Que propose la Direction d’AXA pour aider les salariés à supporter les effets de l’inflation et du prix de l’énergie ?

L’UDPA constate avec stupeur que certains salariés connaissent déjà des difficultés : avances sur salaire, prêts à la consommation ou saisies sur salaire sont en augmentation !

Des situations précaires qui ne peuvent que s’accentuer à la rentrée.

En parallèle, la charge financière supportée par les télétravailleurs va s’accroître. Quelle solution pour eux ? Revenir plus souvent sur site et limiter les jours de télétravail ?

Face à l’inflation, ce n’est ni la dernière négociation sur les salaires qui tablait sur une inflation modérée, ni l’intéressement quasi-identique à l’an dernier pour beaucoup de salariés qui peuvent satisfaire !

« Les entreprises qui peuvent augmenter les salaires doivent le faire » avait dit Bruno Lemaire, ministre de l’économie*.

Au vu des profits déclarés et des dividendes versés toujours en croissance **, l’UDPA s’interroge, AXA est-elle un employeur qui n’aurait pas les moyens de faire mieux ?

L’UDPA exige une revoyure des augmentations prévues en 2022 à la hausse.

 

Hassan Akid

Elu du CSE APIE

 

* Lors d’un réunion avec les organisations patronales le 23 mai

** voir notre article page 3

Coup de gueule l’UDPA

Toutes les forces doivent peser ensembles dans la balance pour négocier un accord GPEC vraiment sécurisant pour les salariés d’AXA France

Au vu du contenu du projet d’accord GPEC proposé par la direction, ainsi que des situations que nous rencontrons au quotidien, de cas de licenciements individuels au motif de «perte de confiance» ou d’«insuffisance professionnelle» , l’UDPA est convaincue qu’AXA France souhaite à tout prix faire des économies importantes sur sa masse salariale.

L’analyse de notre organisation syndicale est que la Direction trouvera les moyens de réduire les effectifs, que ce soit par le biais d’un accord ou par des moyens plus brutaux de licenciements individuels …

L’UDPA est une organisation syndicale responsable et pour elle, il  est crucial de négocier un accord cadre plus sécurisé que celui actuellement proposé. Nous avons fait à la Direction des propositions constructives pour tenter d’avancer et permettre à chacun de garder un emploi stable.

La période des élections fait que certains syndicats jouent les autruches ! Ce ne sera pas notre cas et nous gardons la porte grande ouverte à une action commune sur cet enjeu !

Gestion prévisionnelle des emplois : comment analyser l’échec d’une négociation essentielle ?

Aucune organisation syndicale n’engage aujourd’hui sa signature sur le texte proposé par la Direction. Pour l’UDPA, la négociation sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) n’avait qu’un seul objectif : permettre à AXA l’économie de 200 millions* sur la masse salariale d’ici fin 2023.

 

Le projet d’accord contient des dispositifs :

  • de sorties boostées pour les seniors,
  • d’accroissement des mobilités fonctionnelles et géographiques,
  • une nouveauté : le congé de mobilité externe qui est un dispositif légal plus réduit et plus difficilement lisible que la rupture conventionnelle collective.

Ce projet ne présente aucun volet d’embauches pour les 18 mois à venir. Pour l’UDPA, cela donne un sentiment très négatif en matière d’emploi et en particulier pour les sites hors Ile-de-France.

L’UDPA estime que ce projet ne donne pas aux salariés de vision claire sur ce que seront les métiers d’avenir et ne leur permet pas de se préparer aux futures compétences demandées.

  • Souscription, Informatique, Actuariat … il ne resterait donc que cela à AXA France ? Les sites de province semblent essentiellement attendus sur la souscription multibranche et entreprise spécialisée, l’IDF conservant une pluralité de métiers.
  • Quelle est la projection des métiers qui sortiraient d’AXA France via la sous-traitance ou les délégations d’activité ?

Ce projet ne prévoit pas non plus de volet formation … Axa ne décrit pas les moyens pour se former efficacement pour préparer l’avenir !

Pour l’UDPA, il est nécessaire de prévoir :

  • une communication précise pour que tous s’approprient le besoin de se former pour changer de métier ou évoluer fortement dans leur métier,
  • une évaluation et un accompagnement personnalisé pour adapter un parcours pédagogique à chacun,
  • la sacralisation du temps de formation.

 

La responsabilité de l’UDPA comme organisation syndicale est de trouver l’équilibre entre :

  • les 17% de salariés, de 55 à 59 ans, qui pourraient partir avec des avantages,
  • les 83% de salariés restants dont il faut sécuriser l’emploi et les conditions de travail,
  • la préservation de la solidarité inter-entreprise AXA en France surtout lorsque AXA GO ou AXA Partners connaissent des Plans de Départs Volontaires.

* Projection issue du plan Driving Progress qui prévoit 500 millions d’économie sur les frais généraux pour 2023. Aujourd’hui nous en sommes à 300 millions de gagnés, reste 200 millions à trouver …

Quels métiers demain chez AXA France

Voici en synthèse la vision de la direction sur les des Métiers en croissance et décroissance d’ici 2023, c’est-à-dire une vision de seulement un an et demi !

On constate que dans la projection de la Direction, 15 % des emplois types représentant 10,5 % des effectifs d’AXA France seraient en décroissance, 56 % des emplois types soit 60 % des effectifs seraient stables et 27 % des emplois types soit 26 % des effectifs seraient en croissance.

Si on se penche sur l’évolution des compétences qui sera nécessaire, c’est 53 % des emplois types qui connaitraient un fort impact en termes de compétences : c’est-à-dire 48 % des effectifs ! Et cela à un horizon de  1 an et demi seulement !

Pour accompagner ce mouvement, la direction envisage 3 axes :

  • renforcement du taux de mobilité (qui serait un facteur d’employabilité).
  • Poursuite de la réduction du nombre de niveaux hiérarchiques.

Création de filières d’expertise sur les métiers cœurs comme l’Actuariat et la Souscription ainsi que l’IT, la progression ne devant plus forcément être liée à un rôle managérial.

Prévisions d’évolution quantitatives des emplois types et des effectifs
En part par familles de métiers

En part des effectifs

 

Intensité de la transformation en termes d’impacts sur les compétences
En part par familles de métiers

En part des effectifs

 

 

Transfert des jours dans le PERECO

Vous avez la possibilité de transférer notre solde de jours de congés (et RTT)  dans le PERECO, avec une limite de 10 jours par an.

Voici le calendrier de transfert 2022 pour les CP (jours de congés payés), JR (jours de JRA et JRTT) et jours stockés dans le CET.

 

Un projet de GPEC à AXA France aux allures d’accompagnement vers la sortie ! 

L’UDPA s’oppose aux axes envisagés dans le projet d’accord proposé par la Direction pour le GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) :  mobilité dynamique INTERNE OU EXTERNE et intégration dans l’accord GPEC des mesures TAR, Mécénat et Projet Personnel. 

  • AXA est en transformation technologique et organisationnelle forte pour concourir aux objectifs ambitieux et court-termistes du DRIVING PROGRESS dans un contexte de recrutement externe difficile.
  • Le projet d’accord GPEC est uniquement orienté vers la mobilité pour qu’AXA puisse positionner les ressources dans les secteurs qui en auront besoin.
  • Cet accord, d’une durée de 18 mois, ne permettra aucun plan d’action pour préparer les équipes aux mobilités envisagées par l’Entreprise. La formation ne permet pas, aujourd’hui, aux salariés de se préparer. Quel sera l’accompagnement dans le cadre de ces mobilités ? Uniquement des e-learning, du distanciel ….? Alors qu’il doit se faire par et avec l’Humain qui manque de plus en plus à notre Entreprise.
  • Des dispositifs de mobilités sont présents sans valorisation de  recrutement, de moyens accordés à la fonction managériale comme RH alors que leurs périmètres seront élargis et une promotion via des filières expertise encore floue!
  • Nouvelle notion le congé mobilitélié à un projet de réorganisation de l’entreprise, qui dans ce cas proposera aux salariés les dispositifs en fonction de leur âge : le TAR+, le mécénat, le projet personnel, le bilan de compétence, ou le reclassement via 2 postes et l’accompagnement Match mobilité. Si le reclassement échouait, le salarié serait orienté vers un congé mobilité externe, c’est-à-dire une sortie de l’entreprise avec accompagnement, indemnité de licenciement et abondement du CPF  ! ​

      L’UDPA refuse et demande la révision de cet article. 

Ce projet d’accord est encore loin d’aboutir en négociation aussi l’UDPA demande la prorogation de l’accord actuel qui est plus favorable aux salariés. Après tout il n’y pas d’urgence : sauf si des projets sont dans les tiroirs pour la rentrée, ce qui justifierait d’aller rapidement à un accord de 18 mois !

L’UDPA déplore qu’aucune garantie de l’emploi soit affichée dans ce projet d’accord, et que l’obligation de préparer les salariés au futur soit bannie des plans de développement.                           

L’UDPA demande  à poursuivre une négociation distincte entre la GPEC et les dispositifs de sorties TAR et mécénat, très attendus d’une partie des salariés.

A quoi sert le Pulse ?

Les résultats du pulse de mars 2022 ont été présentés au CSEC d’AXA France.

L’UDPA maintient que des pressions ont été exercées sur un certain nombre de salariés pour donner des réponses positives. L’UDPA appuie sa conviction sur les nombreux témoignages recueillis via le sondage que nous avons récemment réalisé. Pour exemple, il aurait été dit dans certains services : la « tête » du manager de proximité pourrait être mise en balance en cas de «mauvais» résultats. Dans d’autres services, le message serait passé que la pérennité de l’activité en interne AXA serait liée à de « bons » résultats.

Les suites de « mauvais pulse » semblent aussi aboutir pour une partie des répondants à des ateliers, dans lesquels,  au contraire d’écouter les raisons de leur ressenti, le management s’efforcera de leur faire comprendre l’erreur de leur ressenti…

En réponse, la direction pointe des initiatives isolées de certains managers et rappelle la volonté de la direction de préserver l’anonymat – Elle promet de faire le nécessaire pour que cela ne se reproduise pas.

L’UDPA pose la question à la Direction, à quoi sert de faire une enquête si l’on n’est pas prêts à entendre les réponses ?

Nathalie Pacitti-Diaz

Elue du CSE ASC

 

Miroir mon beau miroir, Des paroles aux actes

A partir d’articles AXA Live ou d’informations données dans les CSE, l’UDPA vous propose un décryptage de l’écart entre parole et réalité du terrain.

Modération salariale ! Pas pour tous !

En 2021, l’enveloppe d’augmentation prévue par accord (AI + AG) était de 1,1%.

L’UDPA constate que la modération salariale ne s’applique pas à tous. Dans le Bilan Social (document comptable, fiscal, social obligatoire) l’entreprise nous présente le montant global des 10 rémunérations les plus élevées par périmètre CSE et les résultats sont édifiants car entre 2021 et 2022 :

+ 22 % au niveau de AXA Particuliers et Entreprises,

+ 16 % au niveau des Fonctions Centrales,

Légère baisse à AXA Santé Collectives, mais départ d’un directeur historique sur la période …

 

Modération salariale bis ! Vraiment pas pour tous !

L’UDPA, seule organisation syndicale à s’abstenir (ce qui vaut vote contre) sur le vote concernant la hausse des rémunérations de la direction générale et les mandataires sociaux à raison de leur mandat social : les autres organisations syndicales ayant donné un vote favorable.

L’UDPA participe au Conseil de Surveillance du FCPE Actionnariat AXA Direct France et préside le Conseil de Surveillance pour le Fond FCPE « AXA ACTIONNARIAT » en la personne de Nathalie Loustalot.

Le conseil doit donner un avis sur les résolutions qui seront soumises au vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2022.

L’UDPA a souhaité marquer son désaccord sur les augmentations de rémunération proposées pour l’équipe de la direction générale et les mandataires sociaux, et notamment Thomas B :

-4e à 6e résolutions : rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 aux mandataires sociaux de la Société à raison de leur mandat social (environ +14 %).

7e à 9e résolutions : les éléments de la politique de rémunération respectivement applicables au Directeur Général, Président du Conseil d’Administration et aux administrateurs de la Société.

 

Télétravail, les nouveautés à AXA France

Tickets Restaurant :  à compter du 1er juin 2022.

Eligibilité Mise à disposition Montants
Pour en bénéficier, il faudra avoir fini le processus de demande de télétravail sous Pléiades et saisi ses jours de télétravail dans Pléiades. La carte Titres Restaurant étant envoyée au domicile en juin, vérifiez bien l’adresse personnelle dans PLEIADES. Il sera possible d’utiliser les Tickets Restaurant à hauteur de 19 € par jour, du lundi au samedi .
L’octroi de Tickets Restaurant se fera à partir de 3 demi-journées déclarées en télétravail sur le mois sous Pléiades. Si non-réception de la carte en juillet, il faudra contacter la plateforme SODEXHO. Par jour télétravaillé, le salarié reçoit un titre d’une valeur de 9 € pris en charge à 60% par AXA soit 5,40 €.
Des contrôles seront réalisés par la direction pour vérifier que les salariés bénéficiant des Tickets Restaurant n’ont pas eu de passage au restaurant d’entreprise les même jours. A compter de la paie de juillet figurera sur le bulletin, la déduction de la part salarié des Tickets Restaurant et la matérialisation de la part employeur.

 

Pointage en télétravail :  depuis le 1er avril  2022.

  • Sur site comme en télétravail, les mêmes règles s’appliquent. Le salarié badgeant est dans l’obligation de badger 4 fois par jour. Tant que ces 4 pointages ne sont pas réalisés, Pléiades considère qu’il y a une anomalie et met la case en rouge.
  • C’est sur la base de l’autonomie et de la confiance que la possibilité de badger a été accordée. Cependant, la Direction a précisé qu’elle s’autorisera à faire des contrôles, notamment sur les situations de crédits horaires inhabituels.

 

 

Le plan d’épargne retraite collectif (PERECO à AXA France)

La négociation sur le dispositif PERECO vient de se tenir. Ce dispositif a pour but d’accompagner les salariés dans la préparation de leur retraite dans un cadre fiscal avantageux. Il permet de recevoir les primes de l’intéressement et de la participation, ainsi que jusqu’à 10 jours de congés par année civile.

Important

L’UDPA vous rappelle que les sommes versées au PERECO bénéficient d’un abondement de l’entreprise de 100 % du montant investi dans la limite d’un plafond annuel de 750 €.

Les élus de l’UDPA sont là pour vous donner un éclairage sur ce dispositif.

Seulement 60 % des salariés versent dans le PERECO ne serait-ce que les 750 €, leur permettant de recevoir 750 € d’AXA, ce qui signifie que 40 % n’en bénéficient pas.

L’UDPA s’interroge sur ce faible taux : par méconnaissance de cet avantage ou car cela oblige à bloquer toute ou partie de son intéressement/ participation jusqu’à la retraite ?

Nouveauté

A compter du 1er juin 2022, AXA met à la disposition des salariés une téléconsultation financière entièrement prise en charge par AXA, à raison de 2 par an, confiée à un organisme extérieur permettant de bénéficier d’un service d’aide et d’orientation à la prise de décision relative au présent dispositif et à la préparation de la retraite.