Que penser du nouvel accord cadre (RSG) sur le télétravail proposé par la Direction d’AXA?
Cet accord-cadre est censé être un socle commun pour les accords déclinés dans chaque entreprise d’AXA en France.
Problème : ce socle est plus restrictif que les accords d’entreprises actuels.
Par exemple :
- gestion hebdomadaire obligatoire des jours de présence (et pas mensuelle),
- présence sur site au moins 2 jours par semaine obligatoirement (à l’inverse de l’accord précédent qui fixait un nombre de jours de télétravail autorisés et une souplesse dans la présence sur site),
- lissage des jours de présence sur les 5 jours de la semaine,
- présence simultanée obligatoire pour l’équipe entière au moins un jour de la semaine
Pourquoi contraindre un dispositif gagnant pour tous ?
Rien dans le bilan des 3 dernières années, présenté par la Direction à l’ouverture de la négociation n’explique la mise en place de ces restrictions.
Pour l’UDPA, cet accord démontre un manque de confiance de la Direction envers les salariés d’AXA.
L’UDPA est la seule organisation syndicale sur les 3 présentes en RSG à refuser de signer et à fortiori avec raison puisque la négociation AXA France n’a été que la duplication des termes restrictif de l’accord groupe sans améliorations notables.
Cet accord revu arbitrairement sera complexe à mettre en œuvre pour les managers de proximité dans leurs équipes et ne peut qu’être source de discussions et de mécontentement pour les salariés .