Mais qui fait quoi au final ?
Guillaume Borie a dû lire l’édito de mars de l’UDPA lors de sa venue au CSEC, car il a été immédiatement affirmatif : le développement des plateformes de services mentionnées par Thomas Buberl dans la presse concerne les autres entités AXA dans le monde, mais pas AXA France !
Coté UDPA, on aurait pu se rassurer. Mais, alors, il souligne qu’AXA France étant déjà dotée de l’architecture du nearshoring et offshoring, il n’y aura pas de création de nouvelles plateformes…
Quand l’UDPA lui demande : «comptez-vous poursuivre les externalisations ou délégations ?», la réponse devient nettement moins claire.
Aujourd’hui, le sujet des délégations et externalisations est très peu transparent.
Nous connaissons par exemple :
- la SOGAREP et l’UGIPS pour les assurances collectives,
- le GIEPS, l’ADIS pour l’assurance individuelle,
- AXA Services Maroc pour les règlements IARD PP / Entreprise, Prestations Santé, Epargne et télémarketing,
- AXA Wealth Services pour la gestion patrimoniale,
- DELOITTE ou SAP pour la Direction des Ressources Humaines,
- la comptabilité en Inde …..
L’expert du CSE Central estimait pour 2022 que l’emploi transféré vers UGIPS, SOGAREP, AWS, ASM représentait « 40 % du total des emplois administratifs d’AXA France et le double de l’emploi non-cadre présent chez AXA France ».
L’UDPA réclame une cartographie précise de toutes les activités concernées par les externalisations ou délégations .
L’UDPA réclame aussi une évaluation en équivalent temps plein du volume de postes qui sont ainsi externalisés, délégués.
Pour l’UDPA, ce mouvement pose des questions aujourd’hui sans réponses. Qui maîtrise le qui fait quoi et la chaine de valeur ? Comment assure-t-on le maintien des savoirs ? Comment donne-t-on une possibilité de se projeter aux salariés d’AXA ?