Coup de gueule de l’UDPA

L’UDPA revendique une indemnisation des charges subies par les salariés lors des jours de télétravail contraint : Axa commence à évoquer une renégociation de l’accord télétravail. L’UDPA exigera l’indemnisation due pour nos collègues et revendiquera un 3ème jour de télétravail.

L’UDPA exige que le sujet soit traité rapidement et qu’il arrête d’être enterré !

Smart Working, de quoi parle-t-on en fait ?

Agile ? Smart ? Space Management ? Implantations. 7 postes pour 10 personnes ou 6 postes voire 5.

 Même la direction s’embrouille !

À la présentation du projet : les nouvelles implantations en Smart Working devaient se faire avec un ratio de 0,6 contre un ratio de 0,7 pour l’Agile Working. Puis a été ajoutée la notion de Space Management, avec des capteurs et des agendas partagés.

Le SMART WORKING  ne serait juste que de l’hybridité (télétravail), évoqué lors de la commission Emploi Formation périmètre APIE.

L’UDPA constate que les définitions varient selon l’instance et la personne qui parle.

Aujourd’hui, la définition de l’Agile Working a évolué (lors du dernier CSE APIE), le ratio peut être 0,7 ou 0,6 sans Space Management et le Smart Working ne concerne que les implantations nouvelles avec  Space Management. Sans compter la définition du Pulse idyllique et merveilleuse comme le monde enchanté de Walt Disney :

« être en Smart Working, c’est pouvoir combiner le meilleur du travail à distance et du travail sur site. En coordination avec votre manager et vos collègues, vous trouvez le mode de travail qui vous permet d’optimiser votre énergie, votre productivité, votre collaboration et votre créativité …  »

Dans cette cacophonie de définitions, l’UDPA se demande comment la Direction a pu poser une question sur le Smart Working dans le Pulse et s’autosatisfaire du résultat alors qu’à ce jour, seuls deux pilotes sont en cours et inachevés sur un secteur des Terrasses et à Strasbourg !

Cela ne ressemble-t-il pas à une grossière manipulation ?

Que deviennent les millions d’euros économisés grâce à ce projet : amélioration du dividende des actionnaires ? autre chose ?

Dans le contexte actuel de travail à distance qui perdure, l’UDPA constate une aggravation du climat dans certaines équipes qui connaissaient des difficultés de cohésion. 

Faites comme beaucoup d’entre vous déjà, venez échanger avec l’UDPA, que vous soyez victime ou témoin, cela permettra de factualiser et mesurer ensemble la situation et voir les leviers à activer.

De quoi parle-t-on ?

Nous parlons de cette mise à l’écart, de cet esprit de clan dans certains services, de l’isolement de salariés dans leur équipe …

Ces petits gestes ou expressions de rien mais qui, cumulés, génèrent des souffrances, voire un ressenti de laissés-pour-compte ou même de harcèlement.

Ces dysfonctionnements perdurent car personne n’ose mettre le sujet sur la table, et encore moins en réunion d’équipe. L’UDPA dit stop ! Il ne faut plus laisser perdurer la maltraitance ou l’indifférence, voire la discrimination dans la relation aux autres ! Aujourd’hui c’est lui … mais demain ce sera peut-être vous !

Arrêtons le déni ! La RH ou la déontologie sont des interlocuteurs, et si les réponses tardent, contactez l’UDPA, c’est une écoute sans jugement, de l’information et du conseil personnalisé !

Marie-Laure Marchand

Elue du CSE ASC

Space Management – L’UDPA ne rend pas d’avis lors du CSEC de décembre et s’en explique

L’UDPA considère que le smart Working est l’occasion pour la Direction d’AXA  France de diminuer l’espace de travail mis à la disposition des salariés lors de  leur présence sur les sites dans le but de réduire les frais généraux.

Le Space Management est le moyen de gérer la pénurie de  postes de travail disponibles sur les sites déployés en smart Working, par la combinaison d’agendas partagés, de réservations de place  et  d’affichage en temps réel des disponibilités.

Pour l’UDPA, cette réduction des frais généraux, engendre pour les salariés une complexification croissante d’un acte aussi simple que celui consistant à venir travailler dans les locaux de son employeur.

À ce stade, et dans l’attente des résultats de l’expertise d’accompagnement qui a été missionnée par le CSEC sur le projet de déploiement en Smart Working, l’UDPA considère ne pouvoir rendre d’avis,  la Direction n’ayant toujours pas démontré l’intérêt, autre que la réduction des coûts, de ce déploiement.

L’écho des négos – salaires

L’UDPA a obtenu 2,5 % d’Augmentations Générales AG et Individuelles AI, et un effet rétroactif au 1er janvier 2022. 

La 3ème séance de négociation salaires RSG (toutes les entités  AXA en France) aura été décisive, et fort de nos arguments face à l’augmentation du coût de la vie et de notre obstination, la direction a accepté d’intégrer les exigences de l’UDPA en inscrivant :

  • Un taux de 2,5% de la masse salariale
  • Un effet rétroactif au 1er janvier 2022
  • Une Augmentation Générale pour les classes 6

Ces 3 mesures cumulées ont décidé l’UDPA à signer l’accord au niveau RSG.

Les conditions de cet accord serviront de base à la négociation de l’accord des augmentations de salaire 2022 chez AXA France. Cette négociation démarre fin janvier. Les élus de l’UDPA Axa France demanderont une enveloppe supplémentaire pour compenser les frais non indemnisés au titre du télétravail ainsi que la distinction de l’enveloppe dû aux promotions de celle des augmentations. 

axa france

Une nouvelle année commence et voilà déjà tous les poncifs habituels.

La direction remercie chaleureusement  les salariés pour « les résultats remarquables que nous avons réalisés ensemble l’année dernière ».

La direction évoque un avenir radieux où nous  « bâtirions ensemble une AXA France où il fait bon travailler et qui permettrait à chacun d’exprimer son plein potentiel ».

Mais qu’en est-il dans les faits ? Comment se traduisent ces remerciements dans le quotidien des services ?

2022 compenserat-elle les sous-effectifs  par des externalisations?

Les trois priorités de transformation d’AXA France sont toujours : « satisfaire toujours plus nos clients, réduire fortement notre complexité interne et accélérer notre modernisation technologique », sachant que ces 2 derniers points se traduisent à ce jour par  la réduction d’effectifs et la poursuite des externalisations.

Cela permis par la rationalisation (nommée pudiquement simplification) et par la digitalisation.

Quand AXA France pourra-t-elle enfin utiliser les gains liés à ces actions pour les réinvestir dans l’entreprise et l’humain, plutôt que de tenter à tout prix de réaliser des gains à court terme pour servir les actionnaires ?

Enfin, pour se mettre au diapason musical, nouveau code d’AXA France, l’UDPA vous propose son propre Quizz chansons : « Money Money » d’ABBA, « L’Augmentation » de Jacques Dutronc ou « She works hard for the money » de Donna Summer J … 🙂

sylvaine hardy

Sylvaine Hardy

Elue du CSE Fonctions Centrales

 

Où en est le contrat social à AXA France ?

Apres 8 mois de  présidence , quel bilan ?

Bientôt la Trêve des confiseurs et il sera vital de souffler car l’année a été éprouvante tant par le contexte sanitaire que par celui de la pression permanente pour l’atteinte des objectifs.

Depuis que Patrick Cohen a pris les rênes d’AXA France, son mot d’ordre est « simplification  ».

De nombreuses visites sur les sites à la rencontre des salariés pour prendre le pouls, un talent musical sympathique, des podcasts rassurants dans lesquels se glissent pourtant des modifications structurantes (grilles évaluation, regroupement des sinistres, plateforme digitale ….. ) sans informations préalables aux Instances de Représentation du Personnel, alors que le dialogue social est mis en avant !

 

  • Un changement d’organigramme innocent avec la création de 4 PME sous un libellé d’entité business :
    • AXA IARD et Partenariats.
    • AXA Epargne Retraite et Prévoyance Individuelle.
    • AXA Santé et Collectives France.
    • ALHIS (AXA Life and Health International Solutions).

Et 6 directions satellites dont une stratégique sur le CLIENT.

  • Un programme AXION lancé dernièrement toujours via podcast pour accélérer la transformation via la simplification pour les clients, pour les salariés et les réseaux !
  • Du côté de la négociation salariale, une direction arrivant sans proposition mais avec des explications techniques et économiques à faire pleurer les salariés que nous sommes.
  • Le report à juin 2022 de l’accord sur la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) alors que c’est le fondement de l’adaptation sur 3 ans des emplois, des effectifs et des compétences aux exigences issues des enjeux stratégiques. Cet accord précise aussi la pérennité ou non des sites.

Quels beaux signaux donnés aux salariés !   Alors pourquoi s’inquiéter d’un no man’s land actuel où rien ne se décide, dans un fond de  rumeur de bouleversements structurels animés par un « driving progress » du groupe attendu à échéance 2023 : chacun connaît l’agilité d’AXA France à se transformer alors que les effets de la réorganisation 2017 tardent encore à s’estomper !

La direction interpelée par l’UDPA sur le manque de vision et de transparence nous a rassuré : le discours de Patrick Cohen est pourtant clair et lisible …

 

L’UDPA exige de la direction un éclairage rapide sur sa stratégie.

Négociations salariales : L’UDPA ne peut pas envisager un taux a moins de 5 %

La négociation sur les salaires s’est ouverte le 6 décembre pour le groupe AXA en France. L’UDPA forte de ses rencontres avec les salariés depuis plusieurs mois a deux revendications fortes dans un contexte continu d’inflation :

  • Rattrapage des rémunérations pour celles et ceux qui n’ont eu aucune augmentation depuis 3 ans.
  • Retour des deux campagnes d’augmentation en janvier et juillet avec distinction d’octroi du budget Egalité Femme/Homme.

L’UDPA revendique un budget distinct des augmentations de celui des passages de classe.

Par ailleurs, comment fidéliser les talents du groupe lorsque la concurrence offre 30 % de plus ?

Les propos tenus par Thomas BUBERL au Comité de groupe Européen conforte la demande de l’UDPA d’une enveloppe de 5%.

A la question posée par le comité sur le contexte d’inflation et sur les alternatives envisagées par le Groupe pour diminuer les coûts, Thomas Buberl répond : « Je suis d’accord que nous sommes dans une situation particulière avec l’inflation qui arrive maintenant. Nous avons une bataille à mener pour garder les talents. Il faut pouvoir s’aligner sur les salaires d’embauche du marché pour rester attractifs. Il faut répercuter nos hausses de charge sur nos prix, pour que cela nous permette ensuite de payer des salaires plus hauts.  »

C’est le président lui-même qui l’évoque et nous approuvons ! alors quelle en est l’exécution ?

L’UDPA revendique le versement de la prime Macron pour tous les salariés et entre autres ceux du courtage dont les grilles salariales sont moins favorables, et pour le personnel commercial d’AXA France.

L’UDPA revendique aussi une attention sur les itinérants administratifs qui ne sont ni intégrés dans les mesures PA comme le télétravail ni dans les mesures PC au titre des concertations.