance sociale, en étendant le rôle imparti à ces professionnels pour déterminer la politique complète de santé et bien-être avec l’appui des ressources humaines.

l’écho des Négos – GPEC , présentation de l’OEMA

Lors de la 2nde séance de négociation, l’observatoire des métiers de l’assurance (OEMA) a présenté une étude prospective sur l’évolution des métiers de l’assurance.

L’UDPA vous en propose une synthèse.

Ces dernières années, les marchés ont basculé en devenant plus transparents et plus fluides. En clair, avec le développement de l’internet, les assureurs ont aujourd’hui face à eux des clients plus informés et qui ont comparé les différentes offres et ont une idée très précise de ce qu’ils veulent.

Depuis plusieurs années, le monde de l’assurance s’est standardisé, rationnalisé, simplifié pour réaliser des gains de productivité qui ont été réinvestis dans la relation client. Les offres devenant standardisées, comment dans ce cadre, rester attractif et se démarquer ?

Se démarquer est un challenge, car le monde de l’assurance n’innove pas.

Pour l’OEMA, la révolution en cours ne serait pas digitale, mais servicielle.

Les assureurs doivent maintenant se concentrer sur le Comment plutôt que sur le Quoi.

C’est-à-dire Comment les assurés consomment-ils les contrats ?

Les assurés sont en recherche d’un package totalement personnalisé.

Quels impacts sur les métiers ?

  • Nécessité de compétences transversales : relationnelles, pédagogiques, cognitives, adaptatives et de plus faire montre d’empathie et d’intelligence émotionnelle.
  • Besoin d’un développement accru et de maîtrise de la technique assurancielle et de polyvalence,
  • Et demain, contrairement aux projections liées à la digitalisation envisageant de gros moyens, le besoin de nouvelles compétences expertes sera, au final assez limité.

Comme le rôle du salarié, la fonction du manager est aussi en évolution : moins de contrôle et plus de facilitation.

Pour l’UDPA, cette présentation de l’OEMA correspond à notre vision de remettre au centre de la stratégie les compétences et le bon sens du salarié, en lui octroyant tous les moyens et engagements suffisants pour aboutir à la satisfaction client. C’est redonner du sens à sa raison de venir travailler chaque matin.

l’écho des Négos

GPEC, les attentes de l’UDPA

Après une 2ème session de négociation, l’UDPA n’a toujours pas la feuille de route de la Direction.

L’UDPA demande à la direction d’aborder notamment :

L’écho des négos : qu’est-ce que la GPEC ?

La négociation de la GPEC AXA France, socle de l’avenir des métiers et des sites

GPEC : Ce sigle signifie  « Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences». Une négociation sur ce thème doit être obligatoirement engagée au moins tous les 3 ans.

Pour l’UDPA, c’est l’outil essentiel qui doit permettre aux salariés de se projeter pour les 3 ans à venir dans l’emploi, mais aussi de leur bassin d’emploi !

La négociation de l’accord est en cours et devrait s’achever en avril.

C’est pour la Direction le moment de définir les moyens qu’AXA France souhaite mettre en œuvre pour adapter les effectifs, les emplois et les compétences à sa stratégie en tenant compte de l’environnement externe (marché, concurrence, évolutions technologiques, RSE, …).

La GPEC doit permettre de déterminer à moyen terme les évolutions en termes d’emplois et les compétences requises, en cartographiant les emplois et les compétences nécessaires aujourd’hui et demain.

Elle identifie les écarts entre l’existant et les besoins, ce qui permet de déterminer le plan d’action à mettre en place au niveau de chaque direction, comme par exemple les actions de formations à suivre, les mobilités internes et les recrutements externes.