Augmentations 2020 à AXA France

Toujours moins !

L’UDPA constate aussi que la distribution des augmentations individuelles continue, comme pour les années précédentes, à aggraver les inégalités hommes / femmes.

Pour les cadres, les hommes ont reçu en moyenne 1943 € contre 1640 € pour les femmes :  c’est une différence de 18,5 % !

Pour les non-cadres, les hommes ont reçu en moyenne 1206 € contre 1172 €, c’est-à-dire 3 % de différence.

L’écart est moindre que chez les cadres car une partie de l’augmentation est constituée par l’augmentation générale, donc égale pour tous !

Malgré les bons résultats d’AXA France en 2019 et l’engagement des salariés en cette période particulière, il y a toujours moins d’augmentations. Par rapport à 2019, 39,5 % des cadres et 24,5 % des non-cadres ont été augmentés (contre 44,8 en 2019 et 29,5 en 2019).

Le discours de l’entreprise concernant les augmentations se focalise uniquement sur le niveau de l’inflation, oubliant que les augmentations sont là pour maintenir le niveau de vie des salariés, mais aussi reconnaitre leur travail et leur participation aux bons résultats de l’entreprise.

 

 

Le télétravail comme nouveau standard

[English version available here]

Selon le ministère du travail 3 français sur 5 souhaitent travailler à distance et les employeurs ont encore du mal à accorder cet avantage, la France restant encore en deçà de ses partenaires européens dont le taux avoisinait les 20% selon les dernières statistiques connues.

La crise pandémique rebat les cartes du télétravail et AXA Group Operations, après avoir consenti un gros effort pour permettre aux collaborateurs du groupe en Europe de l’ouest de travailler à distance, continue de maintenir son activité avec succès avec un taux de télétravail avoisinant les 100%, ce que vient de souligner son CIO, Mme Astrid STANGE, dans son message de rentrée.
Au-delà du maintien de l’activité, le travail à distance est reconnu par tous les observateurs comme vecteur de productivité ( de 5 à 30% selon le ministère de l’économie)

Open space ou pain pace ?

L’illusion des open spaces et du flex work a fait long feu. De nombreuses études révèlent que la très grande majorité des collaborateurs reconnaissent préférer s’isoler pour travailler, évitant ainsi d’être déconcentrés par des voisins bruyants, de sans cesse être interrompus dans leurs activités et devoir reconsidérer leurs priorités. L’évitement deux à trois fois par semaine du temps et du stress des transports rend les travailleurs plus sereins avec comme conséquence une réduction significative du taux d’absentéisme (de l’ordre de 20 % selon le ministère de l’économie).
Autres vecteurs de motivation, la possibilité de travail à distance est un critère majeur de choix des jeunes candidats à l’embauche et est unanimement ressentie comme un axe fort de préservation de l’environnement

Nomadisme certes, mais encadré.

Répondant à la crise que nous vivons et anticipant ses impacts sur le long terme, AXA Group Operations engage une réflexion sur un modèle de travail cible tenant compte des constats très positifs du travail à distance de ces derniers mois tout en préservant les liens sociaux, la capacité d’accueil des nouveaux arrivants et la bonne gestion des transferts de connaissance lors des départs.

L’UDPA prendra une part active dans le dialogue social qui s’instaurera pour la définition de ce nouveau modèle et veillera à ce que le renforcement du télétravail ne se traduise pas par des dérives qui conduiraient à déporter vers le collaborateur certaines obligations de l’employeur en termes d’évolution de carrière, de mobilité et de formation notamment.
L’UDPA veillera également à ce que les règles en termes de mise à disposition et d’utilisation des moyens d’exercer ses fonctions ainsi que de plages horaires durant lesquelles les collaborateurs peuvent être contactés soient clairement établies de manière à préserver l’équilibre entre le personnel et le professionnel.
En termes d’indemnisations, l’UDPA continuera de revendiquer un partage équitable des importantes économies liées au télétravail par une meilleure subvention des moyens matériels nécessaires au travail à distance et l’allocation de frais de repas les jours télétravaillés.

En conformité avec le code du travail, le télétravail reste un choix que, sauf cas de force majeure, tout salarié peut décliner sans rupture du contrat de travail et que l’employeur ne peut refuser sans motif justifié. La mise en application de ce dispositif étant encadrée au sein d’AXA par des accords collectifs, l’UDPA consacrera tous les efforts nécessaires pour qu’un nouvel accord, en reprécisant toutes les modalités, soit signé avec la direction.

Pour le collaborateur, l’activité à distance devra toujours s’inscrire dans les objectifs partagés avec l’entreprise, il devra assurer sa disponibilité dans les plages horaires définies et veiller à ne pas vaquer à des activités personnelles.

Retrouver l’essentiel sur le site teletravailler.fr

 


According to the French Ministry of Labor, 3 out of 5 French people want to work remotely and employers still have a hard time granting this advantage, as France still falls short of its European partners whose rate was around 20% according to the latest statistics.

The pandemic crisis is rebating the cards of telework and AXA Group Operations, after having made a big effort to enable the group’s employees in Western Europe to work remotely, continues to maintain its activity successfully with a telework rate close to 100%, which has just been underlined by its CIO, Mrs. Astrid STANGE, in her message at the beginning of the new school year.

Beyond the maintenance of the activity, telework is recognized by all observers as a vector of productivity (from 5 to 30% according to the Ministry of Economy).

Open space or pain pace?

The illusion of open spaces and flex work has been a long time coming. Numerous studies show that the vast majority of employees recognize that they prefer to work in isolation, avoiding being distracted by noisy neighbors, constantly being interrupted in their activities and having to reconsider their priorities. Avoiding the time and stress of transportation two to three times a week makes workers feel more serene, resulting in a significant reduction in the absenteeism rate (of the order of 20% according to the Ministry of the Economy).

Another source of motivation is the possibility of teleworking, which is a major criterion in the choice of young job applicants and is unanimously felt to be a major factor in protecting the environment.

Nomadism certainly but framed.

Responding to the crisis we are experiencing and anticipating its long-term impacts, AXA Group Operations is considering a target work model that takes into account the very positive findings of teleworking in recent months, while preserving social ties, the ability to welcome new arrivals and the proper management of knowledge transfer during departures.

The UDPA will take an active part in the social dialogue that will be set up to define this new model and will ensure that the reinforcement of telework does not lead to abuses that would lead to the transfer to the employee of certain obligations of the employer in terms of career development, mobility and training in particular.

The UDPA will also ensure that the rules in terms of the provision and use of the means to carry out one’s duties as well as the time slots during which employees can be contacted are clearly established so as to preserve the balance between staff and professional.

In terms of compensation, the UDPA will continue to demand a fair sharing of the significant savings linked to teleworking by better subsidizing the material means necessary for teleworking and the allocation of meal expenses on teleworking days.

In compliance with the labor code, telework remains a choice that, except in cases of force majeure, any employee may decline without breach of the employment contract and that the employer may not refuse without a justified reason. Since the implementation of this system is governed within AXA by collective agreements, the UDPA will make every effort to ensure that a new agreement, setting out all the terms and conditions, is signed with management.

For the employee, the remote activity must always be in line with the objectives shared with the company, he or she must ensure his or her availability within the defined time slots and must take care not to engage in personal activities.

 

Dernière minute AXA France – Port du masque en entreprise

CSE Central du 31/08/2020 : la Direction ajuste le tir a partir du 01/09 suite aux signes de reprise de la pandémie

Distanciation sociale sur site

  • Port du masque fourni par l’entreprise même sur le poste de travail sauf place assise au restaurant d’entreprise.
  • Respect de la distance d’un mètre avec mise.
  • Postes affectés à la journée dans les plateaux en Agile Working.

Organisation alternée au moins jusqu’à fin septembre 2020

  • Equipes rouges et bleues alternées jusqu’au 30/09 pour moins de 50% d’occupation des sites.
  • Ouverture des BIC (Bureau Inspection Commerciale les lundi, mercredi et jeudi.

Certificats d’isolement obtenus du médecin traitant

  • Les salariés détenteurs d’un certificat d’isolement peuvent continuer le travail à distance.

L’UDPA a obtenu qu’il en soit de même pour les nouveaux certificats obtenus après le 31 août

Dernière minute – Négo intéressement 2020 AXA France

L’UDPA limite la casse pour les salariés d’AXA France sur l’intéressement suite à la crise sanitaire du covid 19

L’insistance de l’UDPA a fini par payer, nous avons obtenu une séance de renégociation le 27 août 2020.

la Direction accepte d’aménager à la baisse les objectifs sur les résultats opérationnels, le CA IARD et l’APE (Annuel Premium Equivalent) des domaines santé, prévoyance et UC, individuels ou collectives.

Il s’agit des critères les plus en baisse dans les comptes AXA France du 1er semestre 2020.

Vous voulez des détails sur les nouvelles grilles de calcul de votre intéressement 2020 versé en 2021 ?

Contactez service.udpa@axa.fr

Les revendication de l’UDPA pour une renégociation de l’accord télétravail AXA France

Le télétravail est plébiscité dans les enquêtes, de nombreux salariés français souhaitent le poursuivre ou augmenter le nombre de jour de pratique. L’UDPA demande à la direction d’AXA France d’ouvrir une renégociation de l’accord télétravail.

Pour l’UDPA, cet accord est un recul social et un signe évident de la défiance de la Direction envers ses salariés. L’UDPA demande à ce que soit revu :

  • la souplesse de pose des jours de télétravail : suppression des règles sur l’encadrement des week-ends, de pose consécutive de jours pour laisser les équipes s’organiser,
  • la situation des temps partiels, dont ceux bénéficiant d’une formule besoin familiaux,
  • la possibilité de formules dérogatoires (fermeture Montauban, reconnaissance du statut de travailleur handicapé, distance domicile/travail…)
  • la dotation dérogatoire au domicile de station d’accueil, souris, clavier et écran 22 pouces et la participation aux frais internet et charges de fonctionnement,

….

Les surcoûts liés au télétravail

Si l’on ne regarde que la consommation électrique, un comparateur d’offres d’énergie estime que la hausse des factures d’électricité ou de gaz due au confinement et au télétravail pourrait être comprise entre 18 et 97 euros par mois, selon les foyers. D’autres coûts sont à ajouter entre la consommation d’eau, le temps de préparation des repas, l’utilisation de la box …

Par contre, coté entreprises, le télétravail est bien vu, entre autres, comme une source de gains.

On trouve sur internet des informations sur des simulateurs des gains liés à la mise en place du télétravail.

L’UDPA demande à AXA France de chiffrer les économies réalisées pendant la période du confinement sur les frais généraux (admissions cantine, sites fermés…).

Télétravail à AXA France : Fourniture des moyens matériels par l ’employeur

Face aux demandes répétées de l’UDPA, AXA France a fini par accorder la possibilité de fournir des écrans supplémentaires.

Sinon, le télétravail est encadré par les articles L.1222-9 et suivants  du code du travail, mais aussi par l’accord national interprofessionnel (ANI) du 19 juillet 2005 (étendu par l’arrêté du 15 juin 2006).

L’ANI prévoit que «  L’employeur prend en charge, dans tous les cas, les coûts directement engendrés par ce travail, en particulier ceux liés aux communications. » art 3.

L’ANI s’applique à l’ensemble des employeurs relevant d’une fédération adhérente de l’une des 3 organisations patronales (Medef, CGPME et UPA) signataires, sauf si un accord collectif d’entreprise sur le télétravail a été conclu. En effet, en raison de la primauté de l’accord d’entreprise sur les accords de branche et les ANI, un accord collectif peut déroger à l’ANI et l’écarter.

Hélas, un accord d’entreprise moins-disant a été signé par 2 organisations syndicales majoritaires à AXA France.

Il est important d’avoir une position de travail adaptée même en télétravail !

Le portable n’a pas été conçu pour les personnes qui travaillent longtemps sur leur ordinateur. Il est destiné aux salariés amenés à se déplacer souvent avec leur ordinateur et, idéalement, ne doit pas être utilisé plus de 2 heures consécutives sans accessoires.

Les aménagements conseillés pour son utilisation sont:

  • écran externe ou à défaut pour les portables équipés d’un écran de qualité et de taille suffisante, un support pour ordinateur portable, permettant de surélever l’écran à hauteur des yeux,
  • clavier et souris séparés,
  • station d’accueil pour brancher en permanence les équipements nécessaires,
  • repose poignet.

Et bien sûr, il est important d’avoir un plan de travail à la bonne hauteur, avec un siège permettant un réglage en hauteur, un dossier inclinable pour permettre d’avoir le dos légèrement penché vers l’arrière et, si nécessaire, un repose pieds.

(fiche INRS ed924)

N’oubliez pas :  Faites des pauses, 15 minutes toutes les 2 heures de travail sur écran sont recommandées. Levez vous régulièrement et faites quelques pas. Bougez !  Aucune posture n’est bonne si elle est prolongée …

N’oubliez pas non plus, le télétravail, c’est 7h17 par jour !

La prévention des risques Psychosociaux que l’on soit en télétravail ou sur site

Les risques psychosociaux sont définis comme un risque pour la santé physique et mentale des travailleurs.

Les facteurs des risques psycho-sociaux peuvent être l’intensité du travail, les exigences émotionnelles, les rapports sociaux, le niveau d’autonomie …..

La prévention relève de mesures organisationnelles prises par l’Entreprise, en repérant et éliminant des pratiques abusives que le travail à distance peut générer et en définissant des règles claires, connues et partagées.

Il y a des signaux qui doivent vous alerter, vous amener à consulter la médecine du travail et à rencontrer vos représentants du personnel UDPA.

 

Le télétravail à AXA France : les enseignements du confinement

L’UDPA est favorable au télétravail qui est bénéfique autant pour les salariés que pour l’entreprise.

Pour autant, l’UDPA n’est pas signataire de l’accord télétravail à effet du 1er avril 2020 : cet accord montre une défiance de l’entreprise envers ses salariés, qu’elle déclare pourtant autonomes et responsables en imposant à tous des règles contraignantes sans dotation de matériel suffisante et sans indemnisation.

Il nous paraît contre-productif de chercher à imposer et encadrer de manière rigide la pose des jours de télétravail. De la souplesse doit être laissée aux salariés et aux équipes pour s’organiser : il faut accorder la confiance à l’intelligence collective.

Le télétravail imposé de la période de confinement a contraint une partie des salariés à découvrir cette méthode de travail.

Pendant cette période, les risques déjà connus liés au télétravail ont été exacerbés et d’autres ont émergé :

l’hyper connexion qui existe déjà en télétravail classique a été exacerbée par la multiplication des audioconférences et diverses réunions de synchronisation
l’isolement, déjà présent pour le télétravailleur régulier a été aggravé par le confinement
la difficulté de séparer le temps et l’espace entre travail et vie privée est devenue plus évidente avec le partage de l’espace avec la famille, les charges familiales chronophages (garde d’enfant, école à la maison…)
les différences sociales et familiales ont été mises en évidence. Les mères semblent être les premières à souffrir, une étude montrant que confinement et télétravail ont accru les inégalités entre les femmes et les hommes au niveau de la réalisation des tâches quotidiennes …
l’ergonomie du poste de travail : d’après une étude BVA post-confinement, le télétravail a augmenté les douleurs chez les personnes qui étaient déjà sujettes aux maux de dos (89 % de la population)
le manque d’accompagnement car on ne s’improvise pas télétravailleur. Un nombre important de salariés qui ne pratiquait pas le télétravail avant le confinement a pu expérimenter des difficultés d’organisation personnelle
les surcoûts liés au télétravail : une étude estime que la hausse des factures d’électricité ou de gaz due au confinement et au télétravail pourrait être comprise entre 18 et 97 euros par mois, selon les foyers