Un projet de GPEC à AXA France aux allures d’accompagnement vers la sortie !
L’UDPA s’oppose aux axes envisagés dans le projet d’accord proposé par la Direction pour le GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) : mobilité dynamique INTERNE OU EXTERNE et intégration dans l’accord GPEC des mesures TAR, Mécénat et Projet Personnel.
- AXA est en transformation technologique et organisationnelle forte pour concourir aux objectifs ambitieux et court-termistes du DRIVING PROGRESS dans un contexte de recrutement externe difficile.
- Le projet d’accord GPEC est uniquement orienté vers la mobilité pour qu’AXA puisse positionner les ressources dans les secteurs qui en auront besoin.
- Cet accord, d’une durée de 18 mois, ne permettra aucun plan d’action pour préparer les équipes aux mobilités envisagées par l’Entreprise. La formation ne permet pas, aujourd’hui, aux salariés de se préparer. Quel sera l’accompagnement dans le cadre de ces mobilités ? Uniquement des e-learning, du distanciel ….? Alors qu’il doit se faire par et avec l’Humain qui manque de plus en plus à notre Entreprise.
- Des dispositifs de mobilités sont présents sans valorisation de recrutement, de moyens accordés à la fonction managériale comme RH alors que leurs périmètres seront élargis et une promotion via des filières expertise encore floue!
- Nouvelle notion le congé mobilitélié à un projet de réorganisation de l’entreprise, qui dans ce cas proposera aux salariés les dispositifs en fonction de leur âge : le TAR+, le mécénat, le projet personnel, le bilan de compétence, ou le reclassement via 2 postes et l’accompagnement Match mobilité. Si le reclassement échouait, le salarié serait orienté vers un congé mobilité externe, c’est-à-dire une sortie de l’entreprise avec accompagnement, indemnité de licenciement et abondement du CPF !
L’UDPA refuse et demande la révision de cet article.
Ce projet d’accord est encore loin d’aboutir en négociation aussi l’UDPA demande la prorogation de l’accord actuel qui est plus favorable aux salariés. Après tout il n’y pas d’urgence : sauf si des projets sont dans les tiroirs pour la rentrée, ce qui justifierait d’aller rapidement à un accord de 18 mois !
L’UDPA déplore qu’aucune garantie de l’emploi soit affichée dans ce projet d’accord, et que l’obligation de préparer les salariés au futur soit bannie des plans de développement.
L’UDPA demande à poursuivre une négociation distincte entre la GPEC et les dispositifs de sorties TAR et mécénat, très attendus d’une partie des salariés.