RSE, Rencontre avec Patrick Cohen

Le 14 avril, une délégation de l’UDPA a rencontré Patrick Cohen, Amélie Watelet et Sibylle Quere-Becker pour un échange informel.

L’UDPA a présenté, entre autres, les axes de son programme RSE concernant spécifiquement la dimension « gouvernance » (souvent occultée par les questions environnementales) :

  • Participation des salariés. La participation, c’est la performance et l’engagement, comme on l’observe dans les pays scandinaves ou en Allemagne. L’UDPA préconise la participation accrue :
  • des salariés aux fruits de l’entreprise avec l’application de la règle : un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés, un tiers pour l’investissement,
  • des salariés dans le capital de la société avec une cible à trois ans de 20% et des droits de vote associés à cette part (contre 4,3% du capital et 6,2% des droits de vote aujourd’hui),
  • des représentants des salariés au Conseil d’Administration, avec un objectif de 40% de représentation des salariés et des parties prenantes, représentation directe ou via les représentants du personnel. Contre 2 seulement aujourd’hui…
  • des salariés au groupe « Role in society » (qui s’assure de la coordination des actions contre le réchauffement climatique et est responsable de la stratégie en lien avec le Conseil d’Administration et le Comité de Direction).
  • Création d’une commission RSE au sein du Comité Social et Economique couvrant l’ensemble des sujets inclus dans le périmètre RSE, pouvant demander des études spécifiques et ayant une échéance régulière devant le COMEX (présentation de dossiers, de requêtes, de propositions).

 

Patrick Cohen a confirmé que la RSE était au cœur de ses priorités et nos propositions ont reçu une écoute attentive. L’UDPA aura l’occasion de poursuivre ses échanges sur le programme issu de nos réflexions internes

 

GPEC, Quel avenir pour les non-cadres à AXA France?

Depuis des années, leur part dans les effectifs baisse.

L’UDPA s’interroge sur le maintien de postes de non-cadres dans l’entreprise. On le constate, d’externalisations en délocalisations, le nombre de postes s’amenuise.

(Issus des tableaux des effectifs donné dans les CSE)

 

 

Cela amène l’UDPA à alerter : quelles sont les mesures prises par la Direction pour accompagner les non-cadres vers des postes de cadres ? La promotion des classes 4 vers 5 sont rares.

(Issus du bilan social 2021)

L’UDPA conseille aux non-cadres un point avec le manager et la RH, pour déterminer une trajectoire professionnelle et pédagogique afin de bâtir un parcours dans l’entreprise.

L’UDPA a des experts formation, contactez-nous   service.udpa@axa.fr

 

GPEC : évolution des effectifs des sites à AXA France

 

 

La Direction nous présente l’évolution tendancielle des Métiers constatées sur les  différents sites. L’UDPA constate la réduction des filières, qui semblent se résumer à la Souscription MB –ES et l’Ingénierie logicielle, les autres Métiers étant notés comme ayant une évolution tendancielle «dans une moindre mesure» (l’UDPA se demande ce que signifie cette tournure de phrase)

Pour les sites coworking,  une seule filière :

  • gestion des flux clients distributeurs pour le site de Châteauroux,
  • toutes les activités hors traitement sinistres de fréquence IARD pour le site de Nancy,
  • Traitement des sinistres RC et décennale pour Dijon,

toutes les activité hors IARD Gestion des recours  pour le site de Nîmes.

RSE, Comment baisser notre empreinte écologique

Sur le site « Connaissez-vous votre empreinte sur le climat » (ADEME : Agence de la transition écologique) il est possible de se tester pour connaître sa participation individuelle au réchauffement climatique.

Sachant que la consommation de viande est à l’origine de 15 % des émissions de gaz à effet de serre, comment AXA France pourrait nous aider à changer nos habitudes ?

 

Dans une démarche responsable, l’entreprise pourrait être moteur en mettant dans le cahier des charges de la restauration d’entreprise l’obligation de proposer d’un plat végétarien équilibré par jour et par restaurant.

Plat végétarien et non juste la possibilité de prendre une assiette de légumes, possibilité déjà existante mais insuffisante, une alimentation végétale  équilibrée se devant contenir des légumineuses, céréales et légumes.

l’UDPA reste perplexe,

Troisième séance de négociation autour de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), et nous ne savons toujours pas vers quoi la Direction veut aller. Aucun projet d’accord n’a été présenté !

Lors de la précédente séance nous avions eu une présentation prospective de l’évolution des Métiers de l’assurance, dans la dernière, le sujet principal était la mobilité avec les dispositifs Match Mobilité, les Académies et AXAAVENIR.

Y aurait-il un projet d’ampleur de réorganisation non encore explicité, mais nécessitant le renforcement de tous ces dispositifs de mobilité ?

Le fait de rester dans le flou interpelle et laisse le champ libre à toutes les suppositions. L’UDPA demande à la Direction de clarifier ses orientations.

L’UDPA rappelle que l’accord GPEC en cours prévoit des dispositions protectrices, et qui sont à conserver, en cas de mobilités internes liées à des rationalisation d’organisations ou d’activités : accompagnement RH, primes de mobilité, principe de  conservation de la classe acquise, deux propositions de poste sur le site, un accompagnement formation et l’accès possible au dispositif « Ressources + » sur certains sites.

Anne-Charlotte Laumonier-Blouët

Elue du CSE APIE

 

Direction de la formation d’AXA France, Un constat accablant

Les équipes souffrent d’un dialogue social à sens unique, d’un enchaînement des réorganisations, de fiches de postes ne reflétant pas l’activité réelle, d’outils instables, de la qualité médiocre de leurs prestataires, d’injonctions contradictoires. Les résultats de l’audit au CSE fonctions centrale de mars 2022 sont accablants et pointent l’incohérence organisationnelle, l’inadéquation des moyens humains avec le travail demandé, les moyens matériels, la charge de travail ….

 

Vos élus ont alerté à de multiples reprises la direction sur la situation des salariés de la direction Formation.

Les équipes ont subi une charge de travail importante et un bouleversement de leur mode de travail du fait de la pandémie. Elles ont, de plus, subi une réorganisation à la suite de cette période éprouvante, alors que leur travail était encensé par la direction.

La direction a lancé en novembre 2021 une étude par le biais du cabinet Alternego sur l’organisation et la charge de travail.

Cette étude se base sur des entretiens collectifs et individuels avec observation en situation de travail.

 

Suite à cette étude et sur le diagnostic rendu, des chantiers ont été  identifiés par la direction :

  • Recrutement de 6 personnes.
  • Revue des fiches de postes.
  • Mode de fonctionnement avec les prestataires.
  • Amélioration de la communication montante et transversales.

L’UDPA questionne l’Entreprise sur une direction qui reste pivot dans la transformation de l’entreprise : les moyens, les recrutements sont-ils adaptés aux recommandations de l’expert ? L’UDPA demande un échange  transparent sur la mise en œuvre des chantiers à initier pour que cette direction retrouve de bonnes conditions de travail et la sérénité !

Echos inquiétants autour de Pulse

Des retours inquiétants nous remontent de certains services à qui le management aurait fait part de l’importance d’obtenir de bons résultats au Pulse, car les services avec de bons scores  seraient favorisés.

Interrogée par l’UDPA, la direction dément!

Alors, initiative maladroite de lignes managériales trop zélés ?

Si cela se révèle vrai, nous pouvons être perplexes.

Et vous qu’en pensez-vous ?

Faites-nous part de votre avis sur service.udpa@axa.fr

Miroir, mon beau miroir, Des paroles aux actes

A partir d’articles récents parus dans AXA Live, l’UDPA vous propose un décryptage de l’écart entre parole et paraître et réalité du terrain.

En tant qu’organisation syndicale, l’UDPA collecte des retours des salariés  qui pointent des écarts flagrants et difficiles à vivre au quotidien.

Nous nous proposons de vous en donner régulièrement des illustrations,

 

Climate Academy 

70% de collaborateurs certifiés

L’entreprise y voit une belle preuve d’engagement en faveur du Climat.

Soit ! Mais cette formation est obligatoire, et nous avons eu dans les services de multiples relances de la part du management pour la réaliser avant fin mars!

L’UDPA le regrette, cette formation a remplacé la formation obligatoire pour les managers sur les « Risques Psycho-Sociaux », formation certes  moins « vendeuse » en termes de  communication institutionnelle.

Votre santé

au cœur des préoccupations d’AXA

L’UDPA regrette que l’entreprise ne soit pas plus dans la prévention au poste de travail.

Un exemple parmi d’autres : depuis le début de la mise en place de l’Agile Working, l’UDPA n’a eu de cesse de réclamer des bureaux réglables en hauteur à la main du salarié qui s’y installe (un bureau dont la hauteur n’est pas adaptée à la taille de celui qui l’utilise favorise le mal de dos).

Refus constant de la Direction pour des raisons de coûts alors que cela permettrait de limiter les troubles musculosquelettiques et les coûts déportés vers le système de santé, ne serions-nous pas assureur ?

Atout Cœur

Bilan d’une année historique pour AXA !

L’entreprise se félicite sur AXA Live  du nombre de bénévoles engagés, 4556 en 2021.

Pour l’UDPA, l’objectif des actions de cette association sont estimables et utiles.

Ce que l’UDPA dénonce, c’est l’adhésion à l’association imposée aux salariés lors de la participation à des activités d’équipe et de pléinière.

Pour l’UDPA, l’adhésion à des valeurs, à des actions caritatives ou d’entre-aides ne peut être le résultat que d’un choix individuel et privé et non imposée dans le cadre du fonctionnement d’un service.

Smart Working, Des définitions et objectifs qui évoluent au fil du temps

L’UDPA dénonce le flou autour du Smart Working. Ses conséquences sont occultées par la Direction.

  • Dans le compte-rendu du Conseil d’Administration des sociétés AXA en France d’avril 2021, est annoncé le passage de l’Agile Working au Smart Working, une nouvelle culture d’entreprise qui aurait des incidences sur les surfaces de bureau.
  • Dans la présentation des orientations stratégiques au Comité Social et Economique Central d’avril 2021, le Smart Working est une organisation du travail intégrant le mode hybride et alterné, nécessitant la mise en œuvre de nouveaux registres de compétences. Sans parler du concept « d’autonomie encadrée », introduit à cette occasion, mais pas défini.
  • Au Comité Social et Economique Central de juillet 2021, la Direction affirme sa volonté de passer à une organisation collective qui prendrait le pas sur l’organisation individuelle, cela étant imposé par le besoin de régulation de la présence sur site pour tenir dans le ratio de 6 postes pour 10 personnes.

L’UDPA constate que, ce qui est parfois présenté comme un simple sujet de lieu d’exercice de son travail, devient une organisation du travail puis une culture d’entreprise, et la suite ? .

La notion de flexibilité du télétravail disparaît ou n’est plus qu’à sens unique, celui de l’entreprise. Cela est clairement annoncé dans les termes « organisation du travail intégrant le mode hybride et alterné » et « organisation collective qui prendra le pas sur l’organisation individuelle ». Que signifie cette formule ?

 

Que devient la liberté de ne pas télétravailler  ?

La direction l’affirme au fil des présentations, le télétravail ne sera pas obligatoire. Mais la pratique d’un 100 % sur site sera-t-elle réaliste et confortable ?

L’UDPA en doute !

En illustration quelques verbatims de la direction:

  • « Avec la mise en place d’un mode de travail hybride, la venue sur site va rimer avec travail collaboratif. »
  • « La situation hybride devient le standard de travail. »
  • « Le site constitue un point d’ancrage, de ralliement où l’on vient ressourcer son collectif, faire des événements. »

La suppression progressive des espaces silences lors de l’aménagement des plateaux pour le Smart Working ne favorisera pas le travail individuel et de concentration. Les espaces dédiés sont réduits et ne permettent plus une organisation personnelle sur site.

Que recouvre le concept d’autonomie ?

Pour l’UDPA, certains propos de la direction interrogent.

Les mots «Autonomie» «Agilité» «Culture entrepreneuriale» «Responsabilité du résultat »  sont utilisés.

L’UDPA s’inquiète d’une autonomie sous forte contrainte de résultats et de productivité.

L’UDPA pointe le risque de sur-responsabilisation.

Quid des gains liés au Smart Working ?

Abordé dans un seul dossier, en octobre 2021, sur le projet d’implantation du site de Strasbourg en Smart Working, vos élus apprennent que l’un des objectifs serait de « Réinvestir au service du client les gains réalisés sur l’optimisation des espaces ».

Mais la forme de ce réinvestissement n’est explicitée nulle part !

Les dessous du télétravail, Quel avenir pour les salariés ?

Un peu, beaucoup, pas du tout de télétravail versus présence sur site ? Travail à distance contraint ? Comment s’assurer que chacun y trouvera son compte ? L’UDPA se pose la question !

Beaucoup de notions sont utilisées sans fondement, le seul but étant de rendre l’organisation hybride car les salariés l’ont éprouvée et appréciée dans le contexte sanitaire …

L’entreprise a compris tout le profit qu’elle pouvait tirer de l’expérience de l’hybridité. La croissance et la productivité ont été au rendez-vous en même temps que  l’entreprise réalisait une économie substantielle de frais généraux.

L’hybridité bouleverse l’organisation de l’entreprise et en particulier les missions du management intermédiaire.

Des questions se posent : Comment maintenir un lien de cohésion ? Comment permettre l’accueil des nouveaux ? Comment assurer la montée en compétence des équipes ? …

Alors chacun pourra-t-il opter pour la  formule du télétravail qui lui convient?

Le télétravail repose sur la notion du double volontariat.

 

Un juste équilibre entre souplesse accordée aux salariés (choix du nombre et positionnement des jours de présence et télétravail) et contraintes de l’employeur (immobilier, organisation managériale) doit être trouvé.

Dans le contexte Axa France, le développement massif du Smart Working … se résume pour l’essentiel à une diminution drastique des locaux (le fameux « ratio 0,6 » voire « 0,5 » sur certains sites).

D’ores et déjà, tout retour en arrière est difficile .

Dans l’application concrète du nouvel accord télétravail, la Direction réfléchirait-elle à une organisation collective du travail incluant des jours de télétravail et des jours de présence sur site imposés à tous afin d’optimiser au mieux les places disponibles sur site ?