Égalité professionnelle, L’homme reste plus égal que la femme à AXA France !

La Direction semble avoir pris conscience de la nécessité de réduire l’écart salarial entre hommes et femmes.

Depuis la loi de 2001, introduisant l’obligation de négocier sur la question de l’égalité professionnelle dans les entreprises, l’UDPA a constaté avec satisfaction, la mise en place d’un accord sur l’égalité professionnelle au sein d’AXA France.

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, promulguée le 5 septembre 2018, a renforcé la contrainte pesant sur les entreprises en terme d’égalité Homme/ Femme. Une nouvelle démonstration qu’une bonne loi est plus efficace qu’un dialogue social laissé au bon vouloir d’une Direction.

part des femmes par classe axa france

femmes dans l'effectif par classe axa france

part cadre - non cadre axa france    Part homme - femme axa france

AXA Partenaires : manque d’effectifs

La compétence de nos collègues conseillers AXA Partenaires est reconnue ; pourtant la qualité de service aux « clients salariés AXA » reste insuffisante en raison d’une charge de travail excessive engendrant une dégradation du taux de décroché.

Avec un effectif de 65 salariés en CDI pour un portefeuille de 140 000 contrats et 40 000 clients c’est mission impossible ! Pour tenter de colmater les brèches, la direction use et abuse du recours aux CDD et alternants qui représentent 17% de l’effectif total.

Pour l’UDPA, les renforts prévus sont insuffisants, surtout que la pyramide des âges nécessiterait d’anticiper les remplacements.

Sur le téléphone : Sous la pression de l’UDPA, la Direction reconnait que les permanences actuelles ne sont pas adaptées. Elle a proposé une nouvelle organisation respectant mieux les plages de l’horaire mobile et avec des temps de gestion des dossiers dans la journée de téléphone.

Sur le plan de l’organisation du travail : la Direction envisage, pour améliorer les performances commerciales, de passer d’une gestion collective des demandes de souscription à une gestion individuelle.

Sur la confidentialité du portefeuille d’AXA Partenaire : les données personnelles des clients salariés sur la prévoyance, la santé et l’épargne doivent être préservées ! L’UDPA s’inquiète de la préservation de cette confidentialité en raison du prochain déménagement en Agile Working sur un plateau des Terrasses dont AXA Partenaires ne sera pas l’unique occupant.

L’UDPA restera vigilante concernant les conséquences de ces projets tant pour les « salariés clients » que pour les conseillers d’AXA Partenaire.

Les « + » de l’UDPA

L’UDPA organise régulièrement pour ses sympathisants des sessions d’information sur des thématiques touchant les salariés d’AXA France.

La prochaine séance programmée le 12 novembre de 12h à 13h sera consacrée aux divers entretiens professionnels auxquels sont confrontés les salariés et se déroulera en distanciel.

Le nombre de connexions simultanées étant limité par session, inscrivez-vous rapidement en envoyant un message à l’adresse « service.udpa@axa.fr ».

AXA France, Employeur responsable ?

 

Marie-Laure Marchand

Coordinatrice Syndicale Nationale Adjointe

Elue du CSEC AXA France

 

La Direction a autorisé la réinstauration du badgeage, afin que les efforts des salariés ne soient pas que du travail dissimulé.

Mais en parallèle, avec une défiance étonnante, la Direction supprime la flexibilité horaire permettant aux salariés d’éviter l’affluence dans les transports.

Les recommandations des autorités, ainsi que la prévention chère à toute entreprise responsable, devraient inciter la Direction à autoriser les horaires décalés aux salariés badgeants.

La Direction manifesterait ainsi concrètement l’Intérêt qu’elle porte à la santé des salariés.

7 octobre : journée mondiale d’action pour le travail décent.

Dans une conjoncture économique bouleversée et une crise sanitaire mondiale inédite, fragilisant les plus vulnérables, creusant les inégalités et accentuant la pauvreté, plus que jamais, le travail décent, célébré ce 7 octobre, doit être au cœur du monde d’après.

La notion de travail décent est née en 1999 d’une campagne de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui affirmait alors « Le but fondamental de l’OIT aujourd’hui est que chaque femme et chaque homme puisse accéder à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité ».

Le travail décent s’entend comme un emploi digne, convenablement rémunéré, s’exerçant en toute sécurité, procurant un minimum de protection sociale pour le travailleur.se et sa famille, répondant à leurs besoins essentiels, garantissant un niveau de vie décent et laissant entrevoir un avenir meilleur.

En 2008, à l’initiative de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) alors que la crise financière menaçait la subsistance de millions de personnes à travers le monde, la défense du travail décent s’est incarnée en une journée mondiale d’action. Elle rassemble chaque année le 7 octobre l’ensemble des syndicats du monde entier qui agissent pour placer l’homme au centre de la réflexion sur le travail.

En 2015, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, le travail décent et les quatre piliers de l’agenda pour le travail décent – création d’emploi, protection sociale, droits au travail et dialogue social – sont au centre du programme de développement durable pour 2030. Devenu un objectif universel, le travail décent est intégré à tous les textes de portée mondiale.

En 2020, cette journée prend tout son sens dans un contexte économique alarmant et une crise sanitaire mondiale sans précédent. Le chômage partiel et les licenciements fragilisent les plus vulnérables et précaires. Les inégalités se creusent et il devient difficile de lutter pour revendiquer des droits et obtenir un travail décent, ainsi que notamment un logement digne et abordable et l’accès aux soins, parmi les droits fondamentaux.

Pour se relever des conséquences de la Covid-19, en premier lieu sur la santé, l’emploi et les revenus, dans un monde déjà fracturé dont les inégalités et la pauvreté ne cessent de s’accroître, le travail décent et l’humain doivent être au centre des politiques gouvernementales. Seul un nouveau contrat social, basé sur le respect de la dignité humaine, pourra garantir la reprise de l’économie mondiale et répondre à la convergence des défis de la pandémie, du changement climatique et des inégalités. Seule une économie de la durabilité et de la prospérité partagée, à l’opposé d’une vision uniquement basée sur les profits, contribuera à la paix, à une mondialisation équitable et à l’éradication de la pauvreté.

L’UDPA, affilié à l’UNSA, s’associe au message délivré par la CSI et la Confédération Européenne des Syndicats et milite avec l’OIT pour l’émergence de ce pacte social autour d’un nouveau modèle de société visant un développement soutenable dans une société juste, équitable et solidaire mettant l’humain au cœur de son projet.

https://www.journee-mondiale.com/184/journee-mondiale-d-action-pour-le-travail-decent.htm

« Easy AXA » France

Au service de la réduction des frais généraux

L’UDPA redoute dans la démarche « Easy AXA » des gains financiers mesurables mais inavouables.

La démarche « Easy AXA » prétend avec l’alibi de la simplification de « supprimer les tâches dites non essentielles » et « adapter les chaînes hiérarchiques ». Programme aussi vaste que flou !

Dans le pseudo bilan d’étape présenté en Comité Social et Economique Central de septembre, la Direction se révèle incapable d’identifier les bénéfices concrets apportés par les actions déjà conduites dans la cadre « Easy AXA » en prétendant qu’il s’agit d’améliorations d’organisations n’apportant pas de gains mesurables mais des avantages immatériels.

Pourtant, de mémoire de salarié, la Direction d’AXA France n’a jamais mené d’actions internes autres que celles ayant pour objectifs d’augmenter les profits, réduire les risques juridiques et améliorer la réputation externe de l’Entreprise !

Derrière le jargon habituel constitué par les expressions toutes faites telles que « supprimer les tâches non essentielles » ou « adapter les chaînes hiérarchiques », se cache la disparition de postes à tous niveaux, managers et membres d’équipe. Ces suppressions engendreront nécessairement un surplus de travail pour les salariés conservant leurs activités. Merci « Easy AXA »!

Retour au badgeage dans AXA France

Le chantage vis-à-vis des salariés badgeants

La Direction rétabli la possibilité de badgeage, mais ne lève pas l’obligation de respecter les plages fixes….

Ceux qui badgent ne pourront plus bénéficier de la possibilité de décaler leurs horaires de travail quand ils viennent sur site.

L’UDPA s’interroge, la Direction d’AXA, employeur responsable, peut donc ignorer les préconisations du gouvernement et des préfets à étaler les déplacements dans la journée ?

L’UDPA demande à la Direction d’AXA de lever les contraintes liées aux plages fixes pour les salariés badgeants.

Feuille de paie dématérialisée par défaut à AXA France

Que le groupe AXA fasse des économies sur l’expédition à domicile des feuilles de paye, pourquoi pas ! Mais le procédé qui consiste à considérer que le défaut de réponse à un mail emporte le consentement éclairé du salarié pour la dématérialisation de ses bulletins de paie est des plus discutable avec la multitude de mails reçus au quotidien. L’interdiction d’accès au coffre-fort avec le PC professionnel pour raisons de sécurité nous interpelle également quant à la sécurité de nos données de paie…

Salaires CDI 31 juillet 2020 : salariés d’AXA France, faites le point

Les positionnements salariaux AXA France :   A quoi ça sert ?

L’UDPA a obtenu l’engagement de remettre à niveau tous les salaires   inférieurs au plancher AXA de votre classe. Si votre salaire annuel brut théorique, (en haut et au milieu de la feuille de paye) est inférieur, demandez le réajustement au plancher à votre CRH.

Le positionnement salarial est lié à la carrière : A mi-carrière par exemple, vous devriez vous situer autour de la moyenne de votre classe. Si votre salaire est inférieur alertez votre responsable sur la nécessité d’un rattrapage lors de la prochaine opération d’augmentation.

Attention au 9ème décile : La DRH n’augmente plus les 10% de salariés les mieux payés de leur classe.

Renouer avec les augmentations implique un changement de classe.

Attention à la classe acquise, vous avez accepté un poste dans une classe inférieure. Votre salaire sera comparé à celui de vos collègues du nouveau poste et vous risquez d’être catalogué comme trop bien payé. Là encore un seul salut : retrouver une fonction à votre niveau de classe acquise.