Le second comité de suivi des initiatives et projets liés à l’intelligence artificielle s’est tenu le 4 juin.
La direction nous affirme qu’en général, il n’y a pas de gains de productivité clairement identifiés. Les sujets sont présentés comme des aides aux utilisateurs, avec un gain en « augmentation » du salarié et un gain en efficacité.
Certains projets ont été mis en stand-by comme l’automatisation de la génération des cas de test ou le BOT d’aide au recrutement. La Direction estime que leur coût est exorbitant comparé aux apports. |
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Pour l’UDPA, même si certains projets restent encore très couteux, il est certain que ces coûts baisseront dans l’avenir.
L’IA deviendra bien moins chère qu’un humain, même un humain externalisé dans un pays à plus bas coûts salariaux, et l’UDPA ne doute pas que la volonté de la direction soit de réduire la masse salariale. Le risque qui nous préoccupe est la destruction de l’emploi.
Toutes les tâches répétitives, à faible et moyenne valeur ajoutée pourront à court / moyen terme ne plus être opérées par des humains, à en juger les progrès exponentiels de l’IA. |
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Une initiative en « idéation » interpelle tout particulièrement l’UDPA : « AGENTIC TEAM : Tester les capacités de l’Agentic AI (IA qui agit et interagit avec son environnement en autonomie (lit, écrit, créé…) en s’inscrivant un processus bien défini pour atteindre un objectif spécifique). »
Là, il ne s’agit plus d’IA générative, mais véritablement d’agents autonomes qui pourront remplacer des salariés sur des tâches de faible à moyenne complexité, comme par exemple, des assistants juridiques, des analystes financiers, des ressources humaines, du support client, des comptables…
Pour l’UDPA, ces initiatives sont à suivre avec beaucoup d’attention pour en évaluer les impacts et anticiper des solutions de formations / mobilités / reclassements pour accompagner les salariés occupant les emplois impactés. |