Lors du Comité de Groupe Européen du 19 juin, vos élus ont été informés que le conseil d’administration a demandé au groupe de travailler pour un retour sur site de 3 jours par semaine.
L’UDPA pose la question, pourquoi et comment des décisions aussi importantes peuvent-elles être prises sans faire l’objet d’un véritable dialogue social loyal, et sans être étayées par des arguments concrets ?
Pour l’UDPA, il est difficile de connaître avec certitude les véritables motivations derrière la réduction des jours de télétravail. S’agit-il d’une réponse aux difficultés économiques rencontrées par les commerces et restaurants situés dans les zones d’affaires, ou à la sous-utilisation des espaces de bureaux ? Ou bien est-ce le reflet d’une stratégie managériale visant à opérer une sélection implicite des salariés, en valorisant ceux qui acceptent une présence accrue au détriment de leur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ? Cette évolution ne risque-t-elle pas d’aboutir à l’émergence de nouveaux critères d’évaluation fondés sur le présentéisme plutôt que sur la performance réelle ?
Thomas Buberl nous répond que la motivation est le besoin de passer plus de temps ensemble et à débattre, ce qui nécessiterait de trouver un meilleur partage du temps sur site et à domicile. Deux jours de télétravail, c’est le bon équilibre selon lui.
Ce besoin ressortirait même de l’enquête PULSE, qui devient la caution de la Direction du groupe.
Son interprétation du PULSE montrerait que les salariés veulent avoir plus de relations interpersonnelles, d’échanges informels et donc la « bonne » réponse serait une augmentation du nombre de jours sur site.
L’UDPA alerte, les salariés sont inquiets et stressés, voir paniqués quand on évoque un durcissement des conditions de télétravail.
Le télétravail est grandement plébiscité, il fait partie des acquis sociaux, attire les talents et l’UDPA s’oppose fermement à toute remise en cause.
L’UDPA lance une grande enquête sur le télétravail, Soyez nombreux à répondre.