ACTU AEP : Christophe Sessiecq au cœur du groupe de travail ARCHITAS

Elaboration d’un argumentaire technique et d’apaisement pour nos clients insatisfaits.

Christophe SESSIECQ, représentant UDPA a argumenté auprès d’ARCHITAS la problématique terrain :  par comparaison, les conventions offrent en moyenne des résultats meilleurs et sans frais supplémentaires alors que la Gestion Pilotée  et en particulier celle sur PIANO a présentée des sous-performances en 2021 et même des résultats négatifs en 2022. Un comble pour nos clients prudents !

En dehors des changements de supports sur les gestions pilotées qui vont s’opérer prochainement,      le groupe de travail décide de mettre à la disposition des conseillers des vidéos d’Architas.

Les vidéos seront examinées lors de la prochaine réunion. Après validation, ces vidéos seront accessibles aux conseillers AEP, libres à eux de les utiliser en clientèle.

L’UDPA est satisfaite de cette première action.

 

 

 

Salaires Versus Dividendes, Toujours plus …. de dividendes

AXA poursuit sa distribution de dividendes :  c’est 73% de son résultat qui a été versé en dividendes le 6 mai 2022, soit 1,54 € par action!

Il s’agit du montant le plus haut depuis 10 ans, et c’est une progression de pratiquement 8 % par rapport à l’an dernier (en progression constante sauf en 2020 lié à la crise du Covid).

En comparaison, le budget d’augmentation (AI+AG) est seulement de 2,5 % pour 2022 à AXA France.

La progression cumulée sur 10 ans des dividendes est de 123 % contre en moyenne 19 % pour les salaires (AI+AG).

 

Actu AEP : L’UDPA interpelle la direction SUR LES FRAIS PROFESSIONNELS du personnel Commercial

Malgré un engagement de la Direction, de résorber le retard des frais professionnels du personnel commercial, les élus UDPA constatent des retards conséquents (2 mois et plus ) sur le remboursement des pochettes de frais, avec un délai passé à plus de 15 jours pour en accuser réception. Ce n’est pas admissible.

Autre constat : avec la hausse du prix des carburants, les commerciaux situés dans les premières tranches de frais sont en dépassement de leur enveloppe de frais chaque mois. Ce n’est pas acceptable non plus.  

L’UDPA renouvelle sa demande d’obtenir une carte carburant pour leur véhicule personnel.

Cette solution est retenue dans les grandes entreprises et nous ne comprenons pas pourquoi Axa refuse d’en faire l’étude.

Réponses à la problématique du retard des paiements des frais :

  • 4 postes ont été ouverts sur Pessac : 3 ont été pourvus, le 4ème en attente
  • Les M4 auront leur remboursement de frais au plus tard le 22/07
  • Engagement pour tous les autres d’un paiement au plus tard au 10 août

RSE : La démarche originale et innovante de l’UDPA

L’UDPA a élaboré un programme complet et ambitieux de propositions sur la RSE.

Ces propositions ont, entre autre, pour ambition de faire évoluer la gouvernance de l’entreprise vers une gouvernance moderne et participative.

Notre expert, Hubert Laurioz vous explique en vidéo et en 6 épisodes les grands enjeux de la RSE pour les entreprises, sur la chaine YouTube de l’UDPA,

A venir, Hubert poursuivra ses vidéos pour vous expliquer le contenu du programme proposé par l’UDPA.

A noter, dans le tout nouvel accord sur l’organisation du dialogue social, que la Direction d’AXA France propose la création d’une commission « Développement durable et Environnement ».

Cette commission est chargée d’étudier les documents ayant trait au développement durable et environnement recueillis par le CSE central et toute question que ce dernier lui soumet sur ces matières. Cette commission présentera aux membres du CSEC ses observations ou recommandations.

L’ UDPA remercie la Direction d’avoir retenu cette initiative qui est issue de ses propositions, mais regrette les moyens limités de cette toute nouvelle commission, seulement 2 réunions par an, 6 membres et pas de budget dédié à son fonctionnement lui permettant de missionner des études…

 

 

Que pensez vous de notre démarche ?

Venez échanger avec nous sur notre programme RSE :

  service.udpa@axa.fr

Nous transmettrons à Hubert

 

 

 

Pour en savoir plus, suivez notre chaine Youtube

 

Négociation GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) Pourquoi l’UDPA signe l’accord AXA France

L’UDPA s’engage dans un partenariat responsable et vigilant. L’UDPA  accompagnera et soutiendra les salariés lors des projets de transformation de l’entreprise.

Lors des dernières séances de négociations, l’UDPA a obtenu des évolutions conséquentes sur le projet d’accord qu’elle estime plus sécurisantes et encadrantes vis-à-vis des parcours professionnels de chacun :

  • retrait de la notion de congés mobilité externe imposé au profit d’une version améliorée et exclusivement sur volontariat du salarié,
  • intégration à l’accord de la garantie qu’à chaque projet de transformation, les salariés recevront plusieurs propositions de reclassement, et ce, jusqu’à réussite du reclassement,
  • reconduction du dispositif TAR classique (Transition Activité Retraite),
  • triplement de l’IDR (Indemnité de Départ à la Retraite) pour les salariés ayant déjà leurs droits à la retraite à taux plein ou à une date proche de la signature du présent accord : demande à formuler avant le 31 octobre 2022.

L’UDPA interpelle la Direction, comment continuer a accompagner et défendre les salariés, alors que le nombre de représentants de proximité diminue ?

Alors que l’Entreprise se vante d’un dialogue social de qualité, sur le terrain on constate toujours moins de moyens dans les instances de proximité.

Le tout nouvel accord sur l’organisation du dialogue social à AXA France, non signé par l’UDPA, en est encore la parfaite illustration.

Si les moyens des Comités Sociaux et Economiques restent à peu près les mêmes, les moyens des représentants de proximité sont encore amputés !

On constate une diminution des effectifs d’environ 15 % passant de:

  • 85 à 71 représentants de proximité pour le personnel administratif,
  • 35 à 32 représentants de proximité pour le personnel commercial.

Alors que dans le même temps, le nombre de sites à couvrir reste le même et que se développe le télétravail qui rend la proximité avec les salariés encore plus complexe.

Les projets se multiplient sur tous les sites et l’accord GPEC proposé par la Direction ne donne pas un bon signal. Les représentants du personnel, comme tout le reste des salariés AXA se retrouvent surchargés et doivent gérer une charge mentale de plus en plus forte, les sujets pesants sur toujours moins d’épaules.

L’UDPA revendique plus de moyens pour le dialogue social de proximité comme elle le demande pour tous les salariés d’AXA France.

Que propose la Direction d’AXA pour aider les salariés à supporter les effets de l’inflation et du prix de l’énergie ?

L’UDPA constate avec stupeur que certains salariés connaissent déjà des difficultés : avances sur salaire, prêts à la consommation ou saisies sur salaire sont en augmentation !

Des situations précaires qui ne peuvent que s’accentuer à la rentrée.

En parallèle, la charge financière supportée par les télétravailleurs va s’accroître. Quelle solution pour eux ? Revenir plus souvent sur site et limiter les jours de télétravail ?

Face à l’inflation, ce n’est ni la dernière négociation sur les salaires qui tablait sur une inflation modérée, ni l’intéressement quasi-identique à l’an dernier pour beaucoup de salariés qui peuvent satisfaire !

« Les entreprises qui peuvent augmenter les salaires doivent le faire » avait dit Bruno Lemaire, ministre de l’économie*.

Au vu des profits déclarés et des dividendes versés toujours en croissance **, l’UDPA s’interroge, AXA est-elle un employeur qui n’aurait pas les moyens de faire mieux ?

L’UDPA exige une revoyure des augmentations prévues en 2022 à la hausse.

 

Hassan Akid

Elu du CSE APIE

 

* Lors d’un réunion avec les organisations patronales le 23 mai

** voir notre article page 3

Coup de gueule l’UDPA

Toutes les forces doivent peser ensembles dans la balance pour négocier un accord GPEC vraiment sécurisant pour les salariés d’AXA France

Au vu du contenu du projet d’accord GPEC proposé par la direction, ainsi que des situations que nous rencontrons au quotidien, de cas de licenciements individuels au motif de «perte de confiance» ou d’«insuffisance professionnelle» , l’UDPA est convaincue qu’AXA France souhaite à tout prix faire des économies importantes sur sa masse salariale.

L’analyse de notre organisation syndicale est que la Direction trouvera les moyens de réduire les effectifs, que ce soit par le biais d’un accord ou par des moyens plus brutaux de licenciements individuels …

L’UDPA est une organisation syndicale responsable et pour elle, il  est crucial de négocier un accord cadre plus sécurisé que celui actuellement proposé. Nous avons fait à la Direction des propositions constructives pour tenter d’avancer et permettre à chacun de garder un emploi stable.

La période des élections fait que certains syndicats jouent les autruches ! Ce ne sera pas notre cas et nous gardons la porte grande ouverte à une action commune sur cet enjeu !

Gestion prévisionnelle des emplois : comment analyser l’échec d’une négociation essentielle ?

Aucune organisation syndicale n’engage aujourd’hui sa signature sur le texte proposé par la Direction. Pour l’UDPA, la négociation sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) n’avait qu’un seul objectif : permettre à AXA l’économie de 200 millions* sur la masse salariale d’ici fin 2023.

 

Le projet d’accord contient des dispositifs :

  • de sorties boostées pour les seniors,
  • d’accroissement des mobilités fonctionnelles et géographiques,
  • une nouveauté : le congé de mobilité externe qui est un dispositif légal plus réduit et plus difficilement lisible que la rupture conventionnelle collective.

Ce projet ne présente aucun volet d’embauches pour les 18 mois à venir. Pour l’UDPA, cela donne un sentiment très négatif en matière d’emploi et en particulier pour les sites hors Ile-de-France.

L’UDPA estime que ce projet ne donne pas aux salariés de vision claire sur ce que seront les métiers d’avenir et ne leur permet pas de se préparer aux futures compétences demandées.

  • Souscription, Informatique, Actuariat … il ne resterait donc que cela à AXA France ? Les sites de province semblent essentiellement attendus sur la souscription multibranche et entreprise spécialisée, l’IDF conservant une pluralité de métiers.
  • Quelle est la projection des métiers qui sortiraient d’AXA France via la sous-traitance ou les délégations d’activité ?

Ce projet ne prévoit pas non plus de volet formation … Axa ne décrit pas les moyens pour se former efficacement pour préparer l’avenir !

Pour l’UDPA, il est nécessaire de prévoir :

  • une communication précise pour que tous s’approprient le besoin de se former pour changer de métier ou évoluer fortement dans leur métier,
  • une évaluation et un accompagnement personnalisé pour adapter un parcours pédagogique à chacun,
  • la sacralisation du temps de formation.

 

La responsabilité de l’UDPA comme organisation syndicale est de trouver l’équilibre entre :

  • les 17% de salariés, de 55 à 59 ans, qui pourraient partir avec des avantages,
  • les 83% de salariés restants dont il faut sécuriser l’emploi et les conditions de travail,
  • la préservation de la solidarité inter-entreprise AXA en France surtout lorsque AXA GO ou AXA Partners connaissent des Plans de Départs Volontaires.

* Projection issue du plan Driving Progress qui prévoit 500 millions d’économie sur les frais généraux pour 2023. Aujourd’hui nous en sommes à 300 millions de gagnés, reste 200 millions à trouver …