Forfait mobilité durable, du nouveau à axa france

Le forfait mobilité durable mis en place à AXA France depuis 2020 avait des critères si restrictifs que seuls une vingtaine de salariés avaient pu en bénéficier (alors qu’environ 3000 salariés n’ont aucune prise en charge Transport).

Vos élus UDPA ont obtenu la négociation d’un accord qui prendra effet au 1er janvier 2022, accord perfectible mais qui permet d’élargir les critères  :

  • ouverture à tous ceux ayant un contrat avec AXA : CDI mais aussi CDD, alternance une fois leur période d’essai terminée,
  • prise en charge pour tous sans la condition de bénéficier au préalable d’une prise en charge de frais de transport,
  • indemnisation versée mensuellement avec l’engagement du salarié pour 1 an (attestation sur l’honneur et factures d’entretien) avec un plafond de 400 € par an,
  • concernant l’usage d’un vélo (électrique ou non), du covoiturage, de l’achat unitaire de titres de transport en commun, des engins de déplacement personnels.

L’UDPA regrette la position d’AXA moins disante que la loi :

  • -ne pas permette pas le cumul avec l’abonnement transport en commun,
  • -être en dessous du plafond du forfait mobilité durable qui peut aller jusqu’à de 500€,
  • -la prise en charge du covoiturage uniquement par le biais d’une plateforme,

L’UDPA déplore :

  • la gestion du forfait mobilité durable faite par un prestataire extérieur et non par des salariés AXA.

Quels sont les véritables enjeux du smart working ?

L’UDPA revendique que la direction fasse une présentation globale des ambitions réelles du projet Smart Working.

Pour l’UDPA, ce projet ne se résume pas uniquement à un sujet d’organisation de travail mais, sur le long terme, risque de remettre en question le lien contractuel, le modèle social et l’agilité décisionnelle.

Dès la première séance de consultation sur le déploiement du Smart Working au CSE Central du 8 juillet 2021, la direction nous enferme dans la présentation complexe de règles d’étage, de règles d’équipe, d’agendas partagés et de détecteurs de mouvement…

Si la recherche de gains à travers la réduction des frais généraux peut être légitime du point de vue de l’entreprise, on peut s’inquiéter des impacts en terme d’objectifs, de porosité vie privée et professionnelle et de la remise en cause des lignes hiérarchiques et du rôle de chacun dans le futur.

  • Où sont traités les sujets immédiats et urgents de la protection de la santé et sécurité des salariés dans ces nouvelles organisations ?
  • Quelles sont les adhérences du Smart Working avec Easy AXA, et quels effets sur les salariés peut produire la conjonction des deux ?
  • Comment combine-t-on le Smart Working et la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), tous les métiers y sont ils éligibles  ?

L’UDPA dénonce le fait que ces sujets de fonds ne soient jamais abordés et revendique de connaitre les tenants et aboutissants à long terme envisagés par la direction d’AXA.

Des lendemains difficiles en perspective

A très court terme, les salariés vont faire face à un nouveau carcan de règles contraignantes liées à la mise en place du Smart Working. 

Le déploiement de « Smart Working » va compliquer encore plus la vie quotidienne des salariés. On nous présente, pour tenir dans le chiffre de 6 postes pour 10 personnes, une planification des présences :

  • par équipe,
  • par étage,
  • en fonction des réunions des équipes …

L’UDPA craint que dans le pire des cas, on puisse aboutir à une impossibilité pour les salariés de choisir librement leurs jours de télétravail et de se les voir imposer pour permettre le lissage de l’occupation des postes.

Personnel Commercial, l’UDPA obtient un « Qui fait Quoi en IARD »

L’UDPA s’est toujours soucié du multi-équipement de vos clients en IARD et de la gestion de votre portefeuille, gage de votre professionnalisme et respect de votre client. La Direction a choisi une stratégie contraire en supprimant peu à peu la formation continue, l’animation et support à la vente. Désormais une autre étape est franchie avec la perte des outils, des produits et du transfert de l’IARD dès que possible soit sur la plate forme du MAROC  ou chez l’agent général.

Devant les difficultés que chacun rencontre pour avoir des réponses, l’UDPA a insisté pour avoir au minima un Qui fait Quoi en IARD.

Prudents, nous avons eu confirmation que les services de production seront opérationnels pour tous les salariés AEP.

Néanmoins, n’hésitez à contacter un élu UDPA si la discussion n’était pas opérationnelle.

 

 

Travaux du RER A Été 2021

L’UDPA a obtenu que les salariés pourront, en accord avec leur hiérarchie :

  • Privilégier la prise de congés durant cette période,
  • Adapter ses horaires de travail en fonction des contraintes de permanence,
  • Accéder aux parkings de Nanterre et VDF, en respectant la procédure de demande (Formulaire disponible sur One, Mon Espace de travail, Vie sur site, Facilities, Accès parking, Réservation de place ponctuelle), sans conséquence sur l’abonnement Navigo,

Attention, entre Auber et La Défense ainsi que sur la branche Poissy, le trafic est entièrement interrompu tous les jours 24h/h du 9 au 13 août puis du 16 au 20 août 2021 inclus.

SMART WORKING : ça va pas être EASY !

La Direction prévoit la mise en place progressive  de « SMART Working » présenté sous l’aspect d’une simple évolution de « Agile Working ». La réalité est  différente. A la clé, une petite douceur pour l’Entreprise qui permet une économie de 20 millions d’euros sur la période 2019/2025.

Alors que le nombre de postes est actuellement de 7  pour 10 salariés , il devrait passer à 6 pour 10 !

Cela conduira à de nouvelles contraintes pour les salariés :

  • Réduction supplémentaire des surfaces disponibles.
  • Encore moins d’espaces de stockage pour les salariés.

À compter de juin, un pilote va être mis en œuvre à Nanterre avant généralisation sur l’ensemble des sites en  « Agile Working ».

Les salariés seront contraints au parcours suivant :

l’emploi à l’horizon 2023 : Quelles perspectives ?

Le monde bouge et l’Entreprise doit s’adapter : c’est la règle dans un environnement concurrentiel.

Toutefois, l’UDPA déplore d’une part,  le manque d’information à destination des salariés  concernant les métiers porteurs d’avenir ainsi que les moyens pour y accéder, d’autre part l’absence d’accompagnement individuel par la Direction des Ressources Humaines .

La Direction positionne les salariés dans trois catégories constituées par les filières des métiers du Personnel Administratif  (PA).

Ces filières peuvent être en :

  • décroissance : 1 433  salariés sont touchés, soit 18% de l’effectif  PA,
  • croissance : 2 059 salariés sont impliqués, soit 28% de l’effectif PA,
  • stabilité : 4 139 salariés sont dans cette situation, soit 54% de l’effectif PA.

 

Au sein du groupe AXA , on constate actuellement un renforcement des effectifs sur :

  • Technique et le tarifaire (IARD & Santé).
  • Commercial sur le segment Entreprise.
  • Vente collective et entreprise (A2P, Expert collective,
    Grand Compte).
  • l’Épargne/Retraite (hors service client).
  • Les enjeux autour de la Donnée au sens large :
    Big DATA, CRM, Eco Système Digital.
    La Cybersécurité.

 

La poursuite de la réduction des effectifs sur:
Les marchés Part & Pro et Santé Individuelle.
Les fonctions support et administrative au sens large (Support Réseau et Administration du personnel).

 

Une stabilité des effectifs sur les métiers liés à l’informatique et Conformités.

 

Calcul de l’intéressement pour la période 2021 / 2023 : Quand on veut, on peut !

Chaque année, à cette période, nous connaissons les chiffres de la Participation et de l’Intéressement. Bon an mal an, c’est l’équivalent d’1 à 1.5 mois de salaire pour les salaires les plus faibles.

Cette année, les organisations syndicales ont réussi a amener la direction  à améliorer ce montant !

L’objectif global annoncé, mais non écrit puisque légalement les accords sur l’intéressement ne peuvent mener qu’a un rendement aléatoire, passe de 7,5 % à 8 %.

Les 3 points qui évoluent favorablement :

  • la part du critère lié à la RSE augmente, le critère Qualité de service sera mesuré par le Net Promoteur Scope.
  • La répartition de l’intéressement sera effectuée proportionnellement au salaire de référence avec un minimum calculé sur une base de 28 500€ pour les salaires les plus faibles. Précédemment il était de 28 000€.
  • Le plafond individuel d’intéressement passe de la moitié du plafond annuel de la Sécurité Sociale à 75% (41.136 € en 2021).

Depuis plus de 20 ans, les versements d’un mois à un mois et demi de salaire a été relativement stable grâce à l’investissement des salariés et à l’implication régulière des partenaires sociaux signataires.   

Les 4 critères et leur poids respectifs :

–  Résultat opérationnel (20 %).

 Activité d’assurance (45 %):

    ratio combiné sur l’activité IARD ,

    APE (Annual Premium Equivalent) sur les domaines de la santé, prévoyance et UC, individuelle et collective ,

    chiffre d’affaire IARD ,

    Apport net d’affaires nouvelles ,

– Qualité de service mesuré par le NPS (Net Promoter Score : probabilité d’un client de recommander AXA France ) par rapport au marché sur 5 lignes de métier  (25 %):

    santé individuelle, santé collective, IARD du particulier, épargne individuelle, prévoyance individuelle.

– RSE avec deux nouveaux éléments (10 %) :

    Diminution de l’envoi de mails et meilleure utilisation des outils digitaux (Teams, Sharepoint …),

    formation  de l’ensemble des salariés sur le changement climatique ,

(abandon de l’objectif consommation de papier)

 

Pertes d’Exploitation Sans Dommage (PESD).

L’UDPA renouvelle son exigence concernant l’apport de forces temporaires dans les services qui seront privés des ressources humaines mobilisés sur le traitement PESD et demande un suivi précis de l’opération.

La Direction présente le plan concernant le traitement des Pertes d’Exploitation Sans Dommage (PESD) qui, selon elle, permettrait de mettre fin à la triste séquence des multiples contentieux, dénis inaudibles lors d’interventions publiques et communiqués de presse hasardeux, l’ensemble ayant conduit à des décisions contradictoires lors de procès en appel et à une dégradation de l’image de l’Entreprise et de ses salariés auprès de la Cité.

L’UDPA approuve l’initiative offrant un véritable geste d’apaisement même si l’existence préalable de la phase judiciaire défavorable laissera dans l’esprit du public un sentiment de reculade sous la pression d’une présomption de défaite générale devant la cour de Cassation.

Concernant la mise en œuvre concrète du plan, le diable se cache dans les détails et l’UDPA veut avoir l’engagement d’AXA sur les points suivants :

  1. Un vrai volontariat pour participer à l’opération.
  2. Une absence de contraintes des dates de congés pour les participants.
  3. Le versement de la prime à tous les salariés actifs sur le traitement PESD, y compris pour les managers.
  4. La prise en compte d’une surcharge de travail des collègues PA Hors PESD et des inspecteurs AGA et courtage par l’octroi d’une prime.

Qualité de Vie au Travail , si vous ne pouvez pas la mesurer, vous ne pourrez pas l’améliorer !

L’UDPA, préoccupée par la dégradation continuelle des conditions de travail, ne se contentera pas de mesures d’affichage et conditionnera sa signature à la mise en place de mesures concrètes permettant une réelle prévention primaire.

Bilan de l’accord précédent 2018 – 2020

Si cet accord a permis d’initier le sujet de la charge de travail, de son rythme et des charges cognitives, il a aussi dévoilé toutes les difficultés à utiliser le droit à déconnexion en télétravail.

L’obstination des élus UDPA a permis d’obtenir des indicateurs de charge d’activité dans les services opérationnels.

Stock de dossier, affaires et projets du CSE PIE ainsi que des services retraites et clients gestion directe du CSE ASC ont permis un début de suivi de la charge. La preuve qu’il faut continuer à développer des indicateurs partout en France et ne plus accepter que la charge de travail soit renvoyée à l’expression individuelle des salariés lors de leurs entretiens d’évaluation.

Le volet droit à la déconnexion ne doit pas se limiter à un catalogue de bonnes intentions.

Et quels sont les résultats concrets des chartes et guides ? Aucune mesure d’impact n’a  jamais été faite …

 

Les revendications de l’UDPA

L’UDPA considère que l’on ne peut pas mesurer ce que l’on ne suit pas bien.

L’UDPA demande la mise en place d’indicateurs enrichis de critères en plus de ceux déjà en place.

Ces indicateurs doivent permettre à minima de suivre la charge de travail et les impacts d’une surcharge, l’amplitude horaire, la conciliation vie pro / privé ….

L’UDPA demande aussi la poursuite des enquêtes sur le ressenti de QVCT, sur la population complète d’AXA France, et ponctuellement en cas de changements significatifs dans un secteur.  

Le volet droit à la déconnexion doit être étoffé, et mené, si nécessaire, à des mesures contraignantes.

L’UDPA doute de l’efficacité de la seule mise en place de chartes et de guides.

 

L’UDPA souhaite une présentation détaillée du « Smart-Working » pour être à même d’en évaluer les effets sur la QVCT. Nous attendons notamment des explications détaillées (signification, plan d’action associé, planning, gains attendu, facteurs de risque) sur l’ensemble des thèmes concernés que sont le modèle social, les modalités de travail, l’organisation…