L’UDPA vous livre son analyse et ses revendications concernant l’égalité professionnelle
Pour l’UDPA, l’égalité professionnelle ne concerne pas uniquement les hommes et les femmes, mais cela reste prioritaire.
Le principe de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes inscrit à l’article L 3221-2 du Code du travail impose à l’employeur d’assurer « pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes » c’est une obligation de résultat pour les employeurs. |
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L’autre sujet dont les entreprises doivent se saisir est l’appréciation de l’expertise et de la séniorité, et l’équilibre intergénérationnel. |
L’UDPA a demandé à France Assureur de négocier un nouveau pacte social. Il concernerait les 4 générations qui coexistent dans l’entreprise, afin que chacune puisse obtenir des mesures adaptées vis-à-vis de son parcours professionnel. |
Concernant la parentalité, la loi demande aux accords d’entreprise de permettre la neutralisation des effets de la parentalité sur la rémunération et encourager son exercice équilibré entre les femmes et les hommes.
Cela peut être en perfectionnant les dispositifs légaux (congé de maternité, congé de paternité ou d’accueil de l’enfant, congé en vue d’adoption, congé d’adoption, congé parental d’éducation, congé enfant malade, congé de présence parental…).
Les mesures en faveur de la parentalité prises par AXA découlent de ces nouvelles obligations légales.
L’UDPA est soucieuse que ces nouveaux droits puissent s’appliquer dans les faits.
Pour cela :
- l’UDPA interpelle la Direction sur la charge de travail qui pèse sur les co-parents, à leur retour de congé parental et qui peut dans certains cas, freiner cette prise de congés,
- l’UDPA pointe aussi la charge de travail ne permettant pas aux salariés concernés de se déconnecter entièrement lors de ces congés.
Notre analyse sur certains éléments de l’accord : l’UDPA est acteur de longue date sur l’égalité et s’inquiète de voir le sujet se dégrader.
L’UDPA s’interroge sur ce calcul des écarts de salaire (somme des écarts par fonction pondérés par l’effectif des femmes) :
- Les fonctions ne sont pas toujours à jour dans le l’annuaire intranet suite à des mobilités.
- Pour certains métiers, viennent se surajouter des rôles aux fonctions.
L’UDPA milite pour que le calcul soit fait sur le critère d’ancienneté dans le poste plutôt que sur l’âge.
Si des écarts sur une fonction sont avérés, l’accord prévoit le déblocage d’un budget pour y pallier.
Son utilisation, à la complète appréciation de la ligne hiérarchique, est établie sur une notion d’augmentation « justifiée » ou « non justifiée ».
Pour l’UDPA, c’est totalement subjectif et opaque.
La Direction n’a pas voulu expliciter ce qu’elle mettait derrière les termes de « justifiée » ou de « non-justifiée ».
L’UDPA conteste les indicateurs de suivi proposés. Au lieu de suivre l’efficacité des actions mises en place, la Direction se contente pour de nombreuses thématiques de proposer un comptage des actions mises en place ….
- Aucun objectif quantitatif n’est fixé,
- l’évaluation de l’efficacité des mesures n’est jamais évoquée.