L’UDPA pointe ces écarts inquiétants dans les différentes instances, que ce soit le Comité Social et Economique Central ou les Comités d’Etablissements.
Aucune réponse n’a été donnée par la Direction contre l’évidence. La Direction nous assure être très attentive, pourtant les chiffres sont là.
L’UDPA a calculé le taux l’écart des augmentations en Euros entre les Hommes et les Femmes par classe. On constate au global une bascule depuis 2020 :
Augmentations Individuelles : écart par classe en faveur des hommes |
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Primes : écart par classe en faveur des hommes |
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Un exemple concret
sur les classes 5 (mais on constate la même chose sur les autres classes) :
- en 2022, on calcule un écart dans les AI en faveur des hommes de 17,5% : les hommes ont en moyenne touché 1 745€ d’AI (4,2 % du salaire en moyenne) et les femmes 1 437€ d’AI(3,5% du salaire).
- Et pourtant, le salaire annuel théorique moyen des hommes classe 5 était au 31 décembre 2021 de 43 274 € contre 41 493 € pour les femmes … (salaires CDI bilan social 2021)
L’UDPA milite pour la stricte égalité
L’explication n’est pas à trouver du côté de l’ancienneté, au contraire, car l’ancienneté moyenne des femmes est plus élevée que celle des hommes. Dans le bilan social 2021, l’ancienneté moyenne des femmes non-cadres est de 15,1 ans contre 11,5 ans pour les hommes. Pour les cadres, l’ancienneté moyenne des femmes est de 17,9 ans contre 14,9 ans pour les hommes. Cela n’est pas non plus lié aux temps partiels, puisque les calculs se font sur un salaire de référence temps plein. Cela n’est pas non plus lié aux salaires de certaines fonctions informatiques plutôt masculines, puisque ces écarts se retrouvent dans les différents périmètres sociaux. |
Discrimination des séniors
L’UDPA constate l’augmentation d’une discrimination des plus de 50 ans qui seraient écartés des augmentations. Ce phénomène déjà dénoncé s’aggrave. L’UDPA demande l’intégration de la notion d’ancienneté dans le poste dans les statistiques salariales. |