Droit à la Déconnexion

L’UDPA demande à AXA France de mettre des mesures plus contraignantes que de simples sensibilisations ou chartes, pour préserver ce droit fondamental pour la santé mentale des salariés.

Une étude IPSOS de juin 2023 montre que 28 % des salariés anticipaient de travailler durant leurs congés, et que 42 % regarderaient mails et messages. Les vacances arrivent, et l’UDPA le rappelle, exercer son droit à la déconnexion est essentiel pour permettre de « recharger ses batteries » et de se retrouver, soi-même ou en famille.
L’enquête Qualité de Vie au travail de mai 2023 montre que presque 25 % des salariés d’AXA France ne sont pas satisfaits de leur équilibre vie privé / pro. Des verbatims demandent aussi l’exemplarité des lignes hiérarchiques dans le respect du droit à la déconnexion. L’hyper-connexion est parfois imposée par l’entreprise directement, mais peut aussi venir d’une sorte de pression sociale et d’une accélération du temps qui s’est aggravée depuis la généralisation du travail hybride et du plus grand usage des technologies de la communication. Le mélange du privé et du professionnel induit par le télétravail, ainsi que l’usage de smartphones qui regroupent les activités privées et professionnelles, rendent la coupure particulièrement difficile.

Nouvelle organisation

La méthode utilisée par la Direction lors des deux séances du CSE Central exceptionnel pour présenter des modifications organisationnelles définies par notre nouveau directeur général peut paraitre discutable et quelque peu expéditive.

Mais l’UDPA peut comprendre l’importance du sujet pour répondre à l’attente des cadres dirigeants de l’entreprise suite à la nomination de Guillaume Borie.

La nature a horreur du vide et les rumeurs et conjectures peuvent être anxiogènes.

La cible est fixée et les nouveaux patrons sont confortés sur leurs missions et objectifs.

Mais, l’UDPA le rappelle, un changement de hiérarchie est loin d’être anodin pour les équipes. Cela ne se borne pas à un simple rattachement administratif, mais aussi à des changements de mode de management, ainsi que de manière de travailler et de communiquer avec les autres équipes. Cela peut être source de risques pour la santé mentale des salariés.

Guillaume Borie s’est engagé à être attentif au suivi de ce projet et aux remontrées qui en seraient faites.

L’UDPA, contrairement à d’autres, ne crie pas au feu pour effrayer les salariés, car en l’état du dossier, l’UDPA n’en voit pas le fondement.

Comme à l’accoutumée l’UDPA est réaliste et n’hésitera pas à intervenir si besoin est.

 

Pierre Clerc

Élu du CSE AIP ERPI

Vu sur POP : Classement des employeurs Glassdoor

AXA France se félicite d’être le premier assureur a y entrer : 15° place du classement.

L’UDPA, curieuse comme toujours, a jeté un coup d’œil aux avis postés … le résultat est intéressant et confirme bien ses positions sur les augmentations salariales et les perspectives d’évolution …

Nous avons isolé 194 avis avec Verbatim qui semblent concerner des personnels administratifs sur AXA France et dans les tops des verbatim concernant les inconvénients, nous notons:

  • 26 % concernent le manque de progression salariale,
  • 22 % parlent de lourdeur, de process, de complexité organisationnelle,
  • 14% sur le manque de perspectives d’évolutions,
  • 11% dénoncent le stress, la pression et la charge de travail.

 

Dans les points positifs :

  • 78 % plébiscite des avantages sociaux et Comité d’Entreprise,
  • 23 % saluent l’ambiance,
  • 13 % le télétravail,
  • et il y a bien un certain nombre de verbatim sur le salaire, mais en y regardant de plus près, il est souvent mentionné qu’il faut bien négocier son salaire à l’embauche car les augmentations sont ensuite très rares !

l’écho des négo – La négociation de l’accord Aidants familiaux vient de s’ouvrir.

L’UDPA demande de nouvelles avancées sociales sur ce sujet avec la mise en place d’un fond de solidarité pour le don de jours de congés, avec le constat que :

  • aujourd’hui à AXA France, un appel à don est lancé si un salarié éligible en fait la demande,
  • des jours de congés sont certainement perdus tous les ans car certains salariés n’arrivent pas à les prendre,
  • un fond permettrait de les collecter en plus des appels à dons, avec l’accord de leurs détenteurs, et de réagir rapidement, en toute situation,
  • ce fond démontrerait la volonté de mettre en place une entraide au sein du monde du travail.
L’accord Aidants AXA France qui se termine en fin d’année prévoit du conseil, des jours de congés supplémentaires, des possibilités d’adaptation des horaires et du télétravail, la gestion du dispositif de dons de jours de congés …
Ce type de fond dans d’autres entreprises: Banque Populaire, MSA, Crédit Agricole, Compass, CAPGEMINI, BNP Cardif, Picard, Thiriet, Audiens, Astrazeneca, AVIVA, Groupama, MAIF, Société Générale, PACIFICA, NEXITY … Le don jours de congés :  la loi prévoit  la possibilité de transmettre des jours de congés à un collègue dans 3 situations : un enfant de moins de 20 ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou d’un accident grave ; un proche handicapé ou en perte d’autonomie grave ; le décès d’un enfant de moins de 25 ans.

 

Pour ne pas détenir des fonds pléthoriques, un certain nombre de sociétés ont mis des plafonds de collecte, certains avec des dispositifs solidaires :

  • la Société générale prévoit, à partir d’un certain montant valorisé en Euros, de faire des dons auprès d’associations d’utilité publique, dédiées à la recherche médicale des pathologies de l’enfant,
  • BNP Paribas Securities Services prévoit aussi que les jours non pris pourraient être convertis en € et versés à une association.
Certaines sociétés ont aussi choisi d’étendre ce don de jours de congés  aux pompiers volontaires, membres de la réserve civile, victimes de violences conjugales, victimes de catastrophes naturelles, cas de force majeure (par exemple destruction de la résidence principale)…

 

 

Augmentations – CRV – PPEI 2023

L’inflation 2023 serait autour de 6 % selon l’INSEE. L’UDPA demande une ouverture en urgence de nouvelles négociations.

Voici le bilan des AI – AG et CRV – PPEI présentés en CSE central de mai 2023.

 

 

L’UDPA tire le  bilan de sa signature à l’accord 2022 sur les salaires pour des Augmentations individuelles  + Augmentations Générales  à 5 %.

Cela représente le rattrapage de l’inflation 2022, et a permis de remettre enfin en place des augmentations générales, plus que symboliques, pour tous, y compris les classes 6 et 7.

L’UDPA demande une négociation rapide d’un nouvel accord pour compenser la perte de pouvoir d’achat de 2023.

 

 

 

 

Salaires annuels théoriques 2023 :

Egalité H/F et augmentations 2023, L’UDPA constate qu’il y a toujours un différentiel d’augmentation en faveur des hommes à AXA France!

L’UDPA a de nouveau alerté la Direction, les hommes sont, en moyenne et en montant, plus augmentés que les femmes…

Le seul chiffre sur lequel les femmes sont gagnantes est le % de femmes augmentées par rapport à la population totale.

L’UDPA  peut se demander si ce chiffre est favorisé par la Direction pour permettre d’obtenir le maximum de points  sur ce critère de l’index égalité ?

La Direction répond qu’il s’agit d’un effet trompeur résultant des augmentations liées aux changements de classe… Ce qui est surprenant puisque ce phénomène se produit sur pratiquement toutes les classes et depuis plusieurs années !

 

Pour clarifier les choses, l’UDPA demande des données objectives sur les augmentations et salaires en fonction de l’âge, l’ancienneté dans le poste et le genre.

AXA Santé Collectives (ASC) constate une augmentation inquiétante de l’absentéisme et des troubles psychologiques des salariés de ses clients. 

par le biais de son observatoire de l’absentéisme, présenté dans la presse par sa directrice Diane Milleron-Deperrois,

La première cause d’arrêts serait maintenant les troubles psychologiques qui dépassent les troubles musculosquelettiques.

Pour l’UDPA, informer et conseiller nos clients, c’est bien, mais que sera-t-il fait en interne ?

A AXA France, le taux d’absentéisme a aussi connu une augmentation en passant de 3,57% à 3,93 % entre 2018 et 2022.

L’UDPA alerte la Direction d’AXA France, en se basant sur les retours des salariés et sur le constat fait par l’expert du Comité Social et Economique Central sur l’accroissement de la charge mentale, de l’intensité du travail et, plus récemment, sur le risque de cyber dépendance.

L’UDPA demande que soit menée en interne et partagée avec les partenaires sociaux une enquête équivalente. L’UDPA réclame une analyse qualitative et quantitative de la situation au plus près de la réalité de l’entreprise, comme préconisé par Diane Milleron-Deperrois.

Observatoire à lire ICI

 

Nathalie Pacitti-Diaz

Élue du CSE ASC

Le 28 avril, Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail

 

Chaque année, le 28 avril commémore la journée internationale de la sécurité et de la santé au travail. En 2023, l’accent est mis sur le droit fondamental pour les travailleurs du monde entier à pouvoir travailler dans un environnement sûr et sain.

Chaque année, dans le monde

  • Près de 2,2 millions de travailleurs meurent dans le cadre de leur travail (5 000 par jour).
  • Près de 268 millions d’accidents du travail non mortels.
  • 160 millions de nouveaux cas de maladies professionnelles : des cancers provoqués par des substances dangereuses et/ou des conditions de travail pénibles, des affections musculosquelettiques, des maladies respiratoires, etc.

En France en  2021 :

  • 604 565 accidents du travail.
  • 47 398 maladies professionnelles avec arrêt et/ou incapacité.
  • 1164 travailleurs ont perdu la vie en raison de leur activité professionnelle (accident du trajet compris).

Pour l’UNSA, c’est inacceptable !

Les travailleurs et les travailleuses doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement de travail sûr et sain.

  • L’UNSA se bat pour que ce droit fondamental devienne enfin une réalité et revendique notamment :
    Une obligation pour les employeurs de prendre en compte les risques professionnels auxquels sont exposés les sous-traitants, les intérimaires et les travailleurs détachés afin qu’ils soient mieux protégés.
    Une réelle prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans les politiques de prévention des entreprises et administrations. Mais également des risques psychosociaux par la reconnaissance, notamment, du burn-out et du bore-out comme maladies professionnelles.
  • Une meilleure protection des travailleurs exerçant un métier dit « pénible » en limitant dans la durée leur(s) exposition(s) à des risques professionnels dangereux et ce sans perte de rémunération.
  • Que la santé au travail, la qualité de vie et des conditions de travail deviennent une préoccupation majeure dans toutes les entreprises et administrations