Que deviennent Action logement et prêts à taux avantageux pour les salariés d’AXA France ?

L’UDPA est revenue lors du CSE Central d’octobre sur la suspension de l’activité de prêt immobilier à taux avantageux pour les salariés par AXA Banque, l’UDPA demande à la Direction d’honorer son engagement. 

La Direction prend le point !

Sur l’attribution de logements, des salariés d’AXA France restent sur le carreau. L’UDPA demande à AXA France d’user de son poids pour  faire pression sur Action logement et trouver des solutions pour ces salariés.

négociation accord aidants familiaux : Un accord qui apporte de véritables avancées, en particulier pour le personnel commercial d’AXA France

C’est le second accord AXA France concernant les dispositions visant les aidants familiaux.

Il couvre la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026, et prévoit dans la continuité du précèdent, des dispositions pour les salariés aidants familiaux, gradués en fonction du poids de l’aidance.

Les dispositifs concernent des services d’assistance et d’information, des aménagements d’horaires, de télétravail renforcé temporairement, de jours de congés supplémentaires, l’organisation de don de jours de congés …

L’UDPA s’est battue et a obtenu des avancées par rapport à la version précédente :

  • une augmentation pour tous les salariés du nombre de jours d’absences spécifiques pour accompagner un proche à des rendez-vous médicaux, paramédicaux, administratifs qui passe de 8 à 10 demi-journées/an.

Prise en compte du cas particulier du personnel commercial pour qui ces jours d’absence seront désormais rémunérés sur la partie fixe et variable,

  • le personnel commercial sera désormais indemnisé comme pour les jours fériés dans le cas où ils bénéficieraient du dispositif de don de jour de congés,
  • pour le personnel commercial, le fractionnement ou la transformation en temps partiel des congés de proche aidant, présence parentale, solidarité familiale entraineront un abattement de seuils et d’OMP.

C’est à noter, cet accord a fait l’unanimité de toutes les organisations syndicales

Fonds de pension B2V en baisse. une évolution s’impose. L’UDPA présente aux négociations de la branche veillera à l’intérêt des salariés d’AXA

L’UDPA a interpellé la Direction lors des CSE Centraux de juillet et septembre sur le manque de communication et de transparence sur les performances des fonds de pension, d’autant que le rendement est en forte baisse par rapport aux résultats du marché :

  • fonds de pension de retraite PER Obligatoire AXA -13 %,
  • fonds de pension B2V de la branche assurance -23 % sur 2022.

La négociation est en cours au niveau de France Assureurs sur le fonds de pension B2V /BCAC :

Une nouvelle structure de gestion permettant de mieux sécuriser l’actif en fonction de l’âge du salarié, un allégement des frais, une sortie en capital et un déblocage anticipé en cas d’achat de la résidence principale pourrait être les évolutions du fonds de pension.

L’UDPA vous livre son analyse et ses revendications concernant l’égalité professionnelle

Pour l’UDPA, l’égalité professionnelle ne concerne pas uniquement les hommes et les femmes, mais cela reste prioritaire.

Le principe de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes inscrit à l’article L 3221-2 du Code du travail impose à l’employeur d’assurer « pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes »              c’est une obligation de résultat pour les employeurs.

L’autre sujet dont les entreprises doivent se saisir est l’appréciation de l’expertise et de la séniorité, et l’équilibre intergénérationnel. L’UDPA a demandé à France Assureur de négocier un nouveau pacte social. Il concernerait les 4 générations qui coexistent dans l’entreprise, afin que chacune puisse obtenir des mesures adaptées vis-à-vis de son parcours professionnel.

 

 

Concernant la parentalité, la loi demande aux accords d’entreprise de permettre la neutralisation  des effets de la parentalité sur la rémunération et encourager son exercice équilibré entre les femmes et les hommes.

Cela peut être en perfectionnant les dispositifs légaux (congé de maternité, congé de paternité ou d’accueil de l’enfant, congé en vue d’adoption, congé d’adoption, congé parental d’éducation, congé enfant malade, congé de présence parental…).

Les mesures en faveur de la parentalité prises par AXA découlent de ces nouvelles obligations légales.

L’UDPA est soucieuse que ces nouveaux droits puissent s’appliquer dans les faits.

Pour cela  :

  • l’UDPA interpelle la Direction sur la charge de travail qui pèse sur les co-parents, à leur retour de congé parental et qui peut dans certains cas, freiner cette prise de congés,
  • l’UDPA pointe aussi la charge de travail ne permettant pas aux salariés concernés de se déconnecter entièrement lors de ces congés.

 

Notre analyse sur certains éléments de l’accord : l’UDPA est acteur  de longue date sur l’égalité et s’inquiète de voir le sujet se dégrader.

L’UDPA s’interroge sur ce calcul des écarts de salaire (somme des écarts par fonction pondérés par l’effectif des femmes) :

  • Les fonctions ne sont pas toujours à jour dans le l’annuaire intranet suite à des mobilités.
  • Pour certains métiers, viennent se surajouter des rôles aux fonctions.

L’UDPA milite pour que le calcul soit fait sur le critère d’ancienneté dans le poste plutôt que sur l’âge.

Si des écarts sur une fonction sont avérés, l’accord prévoit le déblocage d’un budget pour y pallier.

Son utilisation, à la complète appréciation de la ligne hiérarchique, est établie sur une notion d’augmentation « justifiée » ou « non justifiée ».

Pour l’UDPA, c’est totalement subjectif et opaque.

La Direction n’a pas voulu expliciter ce qu’elle mettait derrière les termes de « justifiée » ou de « non-justifiée ».

L’UDPA conteste les indicateurs de suivi proposés. Au lieu de suivre l’efficacité des actions mises en place, la Direction se contente pour de nombreuses thématiques de proposer un comptage des actions mises en place ….

  • Aucun objectif quantitatif n’est fixé,
  • l’évaluation de l’efficacité des mesures n’est jamais évoquée.

Négociation égalité professionnelle – la Direction d’AXA France brade l’égalité salariale

Pour l’UDPA, le sujet de l’égalité des hommes et des femmes est  un sujet crucial. Le gouvernement a d’ailleurs mis en place un plan interministériel sur 5 ans, avec des mesures concernant la violence faite aux femmes, la santé des femmes, l’égalité professionnelle et économique,  la culture de l’égalité.

Pourtant, l’UDPA s’inquiète. Malgré des mesures de rattrapage salarial existant depuis plus de 15 ans chez AXA France, le nombre de femmes en faisant l’objet ne baisse pas au fil des années !

En 2010, c’était 218 femmes qui faisaient l’objet d’un rattrapage, 13 ans plus tard en en 2023, il y en a encore 203 !

Par ailleurs, l’UDPA relève que les écarts entre les hommes et les femmes repartent à la hausse concernant les augmentations individuelles (en défaveur des femmes) et ce, depuis plusieurs années (Cf. notre article dans le tract de juin).

Et si nous comparons les médianes de salaires, on constate que celles des femmes sont systématiquement inférieures à celles des  hommes, quel que soit la classe.

L’UDPA ne peut admettre le nouvel accord proposé par la Direction qui est largement moins disant :

  • suppression du budget spécifique de rattrapage F/H,
  • la Direction ne constaterait qu’un écart global de 0,96 (avec son nouveau mode de calcul basé sur la fonction et l’âge),
  • la Direction estime que les écarts subsistants devraient être comblés à travers la politique salariale des augmentations salariales,
  • si l’écart au sein d’une fonction apparaissait comme supérieur à 1.5,  un budget transitoire pourrait être débloqué et serait à la main des lignes hiérarchiques pour justifier ou non le versement d’une AI,

Si en termes de recrutement, l’UDPA concède qu’il y a eu des efforts, les femmes restent freinées dans leur évolution, subissant la parentalité, et aussi certains stéréotypes. Pour l’UDPA, ce n’est pas en se basant uniquement sur la politique salariale et les choix des managers que cela se réglera.

L’UDPA ne pouvait prendre la responsabilité d’une signature.

Pour l’UDPA, la politique d’investissement d’une entreprise est un des leviers de la promotion de la RSE (Responsabilité Sociétale des entreprises)

Le groupe AXA, par le biais de son gestionnaire d’actifs AXA IM,  investit plus d’un milliard d’euros dans des entreprises développant de nouveaux projets fossiles.

AXA IM, il est vrai, s’est engagée à exclure de ses nouveaux investissements les développeurs de mines ou centrales à charbon et incite fermement les entreprises du secteur toujours en portefeuille à fermer leurs infrastructures existantes.

Mais AXA IM continue toujours à réaliser des investissements sans condition, vers des entreprises menant des projets socialement et écologiquement controversés.

Pourtant, l’UDPA considère que AXA IM pourrait user de son influence et de son pouvoir de vote pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la transition.

L’UDPA constate aussi que l’épargne salariale proposée aux salariés du Groupe recouvre des fonds dont la plupart sont engagés ou exposés à des développeurs pétroliers et gaziers. Même si ces fonds sont parfois labellisés « investissement socialement responsable », « solidaires » ou « bas carbone »…

L’UDPA demande au Groupe AXA l’arrêt de tous les investissements à destination des entreprises développant de nouveaux projets fossiles, et de peser sur les entreprises du secteur fossile en portefeuille pour qu’elles  s’alignent sur les  recommandations du GIEC.

L’UDPA demande une information transparente et facilement accessible sur l’épargne salariale et retraite des salariés d’AXA, qui inclut le détail de l’exposition sectorielle et les noms des sociétés. Les salariés ont le droit de savoir ce qu’ils sont en train de financer.

Retrouvez la déclaration complète de l’UDPA ICI.

Elsa  Michalet

Elue CSE

 

retour sur l’enquête Pulse de juin 2023 à AXA France – Rien ne change, les salaires, la charge de travail, la complexité, la reconnaissance toujours pointés

Etat d’esprit / Bien être

Bonne nouvelle, 68 % des répondants le considèrent comme « bon » ou « très bon ».

On constate par contre des situations très contrastées en fonction des Directions et certaines sont très en deçà :

  • 62% pour AIP ERPI,
  • 53 % ALHIS,

66 % à la Direction Financière.

Déconnexion

C’est un sujet prégnant : si en moyenne, 71 % des salariés affirment arriver à se déconnecter après une journée de travail, cela signifie qu’à contrario, un tiers des salariés n’y parviennent pas !

Là aussi, on constate des situations très contrastées et inquiétantes sur certains domaines : 48 % des salariés n’arrivent pas à se déconnecter à AXA ERPI,  38 % pour ALHIS et 44 % à la Direction Stratégie et Communication.

L’ UDPA regrette qu’aucune question directe ne soit posée sur le ressenti vis-à-vis de la charge de travail dans cette enquête ….. Mais l’UDPA relève qu’à la question « dans quelle mesure recommanderiez-vous AXA comme entreprise où il fait bon travailler? », 55 % des verbatims sont négatifs.

Les raisons évoquées sont celles que l’UDPA à maintes fois dénoncées sur la faiblesse des augmentations salariales, la charge de travail,  les perspectives d’avenir et la complexité.

L’UDPA milite depuis toujours pour une meilleure appréciation de la charge de travail pour permettre la mise en adéquation des effectifs avec  celle çi.

L’UDPA revendique un accompagnement personnalisé des salariés tout au long de leur parcours professionnel et une réelle gestion des talents, afin de redonner un sens à leur métier.

L’UDPA revendique l’amélioration des espaces de travail, que ce soit en termes d’aménagement et d’ergonomie.

Smart Working à AXA France – L’expertise d’accompagnement conforte l’UDPA dans ses conclusions sur le Smart Working. Stop à la la poursuite du déploiement en mode industriel

Une expertise sur le déploiement du Smart Working a été missionnée par vos élus du CSE Central.

Expertise réalisée par le cabinet ISAST pour leur donner un éclairage concernant les conséquences de ce mode d’organisation sur les conditions de travail des salariés d’AXA France.

Sur le déploiement du Smart Working, l’UDPA relève les points suivants dans les conclusions de l’expert :

  • Il exacerbe les enjeux déjà présents de concentration, qui par ailleurs constituent un sujet global pour les sites (les scores sont globalement bas), du fait du bruit et des déplacements sur les plateaux.
  • Suite à la période de covid, le collectif s’est fragilisé et il renforce la déstabilisation du collectif de travail.
  • Le télétravail est même qualifié de stratégie d’évitement du Flex office et des ambiances physiques de travail dégradées.

Sur l’outil « agenda partagé », les résultats sont peu probants. L’anticipation de réserver son poste de travail n’est pas ou peu suivie.

Au niveau  des espaces hybrides, des fauteuils, canapés … l’expert constate :

  • Qu’ils ne sont pas utilisés alors qu’ils ont été démultipliés sur tous les sites.
  • Leur ergonomie non adaptée à de longues périodes d’utilisation génère des risques liés aux Troubles-musculo squelettiques (TMS).
  • Leur positionnement au sein des open-spaces ou à proximité ne permet pas leur usage sans risque de gêner les collègues proches.

L’UDPA dénonce le déploiement en mode industriel du Smart Working, qui a été démultiplié sans tenir compte des spécificités des services ou de leurs réels besoins.

L’UDPA regrette que la Direction ne soit pas dans une  démarche de compréhension des situations délicates ou de réticences pour tenter de trouver des solutions d’adaptation et ainsi veiller au bien être des salariés.

L’UDPA dénonce la méthode et demande à la direction de s’expliquer

L’UDPA a pris connaissance avec surprise des préalables du rapport d’expertise.

L’expert informe l’instance qu’il « regrette de ne pas avoir pu déployer la méthodologie qu’il estimait nécessaire pour répondre à la demande initiale des représentants du personnel, et d’être contraint de formuler une réponse qu’il juge partielle 2 ans après son mandatement ».

Il ressort que l’’expert n’a pas obtenu de la Direction centrale d’AXA France les informations lui permettant de déployer l’enquête qu’il avait élaborée.

L’instance du CSEC n’a eu aucune explication de la part de la direction de cette inaction, malgré ses demandes.

L’UDPA prend acte de la réticence et non réponse de la direction d’AXA France, alors que le Smart Working est un sujet majeur pour le groupe AXA.

L’odyssée de l’espace – VDF suite pour AXA France

L’UDPA demande à la Direction de ne pas répéter les erreurs faites lors des précédents déploiements du Smart Working

La Direction a décidé de conserver des espaces de travail sur le site des Fontaines. Elle prévoit des travaux de modernisation et le passage du site en Smart Working. Ce site deviendra multi-entreprises, mais les plans d’implantations des postes ne sont pas encore définis.

L’UDPA rappelle les conclusions de l’expert du CSE Central sur le smart working et en particulier «  Le déploiement du Smart Working exacerbe les enjeux déjà présents de concentration, qui par ailleurs constituent un sujet global pour les sites (les scores sont globalement bas). Du fait du bruit et des déplacements sur les plateaux »

 

L’UDPA sera vigilante au déploiement du smart working au sein de VDF. Maintenir le site ne doit pas se traduire par une  réduction drastique des espaces et une dégradation des conditions de travail des salariés.

 

L’UDPA s’interroge sur la  pérennité des services avec les nouveaux aménagements. Les baux tels que prévus permettent à AXA France, si elle le souhaite de rendre encore 50 % des surfaces restantes dans les 6 ans.