Négociation sur les salaires à la RSG

Comme chaque année à cette époque, vos élus de l’UDPA négocient l’accord sur les salaires au niveau de la RSG (Représentation Sociale Groupe). Il s’agit de négocier le montant global de l’enveloppe dévolue aux Augmentations Générales et Individuelles qui seront versées en 2021.

Cet accord est ensuite démultiplié dans toutes les entités d’AXA en France, et donne lieu à des négociations locales.

D’expérience, les directions de toutes les entités, ne modifient pas les conditions de l’accord RSG, ou alors tres à la marge.

L’UDPA a lu la déclaration suivante lors de la première séance de négociation qui s’est déroulée hier, en présence des 3 syndicats représentatifs (cfe, cfdt et UDPA) et de la direction conduite par Didier Aujoux qui représente à cette instance les directions de toutes les entités d’AXA en France (périmètre RSG).

Suite à cette déclaration, Didier Aujoux nous a avoué qu’il n’avait pas encore le mandat de la direction pour négocier cet accord, et que cette première réunion avait pour objectif principal que de respecter le calendrier légal.

Gageons que M Aujoux a désormais des élements factuels et des arguments solides pour obtenir un mandat favorable aupres de la direction. A priori, la négociation devrait reprendre en début d’année prochaine, la direction souhaitant attendre que les résultats 2020 soient publiés.

Nous vous tiendrons régulièrement informé de l’avancement de ces négociations dans les mois à venir.

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La déclaration de l’UDPA lue en début de séance

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« Bonjour à tous,

C’est toujours un plaisir de se retrouver « autour de la table » pour cette négociation sur les salaires.

Je dis « toujours un plaisir » car chaque année à peu près les mêmes personnes s’y retrouvent.

Alors cette année nous avons choisi de prendre la parole dès le début de la réunion, parce qu‘on commence à te connaitre Didier !

Une fois que tu es lancé , c’est dur de t’arrêter et d’expérience il nous reste peu de temps en fin de séance pour nous exprimer tant tu es un brillant orateur.

Comme nous nous attendons à ce que tu nous expliques comme chaque année

  • Que nous avons vécu une Année très difficile
  • Que l’année 2021 sera probablement très dure et en tout cas inconnue ou inédite
  • Tu vas aussi certainement nous expliquer que chez AXA , on a eu tellement de chance, car il n’y a pas de chômage partiel (Bon, remarque en passant : Les salariés ont continué à travailler alors que beaucoup d’entre eux auraient pu se déclarer en disponibilité pour s’occuper des enfants)
  • Tu vas surement aussi nous dire qu’on a eu tellement de chance d’avoir le versement aux bénéfices et intéressement, alors que les actionnaires ont perçu moins que prévu à Bon, on peut juste rappeler que l’actionnariat c’est un risque et donc comme toute prise de risque ce n’est pas garanti, alors que le versement aux salariés est un dû contractuel.
  • Tu vas surement nous expliquer très sérieusement qu’on a beaucoup de chance car AXA n’a pas programmé de licenciement suite à la crise COVID
  • Etc, etc

Nous aimerions dès à présent exprimer les faits suivants :

L’augmentation de salaire est un mécanisme de relance de la croissance et soutien de l’économie : AXA verse des centaines de millions pour soutenir les PME, c’est un effort réel qu’il faut reconnaitre, mais pour être cohérent : les grands groupes doivent aussi soutenir la consommation des ménages et donc augmenter les salaires.

Pour compléter le contexte général, un point sur l’Inflation :

Comme chaque année, nous souhaitons rappeler que l’indice utilisé par la direction n’est pas satisfaisant.

En effet, le mode de calcul de l’indice INSEE des prix à la consommation intègre notamment un calcul sur les produits manufacturés qui induit un biais que tout le monde connait ici et qui minimise l’indice. Nous considérons que c’est un indice calqué sur le « panier de la ménagère » qui doit être utilisé, pour refléter notamment l’indice de hausse des prix des produits frais de 7,6% en 2020.

A ce contexte général, nous souhaitons apporter les éléments suivants justifiants qu’un effort exceptionnel doit être fait sur les enveloppes d’augmentation qui seront versées en 2021 :

(1) D’abord la Performance et efforts exceptionnels comme l’ont expliqué Jacques de P et Thomas B à plusieurs reprises au cours des 6 derniers mois et rappelé par Thomas lors du Comité Européen de novembre :

Je cite Thomas :

« Des collaborateurs ont fait des efforts exceptionnels. Beaucoup n’ont jamais travaillé avec une telle intensité. J’ai demandé aux dirigeants du Groupe de faire des efforts pour reconnaitre ces efforts des salariés mais en utilisant les mécanismes de rémunération existant et en restant pragmatique. Ne pas inventer d’autres mécanismes ou augmenter la complexité déjà très élevée.»

Gageons cher Didier que tu auras à cœur de respecter les consignes de Thomas :

Les augmentations générales et individuelles doivent être le mécanisme à adopter pour récompenser les efforts des salariés en 2020. Il n’y a donc pas le choix : il faut prévoir dès à présent de maximiser l’enveloppe pour les Augmentations Générales et Individuelles par rapport à ce qui aurait pu être proposé par la direction dans le cas d’une année « normale ».

(2) Les résultats 2020 :

Thomas a également précisé au même Comité Européen, je cite :

« Toutes les entités ont compensé l’effet COVID , leurs résultats atteignant quasiment le niveau de l’année dernière. Sauf XL : pas moyen de compenser. En plus du COVID, bcp de CAT NAT , donc très mauvaise année. Doit recapitaliser XL pour assurer la solvabilité autour de 130%. Ce n’est pas recapitalisation pour éviter une faillite, mais pour garder la marge de solvabilité prévue pour XL. »

Alors ce qui est important vis-à-vis du sujet qui nous intéresse ici : Les résultats de toutes les entités du groupe sont revenus quasiment au niveau de l’année dernière.

Les salariés de la plupart des entités ont donc délivré un travail exceptionnel en arrivant à compenser les périodes de baisse d’activité liées aux phases de confinement sur tous les métiers traditionnels.

(3) Les surcouts assumés par les salariés pendant toute la période de télétravail obligatoire.

Rappel sur deux obligations importantes de l’employeur envers le salarié dans le cadre du contrat de travail qui sont : L’obligation de lui fournir un travail ainsi que les moyens de le réaliser. Il n’est pas recevable qu’un salarié doive engager des couts pour être à même d’effectuer son travail.

Or ça a été le cas pendant toute la période de télétravail obligatoire : les salariés ont dû supporter des surcouts pour pouvoir réaliser leurs missions.

Les surcouts sont de plusieurs natures :

  • Equipement du domicile pour travailler dans des « bonnes » conditions
  • Surcouts de chauffage, consommation électrique
  • Surcouts de frais de repas :

o La subvention cafétéria n’a pas été redistribuée aux télétravailleurs,

o Les prix de l’alimentation ont augmentés en 2020 ; les télétravailleurs n’ont pas eu d’autre choix que de manger à la maison, en n’ayant pas forcement le choix des commerces : des commerces de proximité plus chers que les hypermarchés en périphérie des villes rendus inaccessibles par le confinement.

(4) Enfin dernier point, Risque de retour de l’inflation compte tenu des dettes importantes des états européens

C’est un mécanisme classique pour baisser le poids de la dette d’un pays : le retour de l’inflation qui baisse mécaniquement le montant de la dette.

Comme personne n’a de boule de Crystal pour savoir quand les états risquent de relancer l’inflation, nous souhaitons que nos accords sur les salaires intègrent désormais une clause de revoyure pour être à même d’ajuster les enveloppes si une inflation forte apparaissait en cours d’année.

Voilà, désolé si j’ai été un peu long je vais passer la parole aux autres. Nous reprendrons la parole en cours ou fin de séance pour préciser nos revendications. Je vous remercie pour votre attention. »

 

Vos représentants

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    Sylvie PEDRONI

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