Malgré des signes de reprise de la pandémie, la direction reste sur les mesures de prévention actuelles jusqu’à fin septembre.
Suite au CSE Central, voici l’actualisation des principales mesures applicables dans l’entreprise :
La reprise sur site est obligatoire
sauf certificat médical d’isolement, la Direction justifie l’abandon du volontariat par « les risques psychosociaux de l’isolement et « la nécessité que l’entreprise avance »
Reprise alternée en rotation rouge et bleue jusqu’à fin septembre
3 jours puis 2 jours
Des masques jetables sont disponibles
à l’accueil de chaque site au nombre de 4 par jour. Suite à nos interventions répétées depuis avril 2020, les masques lavables fournis par Axa sont enfin abandonnés du fait de leur inconfort.
Le port des masques est obligatoire
sur l’ensemble des sites sauf lorsque le salarié est assis au poste de travail ou au restaurant d’entreprise
La distanciation préconisée par l’état est ramenée à un mètre
elle permet la remise en service de postes en face à face sur les marguerites de 2 et l’installation de 4 personnes sur celles de 6
Les postes sont affectés à la journée dans les espaces Agile
avec des étiquettes nominatives
Les réunions sont mono-site, mono-couleur et se tiennent à moins de 50 personnes
les rassemblements de plus grande ampleur sont interdits, même hors site AXA
Les prestataires et intérimaires vont progressivement être autorisé à revenir sur site
Ils devront s’engager personnellement au respect des consignes et des règles sanitaires
Il a fallu insister pour que la direction reconnaisse une vingtaine de suspicions de contamination sur les sites de l’Ile de France. Ces collègues ont été systématiquement mis en quatorzaine avec un accompagnement par le Service de Santé au Travail. Pour l’avenir, l’UDPA exige que l’ensemble des Représentants de Proximité soit informé en temps réel des suspicions, des actions mises en œuvre et du nombre de salariés mis en quatorzaine sur chacun des sites AXA impactés.
Vos élus UDPA d’AXA GO ont accepté de signer l’accord d’entreprise sur la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) après 10 séances de négociations avec la direction qui se sont déroulées au 1er semestre 2020).
Si vous êtes adhérent à l’UDPA, vous retrouverez l’intégralité de l’accord dans l’espace documentaire du site WEB de l’UDPA dans la rubrique AXA GO : Accords.
Quelques informations sur la GPEC et sur les raisons de notre signature (et donc nos succès dans la négociation !)
La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) (en anglais, strategic workforce planning) est une gestion anticipative et préventive des ressources humaines, en fonction des contraintes de l’environnement et des choix stratégiques de l’entreprise. C’est aussi en France une obligation de négociation triennale qui doit permettre d’éviter les restructurations brutales.
Que dit la Loi ?
Selon la loi du , dans l’article L.2245-15 du code du travail, il devient obligatoire pour les entreprises elles-mêmes ou ou celles qui appartiendraient à un groupe de plus de 300 salariés, de négocier tous les 3 ans sur les modalités d’information et de consultation des institutions représentatives du personnel mais aussi sur la stratégie de l’entreprise et sur les effets prévisibles sur l’emploi et les salaires, particulièrement des séniors.
Pourquoi autant de séances de négociations ?
Le dispositif de gestion de la GPEC proposé par la direction est très riche.
Un déluge de bonnes intentions…
Face à cet amoncellement de mesures toutes plus inventives et ambitieuses les unes que les autres, vos élus UDPA ont exigé des garantiesde la part de la direction pour s’engager sur une mise en oeuvre réelle du dispositif, en d’autres termes : Obliger la direction à passer de la théorie à la pratique.
Nous avons obtenus lors des toutes dernières séances de négociation la création d’une commission de suivi de l’accord : L’Observatoire de l’Emploi et des Compétences qui aura a pour missions de suivre l’évolution quantitative et qualitative des métiers/emplois et les facteurs d’évolution potentiels, notamment via l’analyse à long terme de l’impact sur les métiers des évolutions technologiques et des éléments liés à la
transformation d’AXA Group Operations.
Les éléments suivants seront présentés aux élus tous les deux mois :
– La cartographie des ressources actuelles (effectifs et évolution des compétences, en précisant
les métiers pour lesquels :
o Le recrutement serait plus difficile et/ou pour lesquels le turn-over est important
o Les compétences peuvent être significativement impactées par les évolutions technologiques, réglementaires ou organisationnelles particulièrement fortes
o Les évolutions font ressortir un écart quantitatif positif/négatif significatif entre les effectifs projetés et les besoins en ressources projetés
– L’évolution des familles professionnelles et emplois type
– L’examen des réalisations et perspectives concernant le renouvellement des compétences
– L’état des mobilités réalisées au cours de l’année écoulée
– Le suivi de l’accompagnement des métiers en évolution (notamment les accompagnements
réalisés par la Cellule « Boost » : nombre d’accompagnements réalisés, durée des
accompagnements, situation des salariés à l’issue des accompagnements…)
– Et plus généralement le suivi des indicateurs suivants :
o Engagements pris au titre du présent accord (nombre de recrutements externes, nombre de recrutements de Jeunes, nombre de contrats en alternance signés, taux des CDIsations, taux de formation des salariés qualifiés d’âgés…)
o Informations complémentaires concernant les dispositifs d’accompagnement (résultats Job Maker, formations des managers, activité de la Cellule « Boost », y compris sur les missions temporaires transverses…)
o Ressources mobilisées au titre de la GPEC
o Effectifs sortant et motifs tels que présentés en CSE
o Principaux éléments chiffrés issus du Bilan formation (sans préjudice des prérogatives du CSE et de la Commission Formation)
N’hésitez pas à prendre contact avec vos élus UDPA, l’adhésion est simple et elle vous offres l’accès à beaucoup d’informations : les accords d’entreprise en vigueur, des fiches pratiques sur des thèmes variés comme la formation professionnelle, les congés, les dispositifs de fin de carrière. L’adhésion vous permettra également d’avoir accès à des formations, des conseils juridiques, etc..
En cas de sinistre ou d’événement grave sur un site il est important de comptabiliser précisément le nombre de personnes présentes dans un bâtiment à tout moment de la journée.
Pour répondre à cette information généralement demandée par les secours extérieurs, AXA France souhaite installer un badgeage en sortie associé au badgeage en entrée.
L’installation de lecteurs de badge en sortie sera effectuée sur les portillons déjà installés sur lesquels il suffira de présenter le badge .
L’UDPA a demandé que ce dispositif ne soit pas associé aux badgeuses horaires et se cantonne à la sécurité des personnes sans contrôler le temps de travail des salariés.
Pour 11 612 CDI en activité et 627 changements de classe en 2019, on obtient un taux de promotion d’environ 5%, nettement insuffisant pour donner espoir à l’ensemble des salariés, dont l’engagement est patent, d’espérer une progression de carrière valorisante.
L’UDPA revendique :
la possibilité pour chaque salarié de progresser de deux classes au cours de son parcours professionnel,
le financement des changements de classe hors budget d’augmentation.
Selon des études indépendantes (source « Le Monde » du 04 septembre 2019) les hausses de salaires ont été en France de :
2,8 % pour les cadres
2,4 % pour les non-cadres.
L’UDPA demande qu’AXA France, plus gros contributeur aux profits du Groupe, se montre un employeur de référence en matière de reconnaissance salariale.
L’UDPA n’a pas manqué d’alerter la DRH sur la hausse inquiétante des indicateurs susceptibles de signer une montée des risques psycho-sociaux et du stress dans AXA France sur les exercices 2017 à 2019 :
Démissions : ………………………………… + 15%
Ruptures conventionnelles :…….…….+ 54%
Départs en période d’essai :………+ 20%
Absentéisme :………………………….. + 5,4%
En réponse nous avons eu droit à un « circulez il n’y a rien à voir… » qui nous a amenés à rappeler à la Direction ses obligations en matière de santé des salariés.
En tant que représentants du personnel nous constatons que la division par trois des moyens du contre-pouvoir syndical depuis 2018 a singulièrement réduit la qualité du maillage de prévention effectué par les anciens CHSCT et Délégués du personnel. Quand les sujets remontent par nos représentants de proximité, les atteintes à la santé sont souvent déjà sérieuses. Alors, si vous êtes inquiets, si vous vous sentez fatigué, si vous avez du mal à dormir n’attendez pas de faire un « burn out », prenez rendez-vous avec la médecine du travail et/ou demandez conseil à vos représentants de proximité UDPA.
Les élus de l’UDPA d’AXA Group Operations ont mis en ligne un sondage sur Yammer pour connaître la confiance de nos collègues sur le projet de réorganisation, présenté au CSE en juin et démultiplié depuis.
36 personnes ont bien voulu jouer le jeu du vote. Le résultat montre une confiance mitigée sur cette transformation de l’entreprise.
Est ce que la démultiplication a manqué d’explications ? Est-ce que les salariés sont inquiets sur les effets de bord de cette réorganisation et sa mise en œuvre ?
Les élus de l’UDPA ne manqueront pas d’interpeller la direction au prochain CSE pour faire part de ces résultats et demander des actions concrètes pour rassurer l’ensemble des salariés.
Nous recommencerons ce type de petit sondage sur le site YAMMER de l’UDPA d’AXA GO. (lien accessible uniquement en interne du réseau AXA).
Pour rassurer les collègues qui nous font l’amitié de suivre régulièrement nos publications sur Yammer, nous utilisons la fonction de vote standard de cette application.
Les résultats sont automatiquement anonymisés, y compris pour celui qui a posté le sondage. Donc n’hésitez pas à vous exprimer. Cela nous aidera à légitimer nos questions et nos votes lorsque nous sommes consultés par la direction.
L’UDPA réclame depuis longtemps un accord d’entreprise encourageant les modes de transports alternatifs à la voiture comme le vélo qui permettent aussi d’éviter les risques des transports en commun face à la pandémie COVID 19.
La réponse de la Direction au CSE Central est très décevante : elle prend la forme d’une décision unilatérale limitée à un forfait d’indemnisation pour l’usage du vélo de 25€ par mois versé au maximum pendant 4 mois. par an. pour l’usage du vélo Comme il n’y a pas de petits profits, elle demande au salarié de choisir entre l’indemnité de transport mensuelle et les 25€.
Attention c’est une arnaque, particulièrement si vous combinez dans vos trajets transports en commun et vélo. Comme d’habitude AXA France cultive la pingrerie : alors que le forfait mobilité durable est exonéré d’impôt et de cotisations sociales jusqu’à 400 € par an et par salarié et que cette prise en charge est cumulable avec l’abonnement de transport en commun.
L’UDPA continue à revendiquer un arrêt du déploiement de l’Agile Working pour permettre un retour d’expérience, ainsi que le maintien du volontariat pour un retour sur site.
En plus des inconvénients souvent cités en terme de bruit, de fatigue … une étude danoise a montré que l’open space augmente l’absentéisme. Ceux qui y travaillent entourés de plus de 6 personnes auraient en moyenne, un nombre de jours d’arrêt maladie par an 62% plus élevé que ceux qui travaillent dans un bureau. Les conclusions ont été confirmées par une étude suédoise menée en 2014, ainsi que par une étude canadienne.
Autrement dit, les salariés seraient plus malades en open-space.
Pourtant AXA France prévoit pour le 1er juillet un retour des salariés sur site qui ne sera plus sur la base du volontariat.
Dans un premier temps, l’Entreprise entend mettre en place la distanciation sur les plateaux.
Malgré les demandes répétées de vos élus, nous ne connaissons toujours pas les projections de capacité maximales par sites et par étages …
Aussi inquiétant pour l’avenir, les projets de déploiement d’étage en « Agile Working » se poursuivent et sont présentés devant les instances sans changement d’un iota dans leurs principes, alors que nous sommes encore en pleine pandémie. Il semble qu’en matière d’organisation des espaces de travail, AXA France considère que le monde d’après sera le même que le monde d’avant, et que le virus va disparaître comme par magie.