L’injustice pour les salariés en temps partiel vis à vis du télétravail à AXA France

L’UDPA dénonce depuis le début l’accord Télétravail de janvier 2020 du fait des nombreuses restrictions d’accès :

Il est demandé à chaque télétravailleur d’être présent sur le lieu de travail, au sein de l’équipe, 3 jours par semaine, et en même temps d’avoir un temps de travail d’au moins 80 %, y compris pour ceux en formule « besoins de la vie familiale ».

Pour rappel, il est possible d’opter pour un temps partiel hebdomadaire, par exemple de 90% ou 80 % du temps plein et d’avoir pour besoin familial la possibilité d’ajouter des semaines non travaillées supplémentaires, en général pendant les vacances scolaires.

Certains salariés sont exclus du télétravail, alors qu’ils sont présents 4 à 5 jours par semaine sur site !.

L’UDPA demande la renégociation de cet accord télétravail moins-disant et d’ici là, la prise en compte du temps de présence hebdomadaire plutôt que du  temps de travail annualisé pour l’accès au télétravail.

Rétablissement du droit à récupération horaire à AXA France

L’UDPA demande la prise en compte des contraintes liées au poste

Un certain nombre de nos collègues badgeants assurent des permanences horaires entre 8h30 et 18h00 ou sont confrontés à des surcharges de travail et se retrouvent face à la double peine :

  • certains ne peuvent décaler leurs horaires d’arrivée et de départ pour éviter les heures de pointe dans les transports,
  • depuis la crise sanitaire, ils ne sont pas non plus crédités du temps travaillé au-delà du forfait de 7h17 par jour en totale contradiction avec l’accord OARTT sur le temps de travail et l’horaire mobile.

L’UDPA demande à la Direction de permettre aux salariés d’accéder aux horaires décalés ils doivent aussi pouvoir être crédités des heures effectuées au-delà des 7h17.

L’UDPA a obtenu que la Direction examine en septembre les secteurs en surcroîts d’activité qui ne permettent pas de récupérations horaires à défaut de reprise du badgeage depuis 5 mois.

Forfait mobilité Durable : AXA France au top de la mesquinerie

L’UDPA continue à dénoncer la décision unilatérale de la Direction d’exiger du salarié de choisir entre prise en charge des transports en commun et un forfait d’indemnisation pour l’usage du vélo de 25€ par mois versé au maximum pendant 4 mois (Pourtant la loi prévoit que le forfait mobilité durable est exonéré d’impôt et de cotisations sociales jusqu’à 400 € par an et peut être cumulé avec l’abonnement de transport en commun).

La Direction AXA vient de pousser un cran plus loin la mesquinerie : « pour être éligible au forfait mobilité durable, vous devez être en CDI et bénéficier d’une prise en charge par votre employeur d’un titre d’abonnement de transport en commun. »

Lors du CSE Central du 9 juillet, L’UDPA a dénoncé « la nouvelle conscience écologique » d’AXA France qui  consiste avant tout  à faire des économies sur le dos des salariés en :

  • supprimant la prise en charge des transports en commun,
  • refusant l’accès à toute prise en charge aux salariés qui font le choix écologique de laisser leur voiture au garage pour venir travailler en vélo,
  • discriminant CDD et jeunes en alternance.

En totale contradiction avec son discours d’employeur responsable en matière d’écologie, la Direction d’AXA France ne bouge pas et applique l’adage « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. »

Le sujet vous intéresse et vous voulez être tenu au courant, contactez nous sur service.udpa@axa.fr

Motiva à AXA France : Test de motivation

Dans le cadre du processus de mobilité, la Direction va mettre en œuvre un test appelé « Motiva » réalisé à distance via un lien électronique envoyé par les Ressources Humaines au salarié.

Les données constituant les réponses du salarié seront conservées sur la plateforme Motiva du prestataire externe Pearson.

D’après le message apparaissant sur le site de Pearson  et reproduit ci-contre, les salariés sont en droit d’être inquiets. L’UDPA rappelle aux salariés que le test est réalisé sur la base du volontariat.

Renégocier le télétravail à Axa france

Les restrictions d’accès au télétravail vont forcément aggraver la saturation des plateaux en Agile Working

Lors du Comité Social Economique Central des 10/11 juin 2020, l’UDPA a obtenu le vote d’une expertise sur les nouvelles contraintes pour accéder au télétravail alors que la pandémie a démontré les dangers du « Flexwork » (connu sur le nom « Agile Working » chez AXA France). Le rapport du cabinet est éloquent! 

Les salariés d’AXA France l’ont constaté : de nombreux mardis et jeudis sont synonymes de saturation des plateaux en « flexwork. » Rien d’étonnant puisqu’il y a 7 places pour 10 personnes, salariés et prestataires inclus !

La Direction avait réussi à faire voter l’agencement des bureaux en flexwork par des organisations syndicales (mais sans l’UDPA !) en prétendant que le télétravail empêcherait la saturation. Le nouvel accord de télétravail signé par ces mêmes organisations durcit les conditions d’utilisation des jours de télétravail par les salariés.

Inéluctablement, la saturation des plateaux de travail va s’étendre à d’autres jours de la semaine.

Pourtant le confinement a démontré que le télétravail a maintenu la performance globale de l’Entreprise.

Dans son rapport le cabinet de conseil indique qu’il est contreproductif de combattre la saturation des plateaux « flexwork »  en limitant l’accès au télétravail par des règles contraignantes. Autrement dit, la Direction va entasser les salariés sur des plateaux malgré l’inconfort et les risques révélés par la pandémie.

L’UDPA exhorte la Direction à ouvrir une renégociation du télétravail avec des règles réalistes, la prise en charge des frais engagés par les salariés et une amélioration de l’équipement alloué au domicile.

L’UDPA a obtenu l’engagement de de la Direction de réaliser en septembre 2020 un bilan des adhésions et des refus d’adhésion, au nouvel accord télétravail signé par la CGC et la CFDT.

Big Brother à AXA France : risque de noyade dans le lac : Le stockage des données personnelles des salariés mérite un niveau de sécurisation élevé

La Direction souhaite créer un immense fichier dit « Lac de données » pour stocker l’intégralité des données sur chaque salarié, issues de différentes applications (Pléiades etc.). L’objectif avoué consiste à pouvoir faire de l’analyse de données de manière décomplexée et illimitée. L’UDPA s’inquiète de l’utilisation de telles applications dont les seules limites sont l’imagination et l’éthique de nos dirigeants !

Un « Lac de Données » est un référentiel permettant de stocker une très large quantité d’informations pour une durée indéterminée. Il n’y a pas de hiérarchie ou d’organisation entre les différents éléments de données. Par conséquent, on peut venir consulter ces données pour rechercher tout ce que l’on souhaite. L’incompétence dans la manipulation et une éthique hasardeuse des données peuvent donc transformer le lac en marécage.

L’UDPA demande une clarification et une délimitation précise de l’utilisation de cet amas de données.

Le remboursement des notes de frais à AXA France : La galère des enveloppes papier avec les justificatifs va enfin cesser.

Un système dématérialisé avec numérisation des justificatifs sera mis en œuvre fin septembre. L’UDPA espère un raccourcissement des délais de remboursement pour les salariés avançant l’argent lié aux frais professionnels.

La nouvelle solution de dématérialisation est conçue par l’éditeur allemand SAP qui assurera également le fonctionnement du système. Les données seront hébergées en Europe et leur traitement respecte les lois européennes sur la sécurité des données.

Concrètement, les salariés engageant des frais professionnels, pourront numériser leurs justificatifs dont le traitement sera automatisé et simplifié. Une phase pilote a permis de tester et valider la solution. Le délai moyen de remboursement entre la numérisation des justificatifs et le versement sur le compte du salarié sera d’environ 6 jours.

Coupure du RER A : cacophonie à Axa France

L’UDPA a demandé des efforts d’attention pour ne pas reproduire la cacophonie des derniers mails sur les mesures liées à la fermeture du RER A en journée du 8 au 15 août : l’entreprise, par un « annule et remplace », a infirmé la possibilité ouverte dans un premier mail, d’aller travailler sur un site AXA plus proche et d’augmenter le télétravail. Cet erratum a provoqué l’incompréhension puis la colère de nombreux salariés.

Actualisation des mesures de déconfinement AXA France suite au CSE Central du 21 juillet

Malgré des signes de reprise de la pandémie, la direction reste sur les mesures de prévention actuelles jusqu’à fin septembre.

Suite au CSE Central, voici l’actualisation des principales mesures applicables dans l’entreprise :

La reprise sur site est obligatoire sauf certificat médical d’isolement, la Direction justifie l’abandon du volontariat par « les risques psychosociaux de l’isolement et « la nécessité que l’entreprise avance »
Reprise alternée en rotation  rouge et bleue jusqu’à fin septembre 3 jours puis 2 jours
Des masques jetables sont disponibles à l’accueil de chaque site au nombre de 4 par jour.  Suite à nos interventions répétées depuis avril 2020, les masques lavables fournis par Axa sont enfin abandonnés du fait de leur inconfort.
Le port des masques est obligatoire sur l’ensemble des sites sauf lorsque le salarié est assis au poste de travail ou au restaurant d’entreprise
La distanciation préconisée par l’état est ramenée à un mètre elle permet la remise en service de postes en face à face sur les marguerites de 2 et l’installation de 4 personnes sur celles de 6
Les postes sont affectés à la journée dans les espaces Agile avec des étiquettes nominatives
Les réunions sont mono-site, mono-couleur et se tiennent à moins de 50 personnes les rassemblements de plus grande ampleur sont interdits, même hors site AXA
Les prestataires et intérimaires vont progressivement être autorisé à revenir sur site Ils devront s’engager personnellement au respect des consignes et des règles sanitaires

 

Il a fallu insister pour que la direction reconnaisse une vingtaine de suspicions de contamination sur les sites de l’Ile de France. Ces collègues ont été systématiquement mis en quatorzaine avec un accompagnement par le Service de Santé au Travail. Pour l’avenir, l’UDPA exige que l’ensemble des Représentants de Proximité soit informé en temps réel des suspicions, des actions mises en œuvre et du nombre de salariés mis en quatorzaine sur chacun des sites AXA impactés.