Sur un dossier non abouti, la direction d’AXA France demande encore au CSEC de rendre un avis ! Pour exemple, le nouveau site d’Angers.

L’UDPA a démontré les incohérences et a refusé de rendre un avis sur le dossier présenté au CSEC du 9 février.

 

Voici un échantillon des questions de l’UDPA restées sans réponse avant même d’évoquer l’aménagement intérieur :

  • Date de mise hors d’eau/hors d’air inconnue à ce jour.
  • Mise en place de détecteurs de CO2 toujours à l’étude.
  • Pas de vision claire du nombre de places, de la localisation exacte des parkings, de leur accès.
  • Pas d’enquête réalisée auprès des salariés sur l’allongement ou non de leur trajet, sur le changement éventuel de leur mode de locomotion.
  • Nombre de salariés en télétravail aujourd’hui à Angers non communiqué.

Sur l’aménagement lui-même, il reste toujours des questions :

  • Comment vont être installés les services ? Pas de plans définitifs fournis au CSEC, « juste des plans illustratifs ».

Pas d’information sur l’agenda partagé (en test).

L’UDPA rappelle qu’instruire un dossier d’aménagement implique que les bâtis aient été réceptionnés et soient conformes à l’usage présenté aux instances. L’UDPA constate une confusion entretenue sur les normes techniques annoncées : HQE – RT 2020, puis 2014 et au final RT 2012.

L’UDPA s’interroge sur le fait que certaines Organisations Syndicales aient réussi malgré tout à rendre un avis, tout en dénonçant l’incomplétude du dossier !

RSE et GPEC : Comment intégrer les enjeux de la RSE dans la GPEC ?

L’un des axes du plan  Driving Progress d’AXA France est d’«Affirmer notre engagement sociétal ».

Comment cet engagement peut-il se traduire au niveau de la GPEC ?

Pour qu’AXA soit vraiment l’employeur de référence, l’UDPA revendique de :

  • Rétablir le suivi individualisé du salarié sur les sujets de la formation et de la mobilité, le manager n’étant pas un interlocuteur spécialisé et ne disposant pas du temps requis, et les plateformes type LinkedIn n’offrant pas le niveau attendu d’accompagnement.
  • Entraîner et susciter l’engagement des salariés, notamment par une plus grande association aux décisions et aux résultats.
  • Remettre la santé et le bien-être comme priorité à la médecine du travail et à la cellule d’assistance sociale, en étendant le rôle imparti à ces professionnels pour déterminer la politique complète de santé et bien-être avec l’appui des ressources humaines.

l’écho des Négos – GPEC , présentation de l’OEMA

Lors de la 2nde séance de négociation, l’observatoire des métiers de l’assurance (OEMA) a présenté une étude prospective sur l’évolution des métiers de l’assurance.

L’UDPA vous en propose une synthèse.

Ces dernières années, les marchés ont basculé en devenant plus transparents et plus fluides. En clair, avec le développement de l’internet, les assureurs ont aujourd’hui face à eux des clients plus informés et qui ont comparé les différentes offres et ont une idée très précise de ce qu’ils veulent.

Depuis plusieurs années, le monde de l’assurance s’est standardisé, rationnalisé, simplifié pour réaliser des gains de productivité qui ont été réinvestis dans la relation client. Les offres devenant standardisées, comment dans ce cadre, rester attractif et se démarquer ?

Se démarquer est un challenge, car le monde de l’assurance n’innove pas.

Pour l’OEMA, la révolution en cours ne serait pas digitale, mais servicielle.

Les assureurs doivent maintenant se concentrer sur le Comment plutôt que sur le Quoi.

C’est-à-dire Comment les assurés consomment-ils les contrats ?

Les assurés sont en recherche d’un package totalement personnalisé.

Quels impacts sur les métiers ?

  • Nécessité de compétences transversales : relationnelles, pédagogiques, cognitives, adaptatives et de plus faire montre d’empathie et d’intelligence émotionnelle.
  • Besoin d’un développement accru et de maîtrise de la technique assurancielle et de polyvalence,
  • Et demain, contrairement aux projections liées à la digitalisation envisageant de gros moyens, le besoin de nouvelles compétences expertes sera, au final assez limité.

Comme le rôle du salarié, la fonction du manager est aussi en évolution : moins de contrôle et plus de facilitation.

Pour l’UDPA, cette présentation de l’OEMA correspond à notre vision de remettre au centre de la stratégie les compétences et le bon sens du salarié, en lui octroyant tous les moyens et engagements suffisants pour aboutir à la satisfaction client. C’est redonner du sens à sa raison de venir travailler chaque matin.

l’écho des Négos

GPEC, les attentes de l’UDPA

Après une 2ème session de négociation, l’UDPA n’a toujours pas la feuille de route de la Direction.

L’UDPA demande à la direction d’aborder notamment :

L’écho des négos : qu’est-ce que la GPEC ?

La négociation de la GPEC AXA France, socle de l’avenir des métiers et des sites

GPEC : Ce sigle signifie  « Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences». Une négociation sur ce thème doit être obligatoirement engagée au moins tous les 3 ans.

Pour l’UDPA, c’est l’outil essentiel qui doit permettre aux salariés de se projeter pour les 3 ans à venir dans l’emploi, mais aussi de leur bassin d’emploi !

La négociation de l’accord est en cours et devrait s’achever en avril.

C’est pour la Direction le moment de définir les moyens qu’AXA France souhaite mettre en œuvre pour adapter les effectifs, les emplois et les compétences à sa stratégie en tenant compte de l’environnement externe (marché, concurrence, évolutions technologiques, RSE, …).

La GPEC doit permettre de déterminer à moyen terme les évolutions en termes d’emplois et les compétences requises, en cartographiant les emplois et les compétences nécessaires aujourd’hui et demain.

Elle identifie les écarts entre l’existant et les besoins, ce qui permet de déterminer le plan d’action à mettre en place au niveau de chaque direction, comme par exemple les actions de formations à suivre, les mobilités internes et les recrutements externes.

Patrick Cohen, un bilan en points d’interrogations 

Ce n’est pas un bilan bien rose que Patrick Cohen a présenté à vos élus lors du  CSEC du 9 février.

D’AXA France, pourtant auréolé d’un chiffre d’affaires en croissance, il ne retient que l’érosion de la base clients dans un contexte de forte concurrence avec les bancassureurs, un poids très contraint des réformes et réglementations, une organisation complexe, des strates de lignes managériales et une qualité de service détériorée.

L’UDPA comprend donc que des changements structurants et importants vont poindre.

Le paquebot AXA France, gros contributeur de cash-flow pour le groupe, doit retrouver le maillot jaune. Alors patron ? Que faire pour redresser la barre et comment ? Quels sont les objectifs quantitatifs fixés ? Quels moyens humains et financiers ?

L’UDPA est restée sans réponse concrète, si ce n’est la prévision d’un investissement technologique afin de renforcer l’expérience client (mais pas  de modèle 100% digital en cible). L’essentiel sera la motivation des salariés pour ensemble refaire d’AXA un leader.

La négociation de la Gestion Prévisionnelle Emplois Compétences qui commence, accord socle des moyens pour servir les enjeux stratégiques, devra en être l’illustration concrète.

L’UDPA sera soucieuse de vérifier la répartition équitable des investissements financiers et humains, qui y seront déclinés.

Pierre Clerc

Elu du CSE APIE

Membre du CSEC

 

Il n’y aura pas de plantes vivantes sur mes espaces en smart working

L’UDPA regrette le choix de la Direction de « végétaliser » les futurs espaces «Smart Working» avec des plantes artificielles ou stabilisées pour des raisons d’économies.

Lors de la présentation en CSE des projets de déploiement de l’aménagement des locaux en  Smart Working,  l’UDPA a demandé l’installation de végétaux sur les plateaux et de remplacer les éventuelles plantes artificielles.

La Direction répond négativement et annonce rechercher un fournisseur de plantes artificielles ou stabilisées, celles-ci ne nécessitant pas d’entretien.

Les plantes vertes jouent un rôle dans le bien-être au travail.

Les végétaux purifient l’environnement et assainissent l’air de ses particules de pollution et de ses allergènes.

Des études tendraient à montrer l’efficacité des plantes pour réduire le stress, maximiser la concentration, et favoriser les échanges sociaux entre collègues.

Cette démarche répond également à la démarche RSE puisque ce genre d’initiative contribue à dépolluer les environnements de travail et s’inscrit ainsi dans une démarche responsable, bénéfique tant pour la qualité de l’air que pour la santé des travailleurs.

Nouvel outil, nouvel irritant bien souvent  :  L’UDPA dit stop !

Un suivi doit être engagé après livraison

Prenons l’exemple d’OSMOSE  en collectives

Le projet de modernisation du Système d’Information des assurances collectives continue : en avril 2022 prochain déploiement de la souscription automatique sur la Prévoyance et les  études et projets commerciaux

En 2019, la livraison d’OSMOSE sur la partie Santé a été l’objet de plusieurs reports et de dysfonctionnements majeurs. De nombreux irritants subsistent encore. Et l’UDPA n’a pas manqué d’en alerter régulièrement la direction qui a mis en place une task force !

L’UDPA a fait part à la direction de ses inquiétudes, le déploiement intervient sur un outil instable encore pour la santé !

Une journée de formation est prévue avant le déploiement de l’outil : l’UDPA remarque l’insuffisance du dispositif d’accompagnement et  demande qu’au moins une journée supplémentaire de formation soit proposée pour une appropriation sans couture (fluide) de l’outil.

L’UDPA suggère

  • que la formation fasse l’objet d’un suivi particulier au sein du Comité Social et Economique (CSE), notamment en termes de charge de travail tant pour les utilisateurs que pour les relais et référents outil ;
  • un suivi régulier, au sein de l’instance, du déploiement de l’outil et des moyens mis en œuvre pour corriger les éventuels dysfonctionnements.

Coup de pouce aux jeunes, Des aides à retrouver sur le site de B2V

Sur le site de B2V qui est le gestionnaire de notre régime de retraite complémentaire, on trouve des dispositifs d’aide, méconnus, à destination des jeunes :

  • Bourse d’études supérieures (post-baccalauréat) : sous certaines conditions, B2V octroie une aide pour des parents actifs ou retraités de la CCN Assurance, ayant des enfants inscrits dans un établissement d’études supérieures.
  • Aide à l’équipement pour les études professionnelles : sous certaines conditions, B2V octroie des aides pour des parents actifs ou retraités de la CCN Assurance, dont les enfants sont inscrits dans une filière d’enseignement professionnel du second degré (CAP, BEP, BT ou Bac PRO).
  • Pour les jeunes salariés recrutés en CDI, il existe une aide à l’installation dans la vie active de 500 € sous certaines conditions.

Les informations sont à retrouver sur le site de B2V

https://www.b2v.fr/particulier/mes-aides-et-services-action-sociale/coup-de-pouce-aux-jeunes