Une nouvelle année commence et voilà déjà tous les poncifs habituels.

La direction remercie chaleureusement  les salariés pour « les résultats remarquables que nous avons réalisés ensemble l’année dernière ».

La direction évoque un avenir radieux où nous  « bâtirions ensemble une AXA France où il fait bon travailler et qui permettrait à chacun d’exprimer son plein potentiel ».

Mais qu’en est-il dans les faits ? Comment se traduisent ces remerciements dans le quotidien des services ?

2022 compenserat-elle les sous-effectifs  par des externalisations?

Les trois priorités de transformation d’AXA France sont toujours : « satisfaire toujours plus nos clients, réduire fortement notre complexité interne et accélérer notre modernisation technologique », sachant que ces 2 derniers points se traduisent à ce jour par  la réduction d’effectifs et la poursuite des externalisations.

Cela permis par la rationalisation (nommée pudiquement simplification) et par la digitalisation.

Quand AXA France pourra-t-elle enfin utiliser les gains liés à ces actions pour les réinvestir dans l’entreprise et l’humain, plutôt que de tenter à tout prix de réaliser des gains à court terme pour servir les actionnaires ?

Enfin, pour se mettre au diapason musical, nouveau code d’AXA France, l’UDPA vous propose son propre Quizz chansons : « Money Money » d’ABBA, « L’Augmentation » de Jacques Dutronc ou « She works hard for the money » de Donna Summer J … 🙂

sylvaine hardy

Sylvaine Hardy

Elue du CSE Fonctions Centrales

 

Où en est le contrat social à AXA France ?

Apres 8 mois de  présidence , quel bilan ?

Bientôt la Trêve des confiseurs et il sera vital de souffler car l’année a été éprouvante tant par le contexte sanitaire que par celui de la pression permanente pour l’atteinte des objectifs.

Depuis que Patrick Cohen a pris les rênes d’AXA France, son mot d’ordre est « simplification  ».

De nombreuses visites sur les sites à la rencontre des salariés pour prendre le pouls, un talent musical sympathique, des podcasts rassurants dans lesquels se glissent pourtant des modifications structurantes (grilles évaluation, regroupement des sinistres, plateforme digitale ….. ) sans informations préalables aux Instances de Représentation du Personnel, alors que le dialogue social est mis en avant !

 

  • Un changement d’organigramme innocent avec la création de 4 PME sous un libellé d’entité business :
    • AXA IARD et Partenariats.
    • AXA Epargne Retraite et Prévoyance Individuelle.
    • AXA Santé et Collectives France.
    • ALHIS (AXA Life and Health International Solutions).

Et 6 directions satellites dont une stratégique sur le CLIENT.

  • Un programme AXION lancé dernièrement toujours via podcast pour accélérer la transformation via la simplification pour les clients, pour les salariés et les réseaux !
  • Du côté de la négociation salariale, une direction arrivant sans proposition mais avec des explications techniques et économiques à faire pleurer les salariés que nous sommes.
  • Le report à juin 2022 de l’accord sur la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) alors que c’est le fondement de l’adaptation sur 3 ans des emplois, des effectifs et des compétences aux exigences issues des enjeux stratégiques. Cet accord précise aussi la pérennité ou non des sites.

Quels beaux signaux donnés aux salariés !   Alors pourquoi s’inquiéter d’un no man’s land actuel où rien ne se décide, dans un fond de  rumeur de bouleversements structurels animés par un « driving progress » du groupe attendu à échéance 2023 : chacun connaît l’agilité d’AXA France à se transformer alors que les effets de la réorganisation 2017 tardent encore à s’estomper !

La direction interpelée par l’UDPA sur le manque de vision et de transparence nous a rassuré : le discours de Patrick Cohen est pourtant clair et lisible …

 

L’UDPA exige de la direction un éclairage rapide sur sa stratégie.

Négociations salariales : L’UDPA ne peut pas envisager un taux a moins de 5 %

La négociation sur les salaires s’est ouverte le 6 décembre pour le groupe AXA en France. L’UDPA forte de ses rencontres avec les salariés depuis plusieurs mois a deux revendications fortes dans un contexte continu d’inflation :

  • Rattrapage des rémunérations pour celles et ceux qui n’ont eu aucune augmentation depuis 3 ans.
  • Retour des deux campagnes d’augmentation en janvier et juillet avec distinction d’octroi du budget Egalité Femme/Homme.

L’UDPA revendique un budget distinct des augmentations de celui des passages de classe.

Par ailleurs, comment fidéliser les talents du groupe lorsque la concurrence offre 30 % de plus ?

Les propos tenus par Thomas BUBERL au Comité de groupe Européen conforte la demande de l’UDPA d’une enveloppe de 5%.

A la question posée par le comité sur le contexte d’inflation et sur les alternatives envisagées par le Groupe pour diminuer les coûts, Thomas Buberl répond : « Je suis d’accord que nous sommes dans une situation particulière avec l’inflation qui arrive maintenant. Nous avons une bataille à mener pour garder les talents. Il faut pouvoir s’aligner sur les salaires d’embauche du marché pour rester attractifs. Il faut répercuter nos hausses de charge sur nos prix, pour que cela nous permette ensuite de payer des salaires plus hauts.  »

C’est le président lui-même qui l’évoque et nous approuvons ! alors quelle en est l’exécution ?

L’UDPA revendique le versement de la prime Macron pour tous les salariés et entre autres ceux du courtage dont les grilles salariales sont moins favorables, et pour le personnel commercial d’AXA France.

L’UDPA revendique aussi une attention sur les itinérants administratifs qui ne sont ni intégrés dans les mesures PA comme le télétravail ni dans les mesures PC au titre des concertations.

L’UDPA est depuis longtemps très investie dans les sujets emploi / formation à l’intérieur du groupe AXA,

mais aussi dans les branches professionnelles et surtout à l’Opérateur de compétence ATLAS.

Que penser d’AXA France, Entreprise apprenante, monde idéal où, à partir d’un espace intranet, chacun serait capable, d’un seul clic, de savoir quelles sont les compétences à développer et quels moyens lui sont offerts pour garantir et conserver son employabilité.

Pourtant les questions à se poser sont nombreuses. Mon métier est-il pérenne ? Quelles compétences à maintenir pour le conserver ? Quel est mon niveau de compétence ? Comment s’orienter pour bouger, changer de métier ou évoluer ? Formation continue ? formation certifiante ? et bien d’autres …

Autre question importante : de quel temps dispose-t-on pour réaliser ces formations alors même que chaque salarié croule sous les objectifs formalisés et les impromptus réguliers qui, eux, ne peuvent attendre ? …

L’UDPA exige la sanctuarisation du temps de formation et la Direction admet enfin que la formation nécessite un abaque décompté dans le temps de travail.

Être autonome et responsable ne s’improvise pas dans un groupe comme AXA qui évolue en permanence : où sont les conseillers formation ou RH pouvant  accompagner les salariés ? Nulle part, semble-t-il …

Les conseillers de l’UDPA sont à votre disposition alors contactez nous pour une information ou un conseil.

axa france

Nathalie Pacitti-Diaz

Elue du CSE ASC

Représentante de l’UNSA à la commission emploi-formation de la FFA

L’UDPA en direct du Comité Social et Économique Social Central AXA France qui se tient en ce moment les 8 et 9 décembre 2021

 

Voici un extrait de nos préalables à la séance :

  • L’UDPA est stupéfaite par le déploiement à marche forcée du Smart Working, Le sondage Pulse en cours prévoit une question non optionnelle sur le Smart Working formulée de manière à orienter les réponses des salariés sur un ressenti positif, et bien avant que le déploiement effectif du Smart Working pour tous. Les enseignements que la Direction pourra tirer de cette question seront biaisés. Par conséquent, si la Direction se veut loyale, les résultats de l’enquête ne devraient pas contenir d’interprétation sur cette question.

 

  • L’UDPA constate qu’un nombre croissant de salariés se voient confier des habilitations ou pouvoirs engagements en hausse. La Direction impose ces niveaux rehaussés sous le prétexte de confier plus d’autonomie et de responsabilités, mais cela induit des modifications profondes de compétences. Par conséquent, l’UDPA revendique la révision des classifications pour tous les salariés qui se sont vus octroyés des habilitations ou engagements en hausse.

 

  • L’UDPA constate que le dialogue social AXA ne respecte que peu les prérogatives des instances. Tandis que la Direction se prévaut d’un dialogue social riche, force est de constater que, désormais, l’information des organisations syndicales est réalisée au même moment que l’ensemble des salariés. Par exemple, les récentes annonces de Patrick Cohen concernant la modification des grilles d’appréciation des objectifs auraient dû faire l’objet d’une information ou même d’une consultation du Comité Social et Économique d’AXA France. De même pour les informations apprises par voie de presse sur le programme de rachat d’actions.

 

  • La Direction d’Axa France propose un 3eme jour de télétravail du fait du contexte sanitaire et l’UDPA approuve la mesure. Par contre, pour les salariés badgeants, malgré les grands discours de la direction concernant la confiance et l’autonomie donnée aux salariés, cette même Direction refuse de leur permettre de continuer à badger en télétravail, bien que la solution technique le permette. Pour l’UDPA, il s’agit d’une discrimination des salariés badgeant qui n’est pas de nature à encourager la loyauté tant recherchée !

Fermeture partielle du site Opéra Victoire, une économie proche de 5 millions d’euros par an

320 salariés du site Opéra-Victoire déménageront sur des plateaux aux Terrasses 2, 3, 5, 8 et 9 majoritairement aménagés en Smart Working, au plus tard en juillet 2022 tandis que 171 personnes resteront sur le site Opéra réaménagé

La salariés déplacés sont issus des Directions suivantes

  • AXA IARD et Partenariats : 148
  • AXA Santé et Collectives : 146
  • AXA Épargne Retraite et Prévoyance Individuelle : 25
  • DRH : 1 (T3 1er étage SSTA implantation spécifique)
  • Déménagement de 16 personnes du site Opéra-Victoire sur la Terrasse 8 dans un espace Belorgey en implantation classique courant T2 2022
  • AXA Épargne Retraite et Prévoyance Individuelle : 16

Gestion de l’occupation d’espace sur les plateaux, l’agilité dans une main de fer

Un pilote a été réalisé sur les Terrasses de Nanterre pour choisir une solution de gestion de l’occupation des positions de travail et des salles de réunion. Pour venir au bureau, il faudra réserver une place la veille mais sans être certain d’en avoir une. C’est la Qualité de Vie au Travail selon la Direction d’AXA France! Le déploiement de la solution devrait avoir lieu au second semestre.

La solution retenue pour gérer les places assises comporte les fonctionnalités suivantes :

  • Agenda Partagé
  • Capteurs de présence
  • Afficheur d’occupation d’espace indiquant les places disponibles suivantes :
    • Positions de travail
    • Bulles
    • Salles de réunion

Chaque salarié devra utiliser l’outil et suivre le processus suivant :

  1. Avant la venue sur site, déclarer sa venue sur Pléiades et l’agenda partagé (5 motifs : venue sur site, travail à distance, déplacement, formation, absence).
  2. Lors de son arrivée sur site :

Trouver et occuper un emplacement de travail

  • Connaître en temps réel la disponibilité des espaces grâce à un écran signalétique.
  • Connaître les prochaines réservations pour chaque salle de réunion, (durée et personne qui a réservé).

Les capteurs de présence mesure installés sous les bureaux et au plafond des espaces de réunion permettent d’identifier et mesurer les éléments suivants :

  • la présence pour les positions de travail et les bulles.
  • la présence et le nombre de personnes pour les salles de réunion.
  • l’inoccupation d’un poste de travail pendant 2 heures consécutives.