Les « + » de l’UDPA

L’UDPA organise régulièrement pour ses sympathisants des sessions d’information sur des thématiques touchant les salariés d’AXA France.

La prochaine séance programmée le 12 novembre de 12h à 13h sera consacrée aux divers entretiens professionnels auxquels sont confrontés les salariés et se déroulera en distanciel.

Le nombre de connexions simultanées étant limité par session, inscrivez-vous rapidement en envoyant un message à l’adresse « service.udpa@axa.fr ».

AXA France, Employeur responsable ?

 

Marie-Laure Marchand

Coordinatrice Syndicale Nationale Adjointe

Elue du CSEC AXA France

 

La Direction a autorisé la réinstauration du badgeage, afin que les efforts des salariés ne soient pas que du travail dissimulé.

Mais en parallèle, avec une défiance étonnante, la Direction supprime la flexibilité horaire permettant aux salariés d’éviter l’affluence dans les transports.

Les recommandations des autorités, ainsi que la prévention chère à toute entreprise responsable, devraient inciter la Direction à autoriser les horaires décalés aux salariés badgeants.

La Direction manifesterait ainsi concrètement l’Intérêt qu’elle porte à la santé des salariés.

7 octobre : journée mondiale d’action pour le travail décent.

Dans une conjoncture économique bouleversée et une crise sanitaire mondiale inédite, fragilisant les plus vulnérables, creusant les inégalités et accentuant la pauvreté, plus que jamais, le travail décent, célébré ce 7 octobre, doit être au cœur du monde d’après.

La notion de travail décent est née en 1999 d’une campagne de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui affirmait alors « Le but fondamental de l’OIT aujourd’hui est que chaque femme et chaque homme puisse accéder à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité ».

Le travail décent s’entend comme un emploi digne, convenablement rémunéré, s’exerçant en toute sécurité, procurant un minimum de protection sociale pour le travailleur.se et sa famille, répondant à leurs besoins essentiels, garantissant un niveau de vie décent et laissant entrevoir un avenir meilleur.

En 2008, à l’initiative de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) alors que la crise financière menaçait la subsistance de millions de personnes à travers le monde, la défense du travail décent s’est incarnée en une journée mondiale d’action. Elle rassemble chaque année le 7 octobre l’ensemble des syndicats du monde entier qui agissent pour placer l’homme au centre de la réflexion sur le travail.

En 2015, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, le travail décent et les quatre piliers de l’agenda pour le travail décent – création d’emploi, protection sociale, droits au travail et dialogue social – sont au centre du programme de développement durable pour 2030. Devenu un objectif universel, le travail décent est intégré à tous les textes de portée mondiale.

En 2020, cette journée prend tout son sens dans un contexte économique alarmant et une crise sanitaire mondiale sans précédent. Le chômage partiel et les licenciements fragilisent les plus vulnérables et précaires. Les inégalités se creusent et il devient difficile de lutter pour revendiquer des droits et obtenir un travail décent, ainsi que notamment un logement digne et abordable et l’accès aux soins, parmi les droits fondamentaux.

Pour se relever des conséquences de la Covid-19, en premier lieu sur la santé, l’emploi et les revenus, dans un monde déjà fracturé dont les inégalités et la pauvreté ne cessent de s’accroître, le travail décent et l’humain doivent être au centre des politiques gouvernementales. Seul un nouveau contrat social, basé sur le respect de la dignité humaine, pourra garantir la reprise de l’économie mondiale et répondre à la convergence des défis de la pandémie, du changement climatique et des inégalités. Seule une économie de la durabilité et de la prospérité partagée, à l’opposé d’une vision uniquement basée sur les profits, contribuera à la paix, à une mondialisation équitable et à l’éradication de la pauvreté.

L’UDPA, affilié à l’UNSA, s’associe au message délivré par la CSI et la Confédération Européenne des Syndicats et milite avec l’OIT pour l’émergence de ce pacte social autour d’un nouveau modèle de société visant un développement soutenable dans une société juste, équitable et solidaire mettant l’humain au cœur de son projet.

https://www.journee-mondiale.com/184/journee-mondiale-d-action-pour-le-travail-decent.htm

« Easy AXA » France

Au service de la réduction des frais généraux

L’UDPA redoute dans la démarche « Easy AXA » des gains financiers mesurables mais inavouables.

La démarche « Easy AXA » prétend avec l’alibi de la simplification de « supprimer les tâches dites non essentielles » et « adapter les chaînes hiérarchiques ». Programme aussi vaste que flou !

Dans le pseudo bilan d’étape présenté en Comité Social et Economique Central de septembre, la Direction se révèle incapable d’identifier les bénéfices concrets apportés par les actions déjà conduites dans la cadre « Easy AXA » en prétendant qu’il s’agit d’améliorations d’organisations n’apportant pas de gains mesurables mais des avantages immatériels.

Pourtant, de mémoire de salarié, la Direction d’AXA France n’a jamais mené d’actions internes autres que celles ayant pour objectifs d’augmenter les profits, réduire les risques juridiques et améliorer la réputation externe de l’Entreprise !

Derrière le jargon habituel constitué par les expressions toutes faites telles que « supprimer les tâches non essentielles » ou « adapter les chaînes hiérarchiques », se cache la disparition de postes à tous niveaux, managers et membres d’équipe. Ces suppressions engendreront nécessairement un surplus de travail pour les salariés conservant leurs activités. Merci « Easy AXA »!

Retour au badgeage dans AXA France

Le chantage vis-à-vis des salariés badgeants

La Direction rétabli la possibilité de badgeage, mais ne lève pas l’obligation de respecter les plages fixes….

Ceux qui badgent ne pourront plus bénéficier de la possibilité de décaler leurs horaires de travail quand ils viennent sur site.

L’UDPA s’interroge, la Direction d’AXA, employeur responsable, peut donc ignorer les préconisations du gouvernement et des préfets à étaler les déplacements dans la journée ?

L’UDPA demande à la Direction d’AXA de lever les contraintes liées aux plages fixes pour les salariés badgeants.

Feuille de paie dématérialisée par défaut à AXA France

Que le groupe AXA fasse des économies sur l’expédition à domicile des feuilles de paye, pourquoi pas ! Mais le procédé qui consiste à considérer que le défaut de réponse à un mail emporte le consentement éclairé du salarié pour la dématérialisation de ses bulletins de paie est des plus discutable avec la multitude de mails reçus au quotidien. L’interdiction d’accès au coffre-fort avec le PC professionnel pour raisons de sécurité nous interpelle également quant à la sécurité de nos données de paie…

Salaires CDI 31 juillet 2020 : salariés d’AXA France, faites le point

Les positionnements salariaux AXA France :   A quoi ça sert ?

L’UDPA a obtenu l’engagement de remettre à niveau tous les salaires   inférieurs au plancher AXA de votre classe. Si votre salaire annuel brut théorique, (en haut et au milieu de la feuille de paye) est inférieur, demandez le réajustement au plancher à votre CRH.

Le positionnement salarial est lié à la carrière : A mi-carrière par exemple, vous devriez vous situer autour de la moyenne de votre classe. Si votre salaire est inférieur alertez votre responsable sur la nécessité d’un rattrapage lors de la prochaine opération d’augmentation.

Attention au 9ème décile : La DRH n’augmente plus les 10% de salariés les mieux payés de leur classe.

Renouer avec les augmentations implique un changement de classe.

Attention à la classe acquise, vous avez accepté un poste dans une classe inférieure. Votre salaire sera comparé à celui de vos collègues du nouveau poste et vous risquez d’être catalogué comme trop bien payé. Là encore un seul salut : retrouver une fonction à votre niveau de classe acquise.

Objectifs 2020 à AXA France

Une révision s’impose !

Dans le contexte particulier de la pandémie, L’UDPA réitère sa demande de révision à la baisse des objectifs de l’ensemble des salariés d’AXA France, tous métiers confondus.

Malgré les engagements J.de Perreti, aucune révision des objectifs n’est annoncée malgré une année troublée par le confinement et les multiples contraintes opérationnelles engendrées par le confinement et les règles sanitaires appliquées depuis sa levée.

Nous demandons donc à la direction de prendre en compte les circonstances exceptionnelles entourant les tâches professionnelles depuis le mois de mars 2020,

Maintenir des montants de rémunérations variables à la hauteur des efforts engagés par les salariés pour continuer l’activité et conserver la qualité de service durant toute la période de confinement.

Complément de Rémunération Variable (CRV) & Prime de Progrès d’Equipe Individuelle (PPEI) (versés en avril 2020 au titre de la performance 2019 à AXA France

Toujours plus d’opacité !

Le bilan a été communiqué et un constat s’impose : plus élevée est la position hiérarchique, meilleur sera le taux d’atteinte. L’UDPA demande une réelle transparence dans le processus d’attribution des taux de variable

Statistiquement, un responsable reçoit un taux supérieur aux membres de son équipe. Cette situation interpelle puisque normalement leurs performances respectives sont profondément liées.

Tant que la fixation des objectifs et leur évaluation resteront basées sur des critères empreints de subjectivité, cette situation générera des frustrations.