Négociations salariales : L’UDPA ne peut pas envisager un taux a moins de 5 %
La négociation sur les salaires s’est ouverte le 6 décembre pour le groupe AXA en France. L’UDPA forte de ses rencontres avec les salariés depuis plusieurs mois a deux revendications fortes dans un contexte continu d’inflation :
- Rattrapage des rémunérations pour celles et ceux qui n’ont eu aucune augmentation depuis 3 ans.
- Retour des deux campagnes d’augmentation en janvier et juillet avec distinction d’octroi du budget Egalité Femme/Homme.
L’UDPA revendique un budget distinct des augmentations de celui des passages de classe.
Par ailleurs, comment fidéliser les talents du groupe lorsque la concurrence offre 30 % de plus ?
Les propos tenus par Thomas BUBERL au Comité de groupe Européen conforte la demande de l’UDPA d’une enveloppe de 5%.
A la question posée par le comité sur le contexte d’inflation et sur les alternatives envisagées par le Groupe pour diminuer les coûts, Thomas Buberl répond : « Je suis d’accord que nous sommes dans une situation particulière avec l’inflation qui arrive maintenant. Nous avons une bataille à mener pour garder les talents. Il faut pouvoir s’aligner sur les salaires d’embauche du marché pour rester attractifs. Il faut répercuter nos hausses de charge sur nos prix, pour que cela nous permette ensuite de payer des salaires plus hauts. »
C’est le président lui-même qui l’évoque et nous approuvons ! alors quelle en est l’exécution ?
L’UDPA revendique le versement de la prime Macron pour tous les salariés et entre autres ceux du courtage dont les grilles salariales sont moins favorables, et pour le personnel commercial d’AXA France.
L’UDPA revendique aussi une attention sur les itinérants administratifs qui ne sont ni intégrés dans les mesures PA comme le télétravail ni dans les mesures PC au titre des concertations.